Gédebor Houston-Impact Montréal (3-0) : l’Impact Académie enfilée en Séries

4

Bon, c’est pas le meilleur départ.

« Est-ce que vous connaissez le vrai nom du Dynamo Houston ? Parce que Dynamo, c’est bidon. Son vrai nom, ben c’est Gédebor, parce que Gédebor Houston. » 

L’Impact en Séries. Deux ans seulement après son apparition en MLS, L’impact de Montréal se qualifie pour les Séries. C’est le premier club à réussir cet exploit, qui est presque à lui seul le symbole de la réussite sportive de cette saison 2013. C’est aussi le seul club canadien à s’être glissé entre les franchises américaines en playoffs, les Whitecaps de Vancouver et le Toronto FC (dont l’étrange acronyme fait écho à un club français « poil à gratter », comprendre par là qu’il est tout fucked up, mais toujours là pour nous emmerder) s’étant lamentablement ratés.

« Ce soir j’attends Montréal,

J’ai apporté la Boréale,

J’en apporte toutes les semaines,

Mon Impact, il aime bien ça.

Ce soir j’attends Montréal,

On tentera comme on pourra

De mettre une tôle au Dynamo,

Mon Impact, il peut faire ça. »

Matchday

Ce matchday d’il y a deux semaines. On y croyait dur comme fer, s’entêtant d’une quelconque réactivité Sériesque de l’Impact. On allait finalement voir si la fin de la Régulière fut uniquement mal gérée, si elle résultait de mauvais calculs de points à prendre et si Montréal allait montrer un visage conquérant dans un match couperet. Les résultats enregistrés contre le Gédebor cette saison n’étaient pas si pires, avec notamment un cinglant 5-0 dont Houston avait ressenti les picotements anaux durant les semaines qui suivirent. Seulement, les Texans ont une mentalité de conquérants, ça tout le monde le sait, et surtout un spécial skill de playoffs les ayant conduits à plusieurs reprises au firmament de la MLS. En comptant sur les retours de Brovsky et surtout du Grand Bernier, l’Impact se devait de sortir un match dantesque qui resterait dans les anales québécoises à tout jamais. C’était sans compter sur la dose de champignons hallucinogènes que coach Schälli venait d’ingurgiter dans une poutine sauce champi.

« Montréal, voici le temps venu,

d’aller gagner pour ton salut,

Patrice est revenu.

Houston, tu peux garder ton fuel,

Ce soir, je boirais du Caribou,

Patrice est revenu.

Toi le Will Bruin, toi le Boswell,

Vaudrait p’tête mieux changer d’bobettes,

Patrice est revenu.

Mes amis, ne le laissez pas,

Cirer le banc, comme un vieillard,

Génial Patrice, puisque te v’là.

Mon cœur, mon cœur, ne t’emballe pas,

Fais comme si tu n’savais pas,

Que le Patrice, ne jouera plus.

Mon cœur, arrête de répéter,

Que coach Schälli s’est bien craqué,

Le Patrice ne jouera plus. »

Alignement

Gédebor Houston (anciennement Dynamo) : Tally Hall – Kofie Sarkodie, Bobby Boswell, Eric Brunner, Corey Ashe – Boniek Garcia, Warren Creavalle, Ricardo Clark, Brad Davis (Andrew Driver 83’) – Giles Barnes (Omar Cummings 79’), Will Bruin (Cam Weaver 79’).

Substituts inactifs : Tyler Deric – Mike Chabala – Servando Carrasco, Alexander Lopez.

Impact de Montréal : Troy Perkins – Hassoun Camara, Matteo Ferrari, Nelson Rivas, Jeb Brovsky – Hernan Bernardello, Collen Warner (Felipe 62’), Andrea Pisanu (Andrés Romero 55’), Andrew Wenger (Daniele Paponi 62’), Justin Mapp – Marco Di Vaio.

