Petit Papa Noël, comme j’ai été bien sage je te demande :
– une série de quatre victoires
– un but de Njie à la 91e ; si tu peux, je veux bien la version Deluxe, celle avec chambrage des supporters ;
– un T-shirt de la Canebière académie par Brick City
– une mycose vaginale pour Valérie Boyer
Si tu ne peux pas pour les deux derniers ce n’est pas très grave, je t’aimerai quand même. Je t’embrasse.

Aïoli les sapiens,

Voilà le retour de la Marseille qu’on aime, celle de l’enflammade brutale et hors de proportion, celle qui nous voit qualifiés en Ligue des Champions, surtout avec le recrutement de Griezmann cet hiver, celle qui voit Thauvin et Lopez titulaires en Equipe de France, celle qui se pâme devant les chorégraphies présidentielles tout en se moquant des suceurs de dirigeants localisés 300 km plus haut.

Faut dire. Qui ? Qui, ne perdrait pas sa raison au soir d’une victoire acquise grâce à un premier but consécutif à une talonnade géniale de Zambo Anguissa, et un second inscrit par Njie dans le temps additionnel ? On a vu de plus sains d’esprit dérailler pour moins que ça. Alors oui, l’OM est d’une efficacité redoutable par rapport à son niveau, ce qui revient à dire que nous sommes présentement dotés d’une chatte assez remarquable. Alors certes, ces coups de bol ne dureront pas toujours, certes nous connaîtrons sans doute un atterrissage assez brutal si le mercato ne nous renforce pas, mais ce sont là des raisons pour savourer d’autant plus cette victoire, une victoire d’autant plus délectable qu’elle fut acquise avec la manière : couillue et dégueulasse.

 

L’équipe

Hubocan est blessé : Garcia se fait un petit whisky-Xanax pour parvenir à coucher le nom de Karim Rekik sur la feuille de match. Cabella remplace Njie, comme quoi il n’y a pas que sur le plan politique que la gauche marseillaise est sinistrée. Mais le fait marquant est que Lassana Diarra est considéré comme pleinement apte à jouer. Et n’en demeure pas moins remplaçant. S’il faudrait être armé d’une sacrée mauvaise foi pour s’en réjouir d’un point de vue purement sportif, prenons néanmoins le temps d’apprécier ce qui est un fait, aussi ponctuel soit-il :

Tu t’es fait mettre sur le banc par André-Frank Zambo Anguissa, mec.

 

Le match

Dimanche, Lille nous avait occis deux slips dès la cinquantième seconde. Preuve des progrès olympiens, nous attendons cette fois-ci qu’une minute complète soit écoulée avant de nous faire malmener les sphincters par une erreur défensive. Miraculeusement, Marange rate le cadre et une belle occasion de nous faire passer une soirée atroce.

Les Corses tentent de nous étouffer, et il nous faut bien huit minutes avant de parvenir à une sortie de balle correcte. Toutefois, le mouvement est si réussi qu’il aboutit à un centre de Sakai, renvoyé en chandelle par un défenseur au duel avec Gomis.

Et là mes amis, mes amis, ho ho ho [note de l’auteur : ce passage se lit en imaginant la voix réjouie de Jean Rochefort narrant un conte de Noël. Jean Rochefort que nous prions d’ailleurs, vu la teneur de l’année 2016, de ne pas mourir avant la publication de cette académie pour ne pas gâcher notre effet] ! Ho ho ho, qu’il était triste, le petit André-Frank, chaque année, quand la Noël arrivait. Les santonniers alignaient leurs cabanons, emplis de gestes techniques : La Talonnado, Lou Coudousombrerou, Lou Petipon, Lou Retournou, mais André-Frank, lui, était pauvre. Il aimait à passer ses vacances à déambuler dans les allées Sénac, sans oser regarder les étals ; et il faisait bien, d’ailleurs, puisque le marché était déplacé place De Gaulle. « Oh ciel, j’aimerais tant offrir un gestechnique de Noël à ma petite maman, mais je suis si pauvre, et je suis si triste. Oh, ciel, Père Noël, que n’accordes-tu donc un petit miracle aux enfants du football que la Providence n’a pas gâtés. » Car oui, s’il était peu doué pour les choses du sport, le petit André-Frank en revanche avait des lettres. Il se dit d’ailleurs que ses parents l’avaient nommé ainsi en hommage à André Gide et Anne Frank en pensant que ça lui porterait bonheur, mais nous nous éloignons du sujet.

