Notre Footballologue analyse Pologne-Grèce (1-1)

Notre Footballologue dans sa tour d’ivoire ne cesse de voir les déboires des nations laborieuses.

La relance grecque…

…passe par la gauche avec la présence du meneur Karagounis à proximité de Katsouranis en sentinelle. Les Hellènes peuvent alors combiner avec Cholewa et Samaras avant d’ouvrir côté opposé pour Ninis-Torrosidis ou chercher Gekas dans la surface. Côté fort ou stratégie de Smuda, la Pologne s’applique à contrarier cette relance. Le pressing de Lewandowski accompagne le mouvement naturel des Grecs tandis que la ligne des trois milieux offensifs coupe la relation entre Katsouranis et la paire Karagounis-Maniatis. Ainsi enfermés, les Hellènes s’offrent aux débordements du duo Piszczek-Kuba (3ème, 12ème, 13ème, 15ème) et Samaras-Karagounis ne descendent que pour admirer Lewandowski reprendre de la tête un centre de son latéral: 1-0, 16ème. Victimes de la jeunesse polonaise, les « papa » grecs craquent (carton jaune pour Papasthopoulos, 34ème), se remplacent (Papadopoulos pour Papadopoulos, 36ème), relancent dans l’axe (Papadopoulos pour Perquis aux 6 mètres : drop!) tant et si bien que Socrates boit la cigüe (second jaune donne rouge pour Papasthopoulos.)

Le socle…

…relie défenseurs centraux et milieu(x) défensif(s) afin d’interdire l’accès à la surface de réparation. Dans le 4231 polonais, le socle de quatre devait unir Wasilewski-Perquis-Murawski-Polanski. Las! Un tel bloc manque et laisse une zone de vulnérabilité dans l’axe. De plus, les hôtes parviennent à encaisser sur débordement de Torrosidis dont le centre dévié profite à Salpingidis (entrée pour Ninis, 45ème): 1-1, 50ème. A observer Karagounis-Maniatis se balader entre la ligne défensive et les deux récupérateurs, la FFF pourrait bien refiler un de ses « grands black » en reconnaissance de lui avoir envoyé Kopa. En effet, les deux servomoteurs grecs multiplient ouvertures et balles piquées à destination de Samaras (passé avant-centre avec la sortie de Gekas pour Fortounis, 68ème) et Szczesny reçoit un rouge après avoir concédé un penalty sur Salpingidis. Karagounis s’élance mais Tyton honore le sacrifice de son prédécesseur (69ème) et retarde l’heure de la douche pour tout un pays.