City – Leeds (1 – 2) : La Hipster académie maîtrise le disciple

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Le maître qui redépasse le disciple qu’avait dépassé le maître. Ce n’est plus une acad, c’est de la F1

Une victoire acquise à la 91e contre le leader en étant réduit à 10 une mi-temps, ça mérite bien une acad presque à l’heure, non ?
Mais l’acad ne pouvait pas être publiée le lendemain du match non plus, il nous fallait le temps de cuver les nabuccos de Savagnin que l’on s’était enfilés pour fêter cela

César commençait à se faire vieux. Pas vieux vieux genre grabataire, mais vieux. Le souvenir du quadruple triomphe, le souvenir des campagnes victorieuses où il avait écrasé les oppositions aux quatre coins de ce qui deviendrait son empire dataient un peu. Oui, il avait réussi à marquer plus de 100 points il y a trois ans, mais déjà l’opposition fourbissait les armes.

Il y deux ans, ou peut-être étaient-ce deux siècles, César était allé défier l’adversaire dans son antre. Avant de partir de son antre, il avait cherché à établir son plan de bataille. Il avait fait installer le plan de la plaine de Mundanfield, et fait venir ses principaux généraux, il s’était installé sur le divan allongé avec à la main son plus fidèle allié, le cadeau le plus précieux qu’on lui ait jamais fait : le dildo de Cléopâtre.

Petit apparté dans le récit : Depuis que nous avons appris l’existence du dildo de Cléopâtre, La hipster académie (enfin, plus exactement Mandy) s’est mise à la recherche de traces historiques pouvant donner une idée au lecteur de horsjeu.net (mâtin, quel site !) de ce à quoi pouvait ressembler ce fameux dildo. Évidemment, la prééminence ultérieure de l’Église catholique sur l’empire romain a progressivement rendu tabou les pratiques sexuelles les plus courantes, et au fil des siècles il est devenu malvenu pour un homme d’utiliser un dildo. L’Église catholique se voyant comme la continuation de l’empire romain par d’autres moyens, les nombreuses allusions au dildo de Cléopatre ont été caviardées dans les codex qu’elle a conservés. Heureusement pour nous, quelques papyrus ont subsisté aux confins de l’empire, chez les Parthes : Hadrien en effet à offert à Chosroes un certain nombre de parchemins en gage d’amitié au moment de conclure la paix avec eux. L’Orient parthe, sassanaide, ommeyade, abbasside ou ottoman, garderont cette culture de la lascivité plus vivante pendant de très longs siècles. On trouve en particulier, pour le sujet qui nous occupe quelques évocations du dildo de Cléopatre dans les écrits à la gloire des sultans mamelouks en Egypte, qui revendiquent cette glorieuse ascendance pour flatter le sentiment natianal.

Du coup, et bien qu’il faille reconnaître le caractère mythique du dildo dans les écrits mamelouks, la part de vérité qu’ils entre-dévoilent doit donner quelques indications sur l’allure du dildo de Cléopatre. Il semble qu’il s’agisse d’une énorme forme oblongue (étonnant, non ?), bien supérieure aux dimensions couramment admises pour les génitoires humaines (voire Fig 1.), même pour les spécimens les mieux assemblés. (note de Candy : Mandy ne dira jamais d’un mec qu’il est bien monté, à moins qu’elle ne s’en occupe personnellement). Plus étonnant pour notre époque en quête toujours d’efficacité, le dildo semble muni d’une poignée sculptée, afin de faciliter sa préhension (voir Fig 2.). Cette poignée semble en ivoire sculpté d’après les indices éparts. Savoir ce qui est représenté est une gageure. Une hypothèse voudrait que le dieu égyptien antique Min soit représenté, une autre que ce soit Hercule, d’autres encore évoquent Serapis, d’autres un dieu syncrétique de la création, enfin, une hypothèse séduisante (note de Candy : selon Mandy) voudrait que la poignée représentât Iris avec une sorte de gode ceinture antique. Bien que probablement apocryphe, il est difficile de rejeter une telle hypothèse. Enfin, et selon la tradition de l’époque, le dildo était apparemment muni de clochette, afin que les voisins, le quartier, ou les officiels du palais sussent (Fig 3).