Et là mes amis, ho ho ho ! Un Père Noël survint en ces lieux qui cherchait aventure. Mais à vous je peux le dire, mes petits amis, il s’agissait en réalité d’une bonne fée déguisée en SDF alcoolique vêtu de blanc et de rouge. A chaque Noël, elle se rendait sur les allées Sénac pour éprouver la charité des passants ; elle leur quémandait quelques euros, ou bien un peu de vin, pour subsister jusqu’à la saison prochaine. Son âme était pure et prompte au pardon, aussi répugnait-elle à changer en crapaud ceux qui la rabrouaient. Elle se contentait de prendre congé avec un sourire triste : « C’est pas grave, Joyeux Noël ! ». Comment elle récompensait les autres, les généreux, cela l’histoire ne le dit pas : il est vrai que, de mémoire de conteur, on n’a jamais vu quiconque ouvrir son porte-monnaie à un Père Noël rotant sa Villageoise au visage des passants, bonne fée ou pas. Or donc, le faux SDF-Noël se trouvait fort désœuvré puisque, comme vous l’aurez noté, mes attentifs petits amis, il ne se trouvait pas grand monde pour fréquenter les allées Sénac vu que le marché aux santons se trouvait désormais place De Gaulle, je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé. Le petit André Frank avait quant à lui cessé son monte-et-descend et, assis à l’arrêt du tranhoué, il pleurait, il pleurait, et il pleurait encore. « Ah ça ! se dit la bonne fée. Que cet enfant est disgracieux, et comme il est triste. Il ne sera pas dit que l’esprit de Noël ne le touchera pas. » Elle tira de son sac en papier recyclable une bouteille de vin rouge, en avala une bonne lampée et aborda le petit André-Frank.

Bonjour mon petit, pourquoi pleures-tu à si chaudes larmes ?
– Ciel, Père Noël, que vous avez les yeux rouges, que vous avez mauvaise haleine.
– C’est parce que la vraie beauté est intérieure mon petit, tu es bien placé pour le savoir. Que t’arrive-t-il, disais-je, et pourquoi es-tu si triste ?
– Oh, ciel, Père Noël, cette période n’est que ris et opulence, les étals des santonniers regorgent de gestechniques tous plus raffinés les uns que les autres, et j’aimerais tant offrir un gestechnique à ma pauvre Maman. Las ! je suis si pauvre, et je suis si faible. Oh, ciel, Père Noël, voilà pourquoi je monte et descends les allées, car si je ne puis m’offrir un vrai Noël, du moins puis-je en rêver. Mais les allées sont courtes, mon Dieu, et à la fin de ma promenade je me rappelle de la vacuité de toute chose en ce bas-monde, oh, ciel, Père Noël, aide-moi.
– Eh, mais c’est que tu parles bien, toi. Sèches tes larmes, mon petit, car en réalité je suis une bonne fée et je vais exaucer ton vœu. Il te suffit de suivre l’Etoile.
– Vrai, Père Noël ? Oh, ciel, que je suis heureux ! Mais quelle étoile ? L’étoile du berger, une étoile filante ?
– Non, le cinéma l’Etoile. Suis-moi, c’est juste en face, je vais te montrer. Et souviens-toi, il faudra être bien sage avec le Père Noël, hein ?
– Oh, ciel, que je suis heureux. »

Le petit André-Frank ne se souvient pas très bien de ce qui se passa cette nuit-là. Mais ce qui est vrai, mes petits amis, c’est que quelques jours avant Noël, le miracle se produisit. Un ballon tomba du ciel, et André-Frank se trouva à point nommé pour le récupérer. Un rai de lumière nimba la nuit, une musique céleste se fit entendre, et la grâce de Noël toucha enfin le petit André-Frank. Il exécuta une talonnade, mes petits amis, une talonnade comme dans un rêve où tout n’était qu’élégance et douceur, et les larmes aux yeux, il leva la tête et remercia la bonne fée de Noël.