Substituts inactifs : Evan Bush – Maxim Tissot, Wandrille Lefèvre -Patrice Bernier, Davy Arnaud.

Capture d’écran 2013-11-21 à 16.48.26

Non et puis c’est pas le seul scandale, je tempête déjà sur les substituts non-utilisés de what donc je vais attendre un peu pour les remplacements in-game, mais Nelson Rivas quoi. Le maraud revient d’outre-tombe ou d’Ibiza tu sais pas, et le v’là titulaire en défense centrale aux côtés d’un mec qui touche semi-peanut depuis 2 mois. Joue avec Wandrille tabarouette, il n’attend que ça ! Et puis Wenger que tu mets en 10 tellement que tu sais plus où le mettre… 

Faits saillants

C’est ta mère le fait saillant. Dix minutes au début où t’aurais pu y croire un peu, quatre-vingt minutes de diarrhée footballistique, oscillant entre le pathétique et le ridicule malgré quelques espoirs vite circonscrits (pas comme avec ton zizi, si t’en es).  Dix minutes pendant lesquelles t’as mis de la gomme plein tes dessous sur la paire d’incursions texanes, avant de lamentablement baigner dans tes excréments dans la douceur de ton foyer à la fin octobre. Car Matteo Ferrari, déjà mangé de la tête par Clark auparavant, se troue grassement en tentant d’intervenir sur une passe en appui à l’entrée de la surface. Bruin n’en attendait pas tant et combine avec Clark qui se joue de Rivas d’une talonnade décisive. L’attaquant orange récupère l’offrande et ajuste Perkins pour le 1-0 (16e).

Quelques hors-jeu de Marco Di Vaio plus tard…

« Le hors-jeu, cette règle bidon,

Marco n’en veut pas,

Il n’en fait qu’à sa tête,

Le hors-jeu, c’est vraiment couillon,

Plus y’en a de sifflés,

Plus ça rend Marco con ! »

Je disais donc, quelques hors-jeu plus tard, débute le grand show de la soirée. Mesdames et messieurs, veuillez ranger enfants, personnes âgés et femmes enceintes dans les lieux de convenance adaptés, le partenariat géant Major League Soccer – Ultimate Fighting Championship – UFC Que Choisir vous présente l’UFC Que Choisir Free Fighting Tournament en direct de Houston. Au choix, ce qui s’apparente d’un côté à du soccer du côté de nos amis texans, bien fixés sur leur objectif de qualification pour les demi-finales, ou une grande démonstration québécoise des différents arts-martiaux ancestraux planétaires. Et c’est Hernan Bernardello, l’implacable judoka argentin, le serpiste de Rosario, qui ouvre le bal. Un peu trop remuant dans la surface, Boniek, ayant intercepté un superbe cadeau de Camara, confond et claquettes et judo, mais Hernan vient lui rappeler la dure loi du sport d’un atemi parfaitement exécuté dans la surface de réparation. Bernardello prend 10 points à 0 et l’arbitre signale un penalty que Boniek Garcia transforme pour le 2-0 (27e).

Marco seul devant commence à se prendre le chou avec les défenseurs du Gédebor, le milieu de terrain est invisible, introuvable ou bouletteux comme Warner. Nelson Rivas entre en scène à la 34e d’un magnifique coup de la corde à linge, rappelant au public que le Colombie est aussi une terre de catch, et démontre avec talent qu’il n’a rien perdu de ses atouts durant cette longue absence. Pas (encore) expulsé sur ce coup là, mais soit patient, il reste une heure à jouer !

