Le onze anal historique du FC Nantes

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Après les médaillons, les rondelles.

Le Onze anal


Entrainé par Jean-Marc Furlan selon un schéma tactique dégueulasse en 4-1-2-3 (bah oui il y a tellement d’attaquants à caser…)

Présidé par Jean-Luc Gripond

Gardien

Rondelle d’or

Vladimir Stojkovic (2006)

Précédé d’une solide réputation, Vlad’ arrive en août 2006 pour remplacer Mickaël Landreau. Il repart en décembre de la même année suivi par plus de casseroles qu’un membre de l’UMP. En 10 matchs, il aura tout (mal) fait, multipliant les fautes de mains, de pieds, les envolés aériennes dignes d’un oiseau mort et les dégagements moisis. 4 ans et 6 clubs différents plus tard, il n’a toujours pas réussi à s’imposer si ce n’est en équipe nationale serbe où il est bizarrement titulaire (mais où il se fait tabasser par ses propres supporters qui ont du comprendre l’arnaque).

Rondelle d’argent

Fabien Barthez (2007)

Arrivé en catastrophe pour suppléer Vlad’, Rudi Roussillon, président d’alors, le présente comme le sauveur, « le leader qui fait défaut à l’équipe ». S’en suivront des performances greenesques, un savatage en règle sur Payet à l’entrainement, un csc gaguesque contre Sedan, une simulation de blessure puis une simulation d’altercation. La classe internationale quoi…

Rondelle de bronze

Jean-Louis Garcia (1991-1995)

Il ne doit sa rondelle qu’à la malchance. En 1995, en quart de finale aller de coupe d’Europe contre le Bayer Leverkusen, et alors que le FCN survole le foot français, tout le monde voit les canaris aller au bout de l’épreuve. C’est sans compter sur la mouise : Marraud, Casagrande puis Loussouarn se blessent. Ne reste plus que Jean-Louis…à la retraite depuis 2 ans et alors entraîneurs des gardiens ! Résultat : 5 pions dans la face, tous plus ridicules les uns que les autres. Nantes ne gagnera jamais la coupe d’Europe. Et ça, c’est la faute de Jean-Louis Garcia.

Rondelle en chocolat

David Marraud (1986-1996) et sa spéciale « je lève les bras pour dire que ca passe à côté…à bah non en fait », du coup on est content quand il arrive ça.

Défenseurs centraux

Rondelles d’or

Michael Gravgaard (2008-2010)

Surnommé « Air Force » au pays, le danois débarque en 2008 pour être le nouveau patron de la défense jaune et verte. Ses performances cataclysmiques donnent l’impression qu’il joue en chaussettes et l’écartent rapidement du onze type. Il est prêté à Hambourg où il réalise le tour de force d’être encore plus mauvais. « Air Farce », souffrant d’une arthrose chronique au pied est déclaré inapte à la pratique du football et doit arrêter sa carrière en 2010. Ca faisait déjà deux ans qu’on avait deviné l’escroquerie.

Loïc Guillon (2003-2009)

Malgré son charisme de moule asthmatique et sa tête de communiant prépubère, il aura joué près de 150 matchs avec le FCN et même été capitaine en début de saison 2006. Choix par défaut, il n’aura jamais réussi à s’imposer que ce soit en L1 ou L2, et coule actuellement des jours heureux avec son compère d’antan Pascal Delhommeau à Vannes, club au grand sens de l’humour. Anal bien sûr.

Rondelles d’argent

Douglas Ferreira dit Douglao (2008-2009)

Oh la belle trouvaille que voilà ! Arrivé (via visionnage de DVD) en provenance du Rio Claro FC, obscur club de troisième division brésilienne, il a éclaboussé la Beaujoire de toute sa classe. À son arrivée Claude Robin déclare : « il est capable de tout faire avec un ballon ». Il est surtout capable de faire n’importe quoi. 4 matchs suffiront à révéler l’arnaque. « Dugland » partira vendre son « talent » en Grèce, à Kavala, véritable club anal à lui tout seul.

Julio César Caceres (2004-2005)

En 2004, les recruteurs nantais pensent encore que leur réseau en Amérique du sud va leur dénicher la perle de demain. Débarque alors ce beau bébé paraguayen. Résultat : 7 matchs, une pointe de vitesse digne d’un paresseux unijambiste et un flop retentissant. Multi-prêté (4 clubs en deux ans) il s’est depuis bien repris et a entre autre participé à la Coupe du Monde 2010 avec l’équipe paraguayenne.

Rondelles de bronze

Eddy Capron (1990-1997)

Trimballé un peu partout (à droite, à gauche, au centre, sur le banc, dans les tribunes, à la cafet’) Eddy aura été le fer de lance de ce qu’on appelle le « remplaçant polyvalent » : peut jouer partout, mais n’est vraiment bon nulle part. Très bonne inspiration des dirigeants qui le refourgueront aux voisins du Stade. Roazh doit s’en souvenir…

Jean-Jacques Pierre (2005- ?)

Un onze anal sans Jean-Jacques Pierre c’était juste pas possible. Et on a peut être pas encore tout vu…

Rondelle en chocolat

John Gope Fenepej (1999-2002), Adriano (2006)

Latéral droit

Rondelle d’or

Éric Cubilier (2006-2008)

Coco serait curieux de voir dans combien de onze anal il va finir… De Lens à Monaco en passant par Paris et Nice, on doit tous garder de « grands souvenirs » du « Cubi ». Ses performances ultra-régulières (variant au maximum d’exécrables à innommables), lui vaudront un très joli licenciement pour faute grave en 2008. Aigri, il déclare n’avoir apprécié ni la région, ni les gens du coin. On le rassure, les sentiments sont réciproques.

Rondelle d’argent

Guillaume Norbert (2005-2008)

(Dé)Formé chez Tonton Arsène, il arrive en 2005 chez les canaris pour 4 ans et 24 apparitions seulement. Titulaire incontesté dans l’équipe médicale néanmoins où Il était plus compétent que le kiné tellement il fut blessé. Ce sera l’homme d’un match : touché par la grâce, il explose l’OM à lui tout seul en septembre 2006. À part ca ? Rien.

Rondelle de bronze

Guillaume Moullec (2007-2010)

Affectueusement surnommé « La Moule », Guillaume fit tout ce qui était en son pouvoir pendant ses 3 saisons sous le maillot nantais pour justifier son AOC (Appellation d’Origine Catastrophique). Sévit maintenant à Clermont.

Latéral gauche

Rondelle d’or

Alexander Viveros (2004-2006)

Nantes croyait avoir tiré le gros lot avec cet international colombien. Pas faux : ailier gauche sans vitesse ni technique mais avec une forte surcharge pondéral. C’est bien simple, on aurait dit Darcheville qu’aurait bouffé Ronaldo. Ses tentatives de courses vers l’avant ponctuées d’un replacement au petit trot puis d’une engueulade de son défenseur central reste dans les mémoires du public de la Beaujoire. Retour au bercail 2 ans et 3652 Big Mac plus tard avec l’impression que même Ronald Mc Donald aurait fait mieux à son poste. Viveros : un vrai bide.

Rondelle d’argent

Jean Hugues Ateba (1997-2004)

Dans la famille des latéraux techniquement handicapés demandez Jean-Hugues ! En provenance du club des « Brasseries du Cameroun » (on aurait du se douter remarquez), son plus beau geste reste son départ au PSG. Désireux de trouver du temps de jeu car barré par Armand au FCN, il signe au PSG pour devenir la doublure…d’Armand qui vient lui aussi de signer dans le club de la capitale ! En tout cas merci Vahid ! Il fait aujourd’hui partie de l’effectif de l’Atromitos Football Club, en Grèce.