[note de l’auteur : vous pouvez maintenant abandonner la voix de Jean Rochefort, merci de votre participation] Comme toutes les bonnes histoires ont une fin, on retiendra que la talonnade inattendue de Zambo Anguissa aboutit à une conclusion heureuse à défaut d’être élégante : frappe de porc de Cabella, déviation de chacal de Gomis à la limite du hors-jeu, et voici les Bastiais récompensés de leur bon début de match par un fist dans les règles de l’art, en même temps que la Canebière académie remporte le titre du résumé de match plus long que le match lui-même (1-0, 8e).

Suite à ces événements, une coalition pour la préservation de la dignité de la Ligue 1 se met en place : afin de ne pas pousser le grotesque jusqu’à voir Zambo Anguissa figurer sur les communiqués comme passeur décisif, Thauvin et l’arbitre de touche se liguent pour saloper un excellent centre de sa part, l’un avec un raté, l’autre avec un hors-jeu signalé aussi invraisemblables l’un que l’autre.

D’après BeIn Sport, un hors-jeu de Thauvin a été sifflé sur cette action (qu’il a au demeurant salopée). Je donnerais cher pour savoir qui des commentateurs ou de l’arbitre assistant ont picolé.

Faute d’aggraver le score, le match est plus qu’indécis tant Bastia, sans dominer, fait cependant souffrir notre défense. De son côté, Bafé Gomis soigne sa réputation de bon garçon défenseur des traditions : ayant noté l’absence d’Alessandrini et Cahuzac, il se charge lui-même de faire partir le match en couilles d’une adorable semelle sur Peybernes qui venait de lui coller un petit-pont – ce dont on peut concevoir que Bafé en tire une légère vexation. L’arbitre ne sanctionne le geste que d’un carton jaune, décision interprétée par les Bastiais comme le double zéro que la Reine attribue à James Bond : le permis de tuer.

Le Sénateur vous salue bien.

Grâce à Bafé, nous voici donc partis pour dix minutes de contexte® incluant toute la panoplie insulaire : provocations, coups de putes, expulsions du banc et geste que l’on n’hésiterait pas à qualifier d’attentat si seulement son auteur ne s’appelait pas Coulibaly, interdisant de fait tout gag de mauvais goût. L’assassin ne gagne rien, et Maxime Lopez non plus si ce n’est le droit de repartir avec son protège-tibia dédicacé au vissé de 18 façon Ptiluc. Dans cette ambiance, on se demande si le commentaire de BeIn Sport selon lequel « Les Bastiais ont les armes pour revenir » est réellement une métaphore.

La mi-temps s’achève dans un calme relatif, et surtout avec un avantage au score qui ne représente aucune garantie. Le match reprend comme il avait débuté, avec un raclage de slip dès la première minute suite à un tir bien dévié par Pelé. La pause a apaisé les esprits mais n’a pas permis à l’OM de gagner en sérénité. Si nous produisons de belles actions, c’est par intermittence et la défense reste toujours exposée. Imitant Thauvin en première mi-temps, c’est Gomis qui rate cette fois-ci une occasion en or avant d’en être de toute façon pardonné par un arbitre de touche bourré au Cointreau.

Ici, nous confirmons qu’un hors-jeu de Gomis a été sifflé sur cette action (qu’il a au demeurant salopée). Les suspicions sur l’alcoolisme des uns ou des autres se précisent.

 

En revanche, c’est bien une authentique occasion de doubler le score que Bafé manque, en échouant face à la sortie de Leca suite à une ouverture somptueuse de Fanni (si si, la féérie de Noël, tout ça). Garcia dispense notre attaquant de la dernière demi-heure en le remplaçant poste-pour-poste par Sarr, sacrifice conscient d’un point de fixation.

L’OM souffre mais tient, malmené notamment par un Saint-Maximin dont le meilleur compliment qu’on puisse lui faire est qu’il commence sérieusement à nous briser les noix. Signe qu’il y a une limite même aux miracles de Noël, l’OM finit par craquer après avoir sauvé plusieurs tirs on ne sait comment. Un centre trouve ainsi Djiku dans le dos de Sakai. L’attaquant corse se rate comme une bouse, mais ce faisant surprend Yohann Pelé. Saint-Maximim est plus prompt que lui et Diarra pour récupérer et adresser un nouveau centre pour Djiku, toujours aussi laid mais surtout toujours aussi dominateur du duel contre Sakai : le ballon décrit une sorte d’arabesque vomitive et finit au fond (1-1, 83e).