Di Vaio manquera huit minutes plus tard l’une de ses seules occasions en-jeu du match en duel face à Hall, à la suite d’une récupération haute de Warner. Le gardien de Houston sortira une nouvelle frappe de l’Italien à la 60e, avant la véritable dysenterie montréalaise, que seul le souvenir de la bataille des terres d’Abraham, genre de Bérézina locale (bonjour aux partisans du Québec libre), peut éclairer. Rivas, bien hot pour signer avec la WWE, nous sort un coup de coude-marteau pilon dans la gueule de Will Bruin, histoire d’être bien sûr de se faire expulser cette fois-ci, vu qu’il avait déjà tenter de remettre un tampon cinq minutes avant. Et c’est avec classe que, le devoir accompli, Nelson sort sous éclats de risée du public à la 70e minute.

J’en oublie presque, avec tous ces beaux gestes, de te dire que coach Schälli, avait entrepris d’égaler le niveau de ses joueurs en remplaçant un Pisanu inexistant par Romero, le Jésus Christ des temps modernes. Mais dans le genre plutôt de « Jésus II, le retour », je t’explique bientôt. Car avant une fin de match épique, on en a quand même pris un troisième vraiment dégueulasse. Complètement cramé de chez cramé, Matteo Ferrari va effectuer son intervention artistique de la soirée en nous proposant un magnifique air-tacle précédé d’un tirage de charrette phénoménal afin de prendre le plus moche grand-pont de l’histoire et de laisser Bruin battre une dernière fois Perkins, en collant au passage une misère à Brovsky.

Mais la fête n’est pas finie les amis ! Je vous ai promis une fin de match épique, la voilà. La palme de l’art de vivre et du geste intelligent de la soirée revient donc à Andres Romero. Fixé par Ashe au poteau de corner, Romero se lâche et balance le Texan à terre avant de lui coller un coup de latte. Superbe combo frustration/connerie, qui provoque une échauffourée générale à laquelle Marco Di Vaio se joint bien volontiers d’une belle tentative d’étranglement sur un Corey Ashe fou de rage. Double carton rouge pour conclure. Marque du professionnalisme montréalais sur cette game qui sort avec la stat’ d’avoir encaissé autant de buts que pris de cartons rouges. Le pire pour le dernier match de l’année, clairement.

Un pack de Montréal

Troy Perkins (2/5) : Troy n’a rien pu faire pour nous sauver la face. Livré à lui même sur les trois buts, il n’a pas été mauvais dans ses autres interventions, on peut lui reprocher sa sortie hésitante sur le troisième mais les jeux étaient déjà faits.

Jeb Brovsky (0/5) : De retour de blessure, mais pas de l’enfer, Jeb a connu un match difficile, souvent débordé et sans conviction offensive. Il retrouve sa fébrilité de fin de saison en deuxième demie en ramassant les pâquerettes à chaque duel.

Nelson Rivas (0/5) : Le phénomène de la soirée. Le gars revient d’on ne sait où, blessé depuis un an, quelques entraînements au niveau de les pattes et hop, défense centrale pour les playoffs. En se rendant compte qu’il était complètement à côté, il est devenu le Nelson bourrin des grands soirs qu’il conclut d’un rouge cramoisi. Bonjour coach Schälli, bonjour Wandrille.

Matteo Ferrari (0/5) : Alors oui, on m’accuse d’en faire beaucoup sur Matteo. Regard la vidéo des faits saillants. Le mec est constamment bouffé ou en retard, de la tête, dans les interceptions, à la course… Et il nous sort le plus beau sprint à l’envers de l’histoire de l’humanité sur le troisième but, ou comment se prendre 10 mètres sur 15 quand t’en as 5 d’avance. De quoi, il a fini le match blessé ? Ben essaye au moins d’écharper Bruin au passage, ça sera plus utile.

Hassoun Camara (1/5) : Je n’ai pas envie d’être méchant avec Hassoun, surtout quand tu vois le niveau des joyeux duettistes au-dessus. Mais il a tout de même bien raté son match, pas serein dans les transmissions à l’image de la boulette sur le premier ou le second but j’sais même plus. Quelques balles longues intéressantes, en vain.