Rondelle de bronze

Mario Silva (2000-2001)

Venu de Boavista pour être le titulaire à gauche, il se fait rapidement supplanter par un joueur inconnu venu de National (Sylvain Armand). Il faut dire que ses performances de début de saisons sont à faire saigner le nez et les oreilles Il est très vite réexpédié avec ses parpaings au pays des maçons. Il joue actuellement au club chypriote de Doxa Katokopias (sympa ce petit tour d’Europe des clubs de merde…).

Rondelle en chocolat

Rémi Maréval (2007-2010) et ses buts de fous (ses performances de fous aussi…) ici et ici

Milieu centre

Rondelle d’or

Julio Olarticoechea (1986-1987)

Un an après l’arrivée de Burruchaga, qui a été un franc succès, le FCN se paye un autre champion du monde : Olarticoechea débarque à Nantes pour tout péter (un peu comme si Auxerre se payait Xavi aujourd’hui). Un an après il est viré à coups de pied dans le cul au vu de performances indignes de son statut. Complètement paumé sur le terrain, à croire qu’il s’est trompé de sport, il ne mettra pas un pied devant l’autre de la saison. Un flop monumental à la hauteur des attentes suscitées.

Rondelle d’argent

Nourdin Boukhari (2006-2007)

Le marocain frappe d’entrée les esprits : pour son 1er match à La Beaujoire contre Lyon, il ouvre le score d’un maître coup franc des 30 mètres face à Greg « Il la sort » Coupet. Ca n’empêchera pas la défaite 3-1, comme un symbole. La suite de la saison est un calvaire. Bien que pas dégueu techniquement, il semble complètement se foutre de ce qui se passe quand il n’a pas le ballon, son replacement défensif étant aussi efficace que onze brésilien réunis. Très vite mis au placard, alors qu’«un pied gauche comme ça, ca se trouve pas sous le pied d’un cheval » dixit son entraineur Georges Éo, il est prête à Alkmaar dès la fin de saison. Moisit aujourd’hui au Wisla Cracovie.

Rondelle de bronze

Imed Mhadhbi (2005-2007)

Arrivé de l’Étoile sportive du Sahel, il impressionne tout de suite par son endurance hors du commun. Complètement carbo au bout d’une mi-temps, assuré d’être battu par Gregory Lemarchal aux 100 mètres, il est aussi utile qu’un Julien Rodriguez version OM 2008-2011. Dhorasso avant l’heure, il est gentiment invité à se refaire une santé en équipe réserve, ce qu’il refuse. Il ne jouera plus un seul match.

Rondelles en chocolat

Johnny Mölby (1991-1992), Gilles Yapi-Yapo (2004-2006), Alioum Saidou (2006-2007)

Milieu offensif gauche

Rondelle d’or

Stefan Babovic (2008-2009)

Affublé de la base line « Le Maradona des Carpates »ou « Le Messi des Balkans » à son arrivée, c’est peu dire qu’on attendait beaucoup du bonhomme. Choucou de Voldemort K., il aligne les matchs indigents et les prises de têtes avec ses coéquipiers. Plus précis pour briser la mâchoire d’Abdoun d’un high-Kick foudroyant lors d’un entraînement que pour trouver la lunette des cages adverses ou faire un centre ne serait-ce que potable. 2 ans de n’importe quoi conclus par un bilan pire que dégueulasse : aucun but en 32 matchs. Finalement c’était juste « La grosse merde de Belgrade ».

Rondelle d’argent

Marek Heinz (2007-2008)

Incapable de s’assurer une place de titulaire alors que le club vient de descendre en L2 et de le récupérer à Saint-Étienne, le tchèque passera plus de temps sur les terrains de la réserve que dans l’équipe A. En plus il avait une gueule d’assassin d’enfants à mains nues… Il joue aujourd’hui au Kapfenberger SV (oui c’est un vrai club).

Rondelle de bronze

Olivier Quint (2001-2006)

Nantes pense avoir réalisé le coup du siècle en signant celui qui fait partie du gang sedanais (si, si, rappelez-vous Deblock, Elzéard, Sachy, Montero…) qui déchire tout à l’époque en L1. Raté. Il alignera les perfs insipides et les courses dans le vide. Coup dur en 2004 dans un match contre Lille, où il ose un truc de fou : un passement de jambe. Et là, c’est le drame : rupture des croisés. Il ne s’en remettra jamais et prend sa retraite en 2006. En 2010, il se décide à retrouver les terrains en tant que joueur amateur dans l’équipe de l’AC Chapelain, équipe qui évolue en DSR. Et si c’était ça son vrai niveau ?

Rondelle en chocolat

Aurélien Capoue (2004- ?)

Milieu offensif droit

Rondelle d’or

Hassan Ahamada (1999-2002 et 2003-2005)

Formé à Brest puis à Nantes, le petit Hassan réunit un cocktail explosif : un faux air de Ronaldo mais des pieds carrés et une technique en bois (ou l’inverse). Résultat : 14 buts en 10 ans d’une carrière qui le mènera ensuite de Belenenses à Hatta Club, en passant par Chateauroux. Laissera quand même son nom à la postérité pour un mouvement technique appelé la « Ahamada » : « j’accélère le long de la touche, je pousse trop mon ballon, 6 mètres. »

Rondelle d’argent

Christian Wilhelmsson (2006-2007)

Encore un annoncé comme une star, une vraie. Et bah on n’a pas été déçu du résultat… L’ailier et international suédois joue sa diva, prend les surfaces adverses pour des piscines et ne jouera finalement que 13 matchs sous le maillot canaris. Son départ ne laissera des regrets qu’aux coiffeurs et gérants de boites de nuit nantais. Prêté successivement à la Roma, Bolton et La Corogne, il erre aujourd’hui sur les terrains d’Arabie Saoudite. Finalement, le seul point positif chez le scandinave, c’était sa femme, Oksana Andersson.

Rondelle de bronze

Jaouad Zaïri (2007)

En janvier 2007, Nantes va mal, très mal. Pour remédier à cela le bon président Roussillon offre aux supporters un magnifique package Barthez-Pieroni-Zaïri. C’est Noël après l’heure à la Beaujoire ! Gracieusement prêté par Boavista, Zaïri lui jouera le rôle de l’huitre. Au bout de 8 matchs dignes d’un vieux mollard scotché à la ligne de touche, Der Zakarian se rend compte de l’arnaque et le dégage de l’équipe. Trop tard pour l’indigestion.

Attaquants

Rondelles d’or

Ariza Makukula (2002-2003)

Ariza (je te veux, si tu veux de moi), déménageur portugais d’1 mètre 90 pour 90kilos, débarque à la Jonelière en 2002.Une saison à 18matchs et 1 but où il trouva plus souvent les ramasseurs de balles que la lucarne grâce à la seule technique qu’il maîtrise : « j’envoie un gros coup de godasse dans le premier ballon qui passe ». Ce roi du ball-trap, préféra expliquer que « le système de jeu n’est pas adapté à ses caractéristiques ».Remplacez « système de jeu » par « football ». Pratique aujourd’hui à Manisaspor.

Robert Gadocha (1975-1977)

Au sortir d’une coupe du Monde 74 très réussie où il est cité dans le onze type, le polonais suscite la convoitise des plus grands clubs européens. Mais c’est finalement le FCN qui décroche la timbale, au prix d’un feuilleton à rebondissements avec la fédé polak qui n’autorise pas ses joueurs à quitter le pays avant l’âge de 30 ans ! Après d’âpres négociations vodkaesque, Gadocha et sa moustache débarque à Nantes et débute la saison sous ses nouvelles couleurs contre Lyon. Le club rhodanien, qui n’est pourtant pas encore dirigé par Aulas à l’époque, est déjà un poil pointilleux sur le règlement et porte réclamation sur la validité de sa licence. Gadocha s’en moque, joue et termine le championnat en inscrivant 3 buts en 7 matches. La prochaine saison s’annonce prolifique. Or, nada. Malgré 29 matchs, Bob a du mal à s’imposer et intégrer le jeu à la nantaise et subit la jalousie de ses coéquipiers dégoutés de son salaire mirobolant. Il ne claque que 3 pauvres buts comme la saison précédente mais avec un temps de jeu beaucoup plus conséquent. Il atterrit très vite sur le banc puis est reclassé dans l’équipe réserve : « quelle tristesse de l’avoir vu évoluer en 3ème division alors qu’il avait été l’un des meilleurs de la dernière coupe du Monde ! » dira Coco. Dégouté, Gadocha partira s’enterrer aux Chicago Sting.

Alioune Touré (1995-2001)

Formé à l’INF puis à Nantes, Alioune a quand même un palmarès pas dégueu (champion de France et de First Division, 3 coupes de France, 1 championnat d’Europe Juniors), un cv correct (Nantes, Manchester City, PSG), mais ce fut un bide partout où il passa avec sa technique qui pique les yeux et ses frappes dévissées. Pour tous les nostalgiques de ses longues chevauchées et de son adresse légendaire, vous pouvez le retrouver sur les terrains du Paris FC. Dépêchez vous quand même, aux dernières nouvelles le club tentait de s’en séparer…

Rondelles d’argent

Shiva Star N’Zigou (1998-2005)

Vendu comme LA star de demain, le « Georges Weah de la Jonelière », Shiva Star ne confirma jamais tous les espoirs placés en lui. Trop de pression (au contraire de Coco et des Gros membres) ? Trop de ratés improbables devant les cages adverses surtout. Son chemin de croix continuera à Gueugnon et à Reims pour finir en D3 belge, au Royal Excelsior Virton.

Florin Bratu (2004-2005)

À son arrivée à Nantes, il est annoncé par Loic Amisse comme « un mélange de Djibril Cissé et de David Trezeguet ». 2 buts en 13 matches plus tard, il valide la comparaison grâce à la technique du premier et la vitesse du second. Joue maintenant au Litex Lovech en Bulgarie.

Javier Mazzoni (1996-1997)

À 10 MF le Javier, ca fait cher la queue de cheval ! Même Rocco n’a pas un cachet de ce montant là !

C’est en tout cas à un vrai spectacle de bourrin auquel aura habitué l’argentin, amicalement surnommé « Le tracteur » par les habitués de la Beaujoire.1 but en 19 matchs. Merci. Au revoir.

Rondelles de bronze

Roman Kosecki (1995-1996)

International polonais, Roman Kosecki arrive à Nantes précédé d’une assez bonne réputation depuis ses passages par Galatasaray et l’Atletico Madrid notamment. Une réputation qu’il va s’attacher à salir match après match du haut de son mètre 72 et dans son style si particulier, tête baissée, les yeux rivés sur le ballon. 48 matchs et 5 buts plus tard, il est refourgué ni vu ni connu à Loulou « la bonne poire » Nicollin. En fin de carrière, il marquera l’histoire de la MLS en étant le premier buteur des Chicago Fire.

Nenad Bjekovic (1996-1997)

En 1996, le moins que l’on puisse dire c’est que les recruteurs nantais ont eu le nez creux. Ouédec et Loko partis, 3 nouveaux attaquants débarquent : Javier Mazzoni (voir plus haut), Adel Sellimi (voir plus bas) et Nenad Bjekovic (fils de Nenad Bjekovic, un des plus grands buteurs de l’histoire de l’OGC Nice). Un grand chelem de la nullité qui amènera Coco (le vrai), dès l’automne, à aligner N’Doram en seul attaquant ! Nenad, acheté à l’OM alors en L2, se contentera d’1 but en 11 bouts de matchs. Comme quoi le talent n’est pas héréditaire.

Diego Bustos (1998-2000)

Si ses débuts sont prometteurs, l’argentin rétablit très vite la vérité. C’est une buse, une vraie. Sa seconde saison est un calvaire, marquée par son handicap technique et ses roulades dans l’herbe ou par-dessus les panneaux publicitaires. Son épopée nantaise s’achève sur un chiffre rond : 23 matchs, 0 but. Finira sa carrière de merde en Argentine, à Lanus. Comme un symbole.

Rondelles en chocolat

Pierre Yves André (2001-2003), Victor Bonilla (2001), Fouad Bouguerra (2003-2006), Alain « la Carpe » Caveglia (2000), Sergio Comba (1999), José Luis Dalmao (1992-1993), Gaetano Giallanza (1997-1998), Dragan Jakovljevi? (1989-1991), Ivan Klasnic (2008-2010), Samba N’Diaye (1997-1999), Dennis Oliech (2005-2007), Luigi Pieroni (2007), Adel Sellimi (1996-1998), Samson Siasia (1993-1995), Patrick Suffo (1995-2000)…

Statistique rafraichissante : à eux 24 tous ces sympathiques attaquants ont marqué la bagatelle de 68 buts en 583 matchs ce qui fait une moyenne de 0,12 buts par match !

Les actions anales

(avec Gravgaard et Douglao en guest star)

24 thoughts on “Le onze anal historique du FC Nantes

  1. Vraiment très bon. Rien que pour la liste des clubs où sont actuellement ces artistes (ou où ils ont fini). Et aussi pour la réapparition du nom de Victor Bonilla. Putain Victor Bonilla…

  2. La paire Gravgaard – Douglao est un modèle de complémentarité, bravo.

    Ca pique les yeux les actions anales (surtout autour de 1 minute, on n’ose croire qu’il s’agit du même match contre Lorient).

  3. La Ahamada est répandue de nos jours.

    La stat en conclusion, c’est la petite olive aspirée analement qui va te bloquer ton transit pendant une semaine. Nickel. Encore bravo pour ce taf.

  4. Eh bien, les malheureux fans du FC Nantes ont vu passer un nombre de buses, aveugles et autres culs-de-jatte assez impressionnant.

    Magnifique onze anal. Plusieurs fous rires au programme (ceci dit, avec une équipe pareille, ce n’est pas difficile de se marrer).

  5. Le pire dans cette statistique, c’est pas d’avoir 24 attaquants anaux dans votre histoire, c’est de leur avoir laisser plus de 20 matchs chacun en moyenne avant de s’en rendre compte!

  6. Haaaa enfin. Depuis le temps que j’attendais ce onze de rêve. Ma deuxième équipe préférée après le onze mondial rennais historique. Que de grands moments de bonheur tu m’as rappelés, Coco ! Merci.

  7. Ah le choix a du etre difficile pour la rondelle d’or .. Y avait du potentiel à chaque poste … C’est bizarre, la plupart sont issus du recrutement des 10 dernières années, comme un symbole.

    Alonso, notre brésilien qui n’a jamais joué, quel régal.

    Et la vraie Ahamada c’est : Je cours avec le ballon, j’entre dans la surface, je me prends les pieds tout seul, je tombe et je récolte un carton jaune pour simulation : COLLECTOR !

    Non et puis pour les actions anales, y avait quand même Heurtebuse dans les buts … Pas un mauvais garçon … Bon il manque aussi Willy Grondin au poste de gardien par la même occasion !

  8. Je constate que bon nombre de joueurs sont parmi ceux de ces dix dernières années, bien triste ce déclin subit du FC Nantes.

  9.  » on aurait dit Darcheville qu’aurait bouffé Ronaldo.  »
    « Roussillon offre aux supporters un magnifique package Barthez-Pieroni-Zaïri. C’est Noël après l’heure à la Beaujoire !  »
    Enorme. En fait tout le onze est énorme, . Quelle rigolade. Mais zut, je suis bien triste pour vous, supporters canaris !

  10. Excellent ! Bravo !

    les supporteurs historiques du FCNA Via FCN ne peuvent que retrouver de grands souvenirs dans chacun des matchs où ces magnifiques athlètes ont fait preuves de leur spectaculaire talent !

    Encore bravo !

  11. Ha elle est loin l’époque du beau jeu à la Nantaise…très beau travail Coco, tu nous as sorti une belle brochette de peintres! Kita en président de ce onze anal ne serait pas mal non plus, il est le principal responsable de ce qu’est le FCNA aujourd’hui et nombre de joueurs cités ont travaillé sous son ère…10 ans que ce club est en crise, à tel point qu’il en a perdu son identité.

  12. POURQUOI les trois kart des joueurs sont des joueurs recents du fcn dans ton onze anal?????
    dans les annees 80 yen avait pas des joueurs pourris??
    dans les annees 90 non plus??etc
    CELA MONTRE BIEN QUE L’OBJECTIVITE EST ARCHI LIMITE DE CE TRUC c’est trop facil de faire sa et abdoun il y est pas dans le onze anal???c’est bizarre sa car apres avoir crache sur babovic il meriterait le meme sort d’autant plus qu’il n’a jamais ete exeptionnel au fcn!

  13. Arreter de prendre en consideration ces betises c’est un bloggeur du diamanche qui a fait sa comem vous et moi aurait pu en faire un tout different. A la papelera!

  14. Oui, mais le tien aurait été bourré de fautes d’orthographe. Donc désagréable à lire.
    Et vu ton sens de l’humour apparent… Très désagréable même.
    Bonne journée.

  15. Cher M. Kwemard,

    pour répondre à vos interrogations :
    « POURQUOI les trois kart des joueurs sont des joueurs recents du fcn dans ton onze anal????? »
    en dehors du fait que je connais aucun joueur faisant régulièrement du karting à Nantes, je rappelle que ces dernières années le FCN a été relégué 2 fois en L2 (donc ce n’est sans doute pas étranger au fait qu’à l’époque les Wilhelmsson et autre Boukhari avaient un niveau de jeu proche d’un clonage entre).

    Pour rappel :
    années 80 >>> 2 titres + 3 secondes places + 1 finale de coupe de France
    années 90 >>> 1 titre + 2 coupes de France
    années 2000 >>> respectivement 10e, 9e, 6e, 17e, 14e, 20e, 2e (L2), 19e, 15 (L2). C’est moche non ?

    « dans les annees 80 yen avait pas des joueurs pourris??
    dans les annees 90 non plus??etc »
    Si : Olarticoechea, Capron, Marraud, Ateba, Mölby, Siasia, Jakovlevic, Dalmao, Ahamada, Bustos, Mazzoni… enfin tous ceux cités plus haut quoi. Je vous propose même Gadocha dans les 70’s.

    « A la papelera » (ca doit vouloir dire a bientot en tahitien non ?)

  16. oups…
    « …proche d’un clonage entre un Stéphane Dalmat en soirée et une huitre dépressive »

  17. Putain j’avais oublié mon ancien partenaire Nenad Bjekovic.
    Je remercie pas Coco pour ce rappel fulgurant…

    Sinon bien rigolé, pas un peu sadique le Coco riche castillan (cocorico ahahahah. Quoi? Bon oui, pardon) cf la vidéo de Marraud.

  18. Yop, belle brochette. Je voudrais être optimiste mais je crois que le pire est encore à venir. Dans une vie antérieure, on a du envahir la Pologne. ça se paie.

    A propos du 11 anal, c’est vrai que parfois, on se demandait si Bud picolait pas un peu en supervisant les éventuelles recrues.

    En fait je le soupçonne de ne jamais avoir bité un mot de ce que disait Coco.

  19. Drôle et triste à la fois !

    J’ai quand même un petit faible pour Giallanza qui aura au moins suscité beaucoup d’espoirs pour tous les jeunes attaquants nantais qui rêvaient de devenir pros…

    Il a en plus eu le mérite d’être discret tout le temps, sur le terrain mais aussi en dehors, à la différence des Boukhari, Babovic, Wilhelmsson ou encore Klasnic.

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