L’on se fait alors une raison en se disant que l’égalisation est méritée, et que ce nul à l’extérieur n’est pas un si mauvais résultat pour peu qu’on arrive à le conserver. Saint-Maximin a cependant la bonne idée de se blesser et de priver ainsi l’effectif bastiais des deux-tiers de sa qualité footballistique dans les dernières minutes.

Njie entre à la 88e minute. Pour autant, Thauvin ne renonce pas à y croire et se bat comme un diable pour transformer en corner une remise infâme de Sarr. Mal renvoyé, le coup de pied de coin aboutit justement à Florian, dont la frappe immonde fuse parallèlement à la ligne de but. Mais comme en ce moment rien de mal ne peut nous toucher, le ballon traverse la défense pour aboutir à Njie, laissé seul et qui platdupiedsécurise sans que le ballon ne soit dévié par l’un des nombreux joueurs présent sur la trajectoire (1-2, 91e). Comme si cette victoire sur un but affreux à la 91e ne suffisait pas, Clinton se permet aussi de chambrer un Furiani silencieux. Que demander de plus… des pleurnicheries bastiaises ? Allez, c’est Noël, on vous en donne aussi. N’en jetez plus. Adonnons-nous à ce bonheur sans limite, il sera toujours temps de parler de nos faiblesses.

Le test de la ligne droite ne laisse plus de place au doute : ce sont bien les arbitres qui ont réveillonné en avance.

 

Les joueurs

Pelé (4-/5) : Réagit au raté de Djiku avec la même vivacité que le clergé face aux accusations de pédophilie, ce qui entache à peine une performance – encore – de grande qualité.

Rekik (2+/5) : L’école Rod Fanni du « je me place comme un vier mais je rattrape tout en sautant sur tout ce qui bouge. » Sans être expert en probabilités, il m’étonnerait que la stratégie soit viable sur un long terme.

Rolando (2+/5) : Plus sobre que les deux olibrius qui l’encadrent, mais au bout d’un moment on sera bien amenés à se demander s’il s’agit réellement d’un signe de maîtrise.

Fanni (3-/5) : Comme énoncé plus haut, il parvient en ce moment à rattraper toutes ses conneries, et même joliment, parfois. J’en viens à penser qu’il place tout sur un compte-épargne-cagades, espérons juste qu’il n’y ait pas trop d’intérêts le jour où il le soldera.

Sakai (2+/5) : Toujours la puissance offensive qu’on lui connaît, mais sur le plan défensif nos adversaires ont hélas remis en évidence la manière de le traiter : en lui rentrant dedans. Hiroki s’est montré solide au duel comme une Japonaise tentant de faire Saint-Charles – Vieux-Port par le boulevard d’Athènes avec 1000 euros en liquide sur elle.

Vainqueur (3/5) : Pas d’exploit mais une présence bienvenue, et puis de toute façon c’était à André-Frank de faire le spectacle.

Zambo Anguissa (3+/5) : Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais s’il avait tenu tout le match sur le rythme de la première mi-temps, on aurait eu droit à l’avènement d’André-Frank comme homme du match trois jours après Sakai. Jouez Zambois, résonnez musettes.

[Note de la rédaction : il n’y a pas une trêve en fin d’année, normalement ?]

Lopez (3+/5) : Le premier match à Bastia pour un jeune joueur, c’est comme le premier viol d’indigène pour un appelé dans les troupes coloniales. Ca vous forge un homme. Eh bien non seulement Maxime a montré qu’il avait du poil, mais il a même tenu à prendre son carton jaune pour découpage de Bastiais. La marque des vrais.

Diarra (79e) : Et bon bout d’an, si on ne se revoit pas.

Thauvin (3/5) : Pas toujours heureux, mais son rôle sur le deuxième but sauve son match (on ne parle pas tant de sa passe décisive involontaire que de son acharnement à conquérir ce dernier corner, communsymbole de « je ne m’arrêterai pas tant qu’on ne les aura pas mis bien profond ».)

Cabella (2/5) : Pas de quoi faire l’hélicobite à Saint-Victor en chantant Coupo Santo, mais on soulignera tout de même son implication dans les tâches défensives.

Njie (88e) : Un amour d’entrée tardive qui met les adversaires au fond du seau. C’est si bon, que l’on regrette d’autant plus qu’il n’ait pas réussi à faire de même contre Lyon en début de saison.