Hernan Bernardello (1/5) : Beuarh. Il a essayé un peu tout seul et puis à 2-0 en une demie heure, suite au péno qu’il provoque, il s’est dit « Ok, c’est baisé », et s’est éteint progressivement. Que son association avec Bernier aurait fait du bien sur ce match ! Il aurait été plus libre de distribuer devant, et de pouvoir changer de poste et de « zone » avec des joueurs moins coincés par la tactique foireuse.

Collen Warner (1/5) : Exemple de joueur coincé dans les méandres des consignes tactiques Schälliesques de la vieille école : Warner. Du genre : « Toi, t’es 6, tu bloques ce qui arrive, mais pas plus haut que Bernardello », « Oui, mais coach, y z’arrivent toujours à deux, trois, alors comment que j’fais ? ». Ben soit t’appliques, comme Warner, et tu te fais bouffer tout le match, soit t’essayes de bloquer avec l’aide d’un défenseur central (dans le cas présent vaut mieux pas), soit t’attends que Bernardello s’en rende compte (environ 2 minutes 30), il redescend aussi, voire plus bas que toi, et tout ton milieu est niqué car les autres ne captent rien.

Andrea Pisanu (1/5) : « Moi, j’vas rester à mordre la ligne coûte que coûte, même si on n’a pas le baloune, même si je vois mon milieu de faire violer façon tournante pendant une heure. Je vais exploiter mon seul baloune de débordement et devenir un hérooooooooooos ! »

Andrew Wenger (1/5) : Y’a vraiment un souci avec Andrew, tellement qu’on ne sait plus où le mettre. Sachant qu’il ne marque pas, là il est placé juste derrière Di Vaio, avec apparemment la consigne de jouer haut. Quand t’as pas le baloune, c’est emmerdant, quand tu fais plus de trois touches et que tu perds pied, c’est emmerdant, quand tu réfléchis moins et que tu joues vite, c’est beaucoup plus intéressant.

Justin Mapp (2/5) : Le seul ou presque à avoir « dézoné » pour venir aider les copains Hassoun, Hernan et Collen. Tellement qu’il a parfois semé le trouble dans le marquage texan créant ainsi de beaux espaces à conquérir, comme l’aurait si bien chanté Joe Dassin. Après, c’est une autre histoire avec un gars et demi dans la surface au moment de centrer.

Marco Di Vaio (0/5) : Hors-jeu.net constamment, puis tout colère comme Jean, Marco s’embrouille dès le quart d’heure avec la défense de Houston avant de conclure son match par un bref étranglement qui lui vaudra le rouge et les railleries du CM touitteur de la MLS, car imité quelques jours plus tard par un autre joueur. Pourtant, il reste un poison quand l’occasion se présente, mais se doit de « montrer l’exemple ».

Substituts

Andres Romero (0/5) : En chanson, s’il vous plait.

« D’abord,

D’abord, y’a Romero,

C’est vrai qu’il est pas bon,

C’est vrai qu’il a bon dos,

Qu’il touche pas un ballon,

Monsieur, tellement s’y croit,

Ou tellement s’y ait cru,

Il fait rien d’son pied droit,

Ça s’voit, il n’en a plus,

Lui qu’est complètement cuit,

Et qui s’prend pour le roi,

Qui nous saoule toutes les nuits,

Dès qu’il est su’l’terrain,

A jouer comme un crétin,

À nous mettre à cran,

Quand il boîte un Texan,

Fier, comme un coq en pâte !

Et puis qui balbutie,

Qui a l’œil qui divague,

Faut vous dire, Monsieur,

Que chez les Romero,

On ne joue pas au football, Monsieur,

On ne joue pas, on s’en tape. »

Felipe Martins (0/5) : Dans la foulée de ses matches précédents. Pas du tout, mais alors du tout chalant, petit air suffisant copyrighté Samir Nasri des grands soirs. Mets toi dans la file, tu vas le prendre aussi ton zéro.

