Paris SGEL / AS Maunaqueau (4-1) – La Porte de Saint-Cloud Académie met de la magie dans l’air

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Fallait appuyer ?

Salut les cocobohèmes,

 

Nous revoilà pour la finale de la coupe de France 2, compétition factice créée par le Grand Orient de France pour diffuser du football sur ce qui reste de la télévision publique. Et pour cette édition du trophée Point P, les hauts dirigeants avaient mis les moyens dans les petits plats. Enfin, quelque chose comme ça. Après Saint-Denis l’année dernière, le « Alonzo Tour » déposait en effet ses valises à Lyon pour une date exceptionnelle, dans le magnifique outil de Sa Sérénissime Majesté. L’empereur OLassien accueillait pour l’occasion ses homologues français et monégasque en tribune Wifi.

Tout était fait pour que le spectacle soit une franche réussite, sur et en dehors du terrain. Après la folle aventure musicale de l’an passé, la programmation retrouvait ses racines moustachiennes d’antan avec le DJ-set d’un jeune artiste qui a su mettre l’ambiance dans l’arène ultra connectée.

 

 


LA RENCONTRE


 

Après un tel ambiancement, la rencontre en elle-même ne pouvait que dépasser toutes nos espérances. Et ça n’a pas manqué. Premier duel de la rencontre, et déjà un trois contre un pour Ange de Marie, idéalement servi dans le dos de la défense par Super Marco, et qui devait remiser fort sportivement à Julian, son correspondant allemand. 1-0, presque sans coup férir. Les Principautéiens étaient d’emblée étouffés par la maîtrise technique séquanaise, orchestrée par un milieu à trois occupant aussi bien le terrain qu’une division Panzer SS dans l’arrière-pays ukrainien. L’embryon de pressing des biscuits apéritifs au fromage se trouvait rendu totalement inutile par les permutations du trio de PSGEL, offrant toujours des solutions multiples de sorties de balle, ce qui nous valut quelques très belles séquences de relances d’une propreté digne d’un nettoyage de hameau bosniaque. Il n’y a guère que sur coups de pied arrêtés que le danger se faisait sentir sur les cages de notre bellâtre aryen.

Il suffisait de le dire pour que les bières à la grenadine ne sauvent la mise à la demi-heure sur une frappe toute en finesse à l’entrée de la surface. 1-1, je trouve pas de jeu de mots avec le nom du buteur, je laisse la main. La suite de la rencontre ayant été hachée par une multitude de petites fautes, gestes d’humeur et contestations puériles, j’ai préféré m’endormir et rêver d’ustensiles de cuisine.

 

Je me réveillais tout juste pour la somptueuse louche de Verrastylé. À la réception, Cavanini reprenait de volée, au ras du poteau gauche, 3-1. Dans la foulée de ce magnifique but, le guérillero se loupait magistralement sur une belle échappée et une passe en retrait parfaite d’ADM, alors que le but se trouvait grand ouvert pour ses pieds experts.

Le match rentrait alors dans une phase de gestion sans grande difficulté pour les Parisiano-saint-germanois, face à des Monégagas trop émoussés pour tenter quoi que ce soit. PSGEL se permettait même de planter sur un contre rondement mené à la toute fin du temps réglementaire par Angelito qui, après avoir contourné toute la défense côté gauche, remisait pour le barbudo des surfaces, lequel fusillait le goal yougo au point de penalty, d’une demi-volée surpuissante sur la barre. 4-1, la messe laïque était dite et bien dite.

 


LE SOVIET SUPREME© OBEY© CARHARTT© HERSCHEL©


 

K-Trap (3+/5) : Il me fait penser à ce petit blond.

Serjorié (4/5) : Fort comme un Turc.

Prunelle de Quimperlé (4/5) : Bravo le veau.

Ti Amo Silva (5/5) : Même blessé, il vous nique tous, et c’est vous qui payez après.

Levain Kurtzouma (3/5) : C’était un peu facile de le prendre à la louche, quand même, et puis offensivement, par rapport à ses copains, il a été bien mais sans plus.

Motta (4/5) : C’est exactement ce que j’allais dire.

(Remplacé par Lucasinho, pour l’entretenir dans l’illusion qu’il sert encore à quelque chose à part faire des photos de mariage niaiseuses sur la plage)

Adrien Rambo (3/5) : Hmm… Hmmmmm… Hmm ? Restaurant Mexican Food ? Zeb, c’est pas vrai.

SUPER MARCO (5/5) : Juste le jeu, dans sa forme la plus simple et la plus efficace à la fois. Juste le jeu.

(Remplacé par le brave Blaise, pour les quotas)

Angelito de la Vierge (5/5) : Impliqué directement sur trois des quatre buts. Pas moyen de lui faire fermer sa gueule ce soir. C’est pas faute d’avoir essayé, les Monacocos.

JUL (3+/5) : Un p’tit but, mais pas grand chose d’autre, au fond, et puis vite parti, avec ça.

(Remplacé par Ravière, pour la beauté du geste, la vie fera le reste (vous voyez à présent Patrick Montel prendre l’antenne au village olympique, avec sa voix nasillarde, sa chemise mal coupée et ses auréoles sous les bras (désolé)))

Eddy Barbugol (5/5) : Sans parler de son doublé et de sa reprise de volée de toute beauté, le camarade Eddy a tout simplement pesé sur la Principauté de toute sa tignasse humide et grasse, que ce soit par ses appels incisifs ou par ses retours défensifs importantissimes. Ne les écoute pas, mon beau barbudo, et éclaire-nous encore de tes embuscades au TNT.

 

Hydratez-vous, putain,

Georges Trottais

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