Gomis (3-/5) : Forcément, quand le but vient AVANT les actions vendangées, c’est la déception qui prédomine.

Sarr (63e, 2/5) : De bonne volonté à un poste de fausse-pointe-électron-libre, mais il a peaufiné ses passes comme un fonctionnaire municipal peaufine ses dossiers le 23 décembre à 15h30.

 

L’invité zoologique : Allan Saint-Jacquesimin.

La coquille Saint-Jacques, dite Pecten maximus : si on lui permet d’ouvrir sa grande bouche, c’est uniquement pour mieux lui sortir les gonades et les bouffer sur une table de fête. Le mollusque est donc bien l’invité approprié pour notre pèlerinage annuel en terres de folklore.

– Les autres : Rien à dire sur eux. Désormais, à chaque fois qu’ils tenteront de prendre la parole, la seule réplique sera : « Vous vous êtes fait calmer par Clinton Njie ».

– Les images : On s’en lassera moins que des rediffusions de Sissi.

Le classement : Sixième, de quoi passer les fêtes au chaud en attendant d’en savoir plus sur notre potentiel réel.

– La page abonnement : Pour que vive l’Alterfoot cananal historique.

– Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook et sur Twitter. Travail d’équipe de Didier A. et Homerc pour emporter ce concours zoologique d’hommage à l’élégance française.

 

Et surtout n’oubliez pas, même pendant les fêtes, sachez consommer l’alcool avec modération.

Bises massilianales,

Blaah.

10 thoughts on “Bastia-OM (1-2), La Canebière académie calme

  1. Puisque la trêve arrive, je dois te faire part, cher camélidé, de ma profonde joie de te suivre depuis l’année dernière. Réussir à nous faire attendre chaque lendemain de match perrave afin de profiter de 5 minutes de lecture (CINQ MINUTES), il n’y a pas grand monde qui réussit ça. Même Pascal Praud ne me fait plus le même effet, mais il a changé (sauf pour les organes, lui). Alors essayons de ne pas lancer 2017 sur une fausse note, ne t’étouffe pas avec ta dinde de noël fourrée aux cacahuètes flambées au pastis et veille à nous préparer sereinement à l’avènement de saint Romain, qui se préparer à crever l’écran en 2017 (littéralement).

    Sinon, il y a une coquille dans la note de Fanni : « énoncé ».

  2. J’ai suivi le lien du twitter de bastia, je crois que j’ai jamais lu le mot fils de pute, c’était édifiant

    1. N’utilisant jamais ou peu Twitter je reste toujours effaré par le nombre d’insultes jamais censurées ou effacées, truc de fou, ça me fait penser aux gars qui insultaient la gendarmerie sur le post qui annonçait la fermeture de Zone de téléchargement.

  3. Je me joins à l’autre dromadaire pour féliciter l’auteur de ces lignes hebdomadaires qui sont devenues un passage obligé de mon début de semaine.

    Et quelle belle plume pour André-Frank !

  4. L’année s’achève de bien meilleure manière qu’elle avait débuté, la routourne a finit par tourner et rouler sur la tronche de ces horribles bastiais. Il y encore quelques semaines cet OM se serait laissé piétiner mais l’équipe d’hier est restée solidaire dans le combat pour aller chercher la victoire au courage et avec un soupçon de réussite, celle-là même qui nous avait fuit depuis une saison et demi. Bravo à Rudi Garcia qui a trouvé une utilité à André-Franck, c’est peut-être là sa plus grande réussite. Gérer le cas de Diarra de cette façon est un excellent message pour l’ensemble du groupe. Et si celui-ci ne trouve encore une fois cet hiver aucune destination répondant à ses conditions, il pourra de nouveau nous rendre de grands services sur la seconde partie de saison. L’espoir renaît, il est là mes aïeux, nous avons retrouvé la foi. Décidément tout va vraiment très vite dans le football…

  5. « Hiroki s’est montré solide au duel comme une Japonaise tentant de faire Saint-Charles – Vieux-Port par le boulevard d’Athènes avec 1000 euros en liquide sur elle. »

    Messieurs dames, il y’a du génie dans cette plume

  6. c’est pas vrai, Jean Rochefort ne mourra jamais. Comme acte de résistance, j’ai décidé de lire la totalité de l’acad’ avec sa voix, c’est bien fait.

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