Daniele Paponi (0/5) : Normalement je dis « pas vu, pas pris », mais on a tellement vu qu’on ne le voyait pas qu’il ne passe pas à côté du zéro caractéristique de ce dernier match.

Retrouvez les faits saillants en vidéo ici

http://www.impactmontreal.com/fr/news/2013/11/highlights-dynamo-3-0-impact

Le tableau des Séries

Le parcours en Séries fut plutôt bref et brutale pour une première fois, commun symbole de plein de trucs dégueulasses et fucked up qui me passent par la tête. Certes, l’Impact montrait d’importants signes de faiblesse et de troubles de la personnalité ces derniers mois que l’on aurait aimé imputer à l’échéance de la fin de saison régulière et de la qualification pour les Séries. Certes encore, nous aurions aimé voir de Montréal un visage plus conquérant que celui offert lors de ce match d’appui à Houston, et que la composition d’équipe bizarre n’a pas forcément permis. Ceci dit, il ne faut pas enlevé le mérite des Bleu et Noir d’être parvenu à leur objectif initial, challenge qui était plutôt relevé pour une si jeune franchise. Le mérite revient également à Houston, le Gédebor prouvant année après année qu’il est une véritable équipe de playoffs, vainqueur en 2006 et 2007, finaliste en 2011 et 2012, et qui est allé sortir New York chez eux, les Red Bull tout juste sacrés champions de la Régulière.

Côté ouest, Portland et ses bûcherons affrontent les Mormons de Salt Lake City emmenés par un Joseph Smith au sommet de son art. On peut dégager du tableau ci-dessous les rapides éliminations des franchises à grosse com’, NY et les Los Angeles Galaxy, ce qui donne un final four assez original composé donc de Houston, Salt Lake, Portland et Kansas City.

Capture d’écran 2013-11-21 à 16.53.03

Avec la fin des finales viendra, non pas celui des cerises, mais le temps d’un rapide tour d’horizon des changements connus ou attendus à l’Impact et en MLS pour 2014. Ceci sera probablement fait autour d’une Acad’ spéciale finale MLS se tenant le 7 décembre. Veuillez m’excuser pour le retard considérable de cette Académie, les ressources nord-américaines et québécoises sont multiples et les occasions de s’enculturer, de s’enivrer et de s’empoter sont autant d’alibis décrédibilisant.

Un remerciement particulier à Jacques Brel, dont le nom refléta le niveau général du match à Houston, qui a accompagné mon désespoir et mes coliques depuis ce funèbre soir d’Halloween où mon Impact a perdu. Il n’en reviendra que plus fort et plus fier l’an prochain (pas Brel, qui est mort), fleur de lys au crampon, avec le brin d’expérience nécessaire à la gloire éternelle.

Dans l’ordre d’interprétation : « Montréal/Madeleine », « Patrice/Mathilde », « Le hors-jeu/Les bourgeois », « Romero/Ces gens-là ».

À tantôt, pour l’Acad’ de fin de saison, et en 2014 pour la reprise du plus grand championnat de football de la planète, que la meilleure équipe de l’univers, l’Impact de Montréal, survolera les doigts dans le cul.

Becs anaux,

Mauricio Vincello.

Retrouvez votre serviteur sur Touitteur, pour clavarder ou se slacker la vis en toute décontraction (et autres faits saillants)

http://twitter.com/VincelloM

Ou sur Fessebouc

http://www.facebook.com/mauriciovincello

Ne faites pas comme moi, abonnez-vous

http://horsjeu.net/abonnement/

4 thoughts on “Gédebor Houston-Impact Montréal (3-0) : l’Impact Académie enfilée en Séries

  1. Ce Andrew Wenger bénéficie d’une sacrée côte de popularité de par son patronyme alsaço-gunnersique, mais en fait il est tout nul.

    Monsieur Madjer, cette référence facile a déjà été faite lors d’une des premières acad’ face à Houston.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.