Fig 1
Fig 2
Fig 3

Mais revenons à César sur son canapé, le dildo en main et entouré de ces généraux à la veille de la bataille de Mundanfield. Malgré toute l’application qu’il mettait à se masser la prostate avec le dildo, doucement, puis plus violemment et profondément, encore doucement, puis avec des mouvements circulaires, qu’il assigne à la manœuvre un général pour lui poignarder le fondement ou qu’une timide esclave numide à la peau diaphanement dorée – dont la forme du nez lui évoquait quelqu’un – effleure à peine l’engin, rien n’y faisait, le plan génial pour la bataille ne venait pas. Comment disposer ses hommes ? Par quel flanc attaquer ? Quelle division laisser en couverture ? Quelles diversions, quelles fausses pistes suggérer ? Valait-il mieux attirer les fantassins adverses à gauche avant de lancer une charge de cavalerie au centre ? Tout cela, César ne savait pas, alors que son anus n’était plus seulement fumant, il était maintenant couvert de plaies cautérisées.

Le lendemain, la victoire fut acquise au prix d’un grand coup de chatte, (si l’on se souvient de la charge de la cavalerie adverse qui a été stoppée de façon quasi miraculeuse de sa grand-aïeule Vénus (note de Sandy : En prononciation moderne, Vénus se dirait plutôt [vä?ys], ou Varus si l’on devait transcrire les sons en prononciation française moderne). Les troupes des fidèles de la république furent démoralisées par ce coup du sort, et furent finalement vaincues. Comme il devait le dire en conférence de presse d’après match, si d’habitude César se battait pour la victoire, cette fois il dut se battre pour la survie de son slip. Et tous les observateurs ont pensé que son génie tactique s’étiolait.

Le retour aux affaires courantes avait été difficile. Le triomphe ne s’était pas très bien passé. Les soldats, se moquant de son ascendance divine et de l’inefficacité du dildo, avaient pastiché sa célèbre petite phrase, et l’on entendait dans tout Rome désormais « je suis Vénus, j’ai vusse, j’ai vingt culsse ». Alors oui, Cicéron, qui avait déjà compris que le plus grand talent d’un homme était celui de savoir lécher les bons culs avec une ardeur enjouée, le couvrait de louanges, mais César n’était pas tout à fait dupe : si l’orateur manœuvrait habilement, il le faisait pour s’octroyer un petit espace de liberté. César le voyait bien, mais il laissait faire : après tout une bise anale, enfin, disons plutôt se faire rouler une galoche anale, c’est quand même un plaisir d’homme distingué. Les autres sénateurs, ne voulant pas être en reste, le rejoignirent dans cet effort pour rendre hommage à César, et souvent de façon extravagante : on l’autorisa à porter des vêtements immondes en s’extasiant, l’on fermait les yeux sur les exactions de ses soldats, les plus petites étaient passées sous silence par la police, et pour les plus graves un juge était appelé pour faire les gros yeux, alors qu’habituellement pareilles exactions leur donnaient la jaunisse ou la rougeole. Le Sénat avait même autorisé César à avoir commerce avec autant de défenseurs centraux à 80 millions de femmes qu’il le souhaitait.

Bref, César avait tout et même plus, mais ne désirait plus rien. Le comportement courtisan des gens qu’il rencontrait lui donnait une trirème de confiance supplémentaire, alors qu’il avait déjà naturellement une confiance excessive en sa bonne étoile. Il dispersa sa garde personnelle alors qu’on l’avait informé que même son ancien maître voulait le faire tomber. Mais il était trop confiant, il avait après tout une armée de juges dévoués à son service qui rendait quasi impossible les velléités de rébellion… Alors, quand vint l’heure de l’affrontement, il s’étonna à peine de se faire régulièrement poignarder dans le dos. Seulement au moment du coup de grâce, du dernier coup dans le dos de sa défense qui devait lui ôter la vie, César, se retournant vers la tête pensante du complot, s’écria : « Tu quoque, mi dominii ! »

>>>>>##### La composition #####<<<<<

Petit fast forward donc depuis la dernière compo que l’on vous a décrite. L’infirmerie des défenseurs centraux a complètement désempli, Marcelo a donc l’embarras du choix pour les trois postes défensifs axiaux. Si le poste avancé semble hors de discussion et acquis à l’enfant chéri du pays Kalvin Phillips, les deux postes de centraux sont plus disputés. Le jeu de tête de Cooper semble lui assurer une place sur le terrain, et la seconde place est occupée par un de nos nouveaux chouchous : Diego Llorente. On comprend pourquoi une jolie infirmière s’était entichée de lui : cet air d’hildago aristocratique cache un sens du vice et des talents d’acteur tout à fait distrayants, nul doute qu’il est facile de succomber. Et cela permet de ne pas s’ennuyer dans les matchs ou Alioski n’est pas titulaire. Sur le plan footballistique, ce petit supplément d’aisance à claquer des passes sous pression est bienvenue. Au milieu, Rodrigo n’est pas encore revenu à 100%, et n’est pas sur la feuille de match suite à un coup pris à l’entrainement. Harrisson étant officiellement toujours Citizen, il ne peut jouer, ce qui offre une titularisation à Costa. L’équipe ressemble donc à ceci :

Meslier
Latérayling Llorente Cooper Alioski
Phillips
Raphinha Roberts Dallas Harrisson
Bammie

>>>>>##### Le Match #####<<<<<

On sait bien que beaucoup de gens ici ont vu ce match, et que les autres ont lu l’excellent compte-rendu de la PL academy fait par des tas de gens très bien. Et vous voudriez que l’on en écrive des louches en plus ?

Que dire de plus, qui n’ait été évoqué lors de l’annonce des compositions ? Oui, on aurait pu décrire par le menu le pressing, et la difficulté quand on joue City de trouver un joueur libre proche. Ces gens sont tellement organisés qu’ils savent fondre sur leur proie comme l’aigle impérial fondait sur les dissidences gauloises

En même temps, avec deux centraux, ils sont tout le temps alignés. Dans quel axe c’est moins clair, mais ils sont alignés, c’est connu depuis Euclide.

Mais au final, même si les citizens nous ont mis quelques coups de catapulte sur la tête, Marcelo avait un plan.

oui, en gros c’était ça, le plan

Ou presque celui-là : le plan était plutôt d’essayer de faire quelques passes sous pression, pour après allonger dans l’une des deux diagonales pour nos ailiers qui pouvaient se retrouver avec des kilomètres d’espace. Alors, les boulets lancés par les catapultes n’arrivaient pas toujours à retourner dans la tronche de l’envoyeur, mais sur les quelques fois où l’on a touché ces gens dans la profondeur, cela assurait un grand travail au blanchisseries mancuniennes pour démerder tous ces sous-vêtements souillés. Et ce, malgré le fait que toutes nos situations n’ont pas réussi à être converties en tir, par un retour désespéré ou une petite incompréhension dans les transmissions.

Et l’on devait, au bout de 20 minutes de jeu, demander à un arbitre impartial si nos muqueuses avaient vu défiler plus de liquide par la grâce des x•G que nos petites culottes avaient malheureusement du retenir d’émanations diahrréifères sous l’impact de nombreux xSlips, eh bien cet arbitre aurait été en peine de donner City vainqueur, malgré le siège assidu qu’ils faisaient de nos 40 mètres.

Ne t’étrangle pas comme cela, Jules… Et remets cette couronne de laurier pour cacher cette vilaine calvitie

Les seuls moments où l’on a vraiment tremblé, en plus d’une relance anale du tandem Llorente-Ayling, c’est quand Roberts lâchait Fernandinho et que cette grande tige attaquait l’espace derrière lui. L’erreur de marquage et l’habileté du joueur de foot en face leur ont permis de créer des décalages que nous avons eu du mal à rattraper. Tel était le paysage jusqu’à ce moment où nous avons réussi à convertir une situation pas vraiment plus favorable que les autres en tir, cadré de surcroît, et laissant Ederson sans réaction.

Mais à peine avait-on étêté la bouteille de Savagnin, que Cooper se rend coupable, emporté dans son élan de type qui vient de dégager la balle en touche, d’un vilain moment de jeu dangereux. Les roulades de Jesus font office du certificat de décès nécessaire pour que l’arbitre sorte un carton, et que la vidéo laisse à ressentir la violence du choc, une fois trouvé l’angle idoine.

A la hispter académie aussi, l’on s’enorgueillit aimerait bien s’enorgueillir de toujours être digne comme nous l’apprit Marcelo vis à vis des coups du sort arbitral.

Notre brave captain est exclu, Bammie est prié d’harceler les centraux mancuniens du regard depuis les tribunes, et l’on renforce notre arrière-garde par l’addition de nos deux centraux remplaçants.

Dès les premières minutes de la seconde mi-temps, on sait que cela va être dur. L’absence de Bammie laisse le champ libre aux centraux pour avancer avec la balle, surtout le joueur à la consommation excessive de stupéfiants Stones. Et que, bon pour combler les brèches il va falloir courir

Il n’avait plus l’habitude de courir autant, Costa, si bien qu’à la fin, il ne courait plus sur ses pieds, mais sur ses rotules

Et, malgré des dégagements nombreux de la charnière et les arrêts de Meslier quand il faut, l’on commençait à se dire que les Mancuniens allaient manquer de carburant avant nous, quand, sur une énième situation où un Citizen est laissé seul à 40m de nos buts, la concentration de Llorente à se tenir derrière Sterling plutôt que de jouer le hors-jeu laisse un énorme trou derrière Alioski dont profitent habilement les deux Skyblues qui trainaient dans le dos de notre défense.

Si la consommation de slips s’est révélée intense en seconde période, le quart d’heure de jeu qui restait à ce moment s’annonçait dantesque. Pour aller plus vite, nous sommes directement allées regarder la fin du match depuis notre penderie, afin d’être prêtes à établir un nouveau record du monde de saut dans son slip.

Finalement, il semblerait bien que jouer à la baballe comme ils l’ont fait les ait passablement épuisés. Nous commencions à trouver des joueurs libres ou des passes dans leur dos. Sur la troisième d’entre elles, Fernandihno défonça d’une énorme béquille Raphinha qui filait au but, quelques minutes après qu’il eut déjà raté un face à face. Bon, disons que Raphinha ne joua pas bien le coup, il ne se roula pas par terre assez longtemps, mais, sur cette action, le premier angle de caméra donné lors du ralenti montrait clairement la violence de l’action.

On n’avait pas fini de râler auprès de l’arbitre (subitement, toutes les insultes que nous avions vu passer sur M. Turpin ou sur M. Dean, et dont on ne croyait pas se souvenir si bien, se sont abattues sur ce pauvre M. Marriner, que l’on trouvait modérément doué à faire son taf), que Meslier feintait plusieurs relances avant de trouver Alioski libre de tout marquage. Il s’appuya sur Costa, qui réussit à faire les trois mouvements nécessaires pour attirer la pression et remettre la balle dans la course de Gjianni. Lequel, non content de d’être appliqué tout le match, s’appliqua aussi pour mettre la balle en profondeur à Stuart Dallas, qui, d’un simple appel entre les deux centraux, mit ceux-ci en panique, avant une finition parfaite en petit pont sur Ederson.

Oui, on a gagné, ce n’est pas la peine d’en faire des tonnes

Bon, on n’est pas tout à fait capable de vous dire ce qui s’est passé ensuite : quand nous nous sommes réveillées le lendemain, nous étions nues dans notre penderie, et il y avait à l’intérieur plus de cadavres de bouteilles de vin (et pas exclusivement du Savagnin) que de petites culottes.

>>>>>##### Les Notes #####<<<<<

I haven’t asked, but I dont have the feeling that this is anythig serious.

a répondu Marcelo Bielsa à un journaliste, qui dans un autre monde lui aurait demandé "alors, la bromance entre Fiorentino Perez et Fred Hermel, ça en est où ?"

Meslier (Prince Andrew et Jeffrey Epstein/5) Si tu as près de toi une petite merveille à la rondeur affriolante et au cuir si doux, il faut la serrer bien fort contre soi, et ne la relâcher qu’à partir du moment où il n’y a plus de danger, que celui qui laisse traîner une oreille une patte ne puisse te coller au pilori aprés ton intervention. Après, si cette petite merveille a filé loin de toi sans qu’il n’y ait eu le moindre danger, tu peux lever les mains en l’air et crier c’est pas moi tranquille. Le reste du temps, et ce malgré une petite boulette sur un contrôle, le jeu au pied a été plutôt bien assuré.

Latérayling (Lacan et Freud/5) Certaines personnes voient dans son match des adaptations tactiques et une lecture du jeu sans faille, d’autres n’y voient qu’un besoin compulsif de boucher tous les trous. Une belle entente avec son partenaire côté droit pour s’enfoncer dans la profondeur, non dépourvus d’actes manqués entre les complices pour que tout ceci aille au bout.

Llorente (Eugénie Bastié et Elisabeth Lévy/5) C’est toujours les gens qui ont des gueules d’anges que l’on envoie faire des saloperies en douce. En l’occurence, sur ce match, il a été chargé d’une personne racisée qu’il a poursuivie avec assiduité jusqu’à ce qu’il sorte de notre camp. Il l’a aussi harcelée alors que ce dernier glandait derrière notre ligne défensive, et cela nous a coûté un but. Mais c’est vraiment la seule chose à lui reprocher.

Cooper (Kwai Chang Caine et maître Po/5) Tu n’es pas encore prêt, petit scarabée, pour avoir le droit de foutre des coups de lattes aux adversaires sans te faire sanctionner. Sterling peut mettre des semelles, Fernandihno mettre une grosse béquille qui annihile une occasion de but sans trop de dommage tout en envoyant son adversaire à l’infirmerie pour une grosse semaine, les attaquants peuvent se rouler par terre à chaque fois qu’on les effleure, mais eux ils voulaient jouer en super-league, il faut quand même laisser aux puissants l’avantage d’être plus égaux que les autres. Sinon, avant son coup de karatéka, Coop avait plutôt bien fait le job, quelques dégagements utiles, et l’ouverture pour Costa qui amène notre premier but, (et aussi ceinturé un golgoth citizen sur corner que nos notes n’identifient pas, mais passons cela sous silence, voulez-vous ?).

Alioski (EL James et Stéphanie Meyer/5) En temps normal, Gjanni fait partie de ces gens qui aimeraient transformer une bleuette lycéenne en roman adulte, où l’on prend plaisir à se mettre des petits taquets sur le cucul. Mais aujourd’hui, Gjanni était méconnaissable : concentré, sérieux, appliqué, ne lâchant pas le marquage sur sa target : il est tout à fait resté dans le roman adolescent mièvre. Comment voulez-vous qu’on le note de ce fait ?

Phillips (Pinochet et Milton Friedmann/5) Le rôle du libéro du milieu de terrain, dans la théorie footbalistique moderne, aussi appelé la sentinelle, est le fruit d’une grande élaboration théorique concernant l’efficience des plaques tournantes pour échanger des ballons. Mais si on met en pratique cette théorie, on a une effusion d’interventions musclées pour mettre les adversaires au pas et beaucoup moins d’ouverture que ce à quoi on s’attendait. (Il y en a eu quelques unes quand même, données sous pression, ce qui n’enlève rien à son match défensif, ni à la résistance sous pression comme à la 82e, hein…).

Raphinha (Achille et Chiron/5) Une enfance passée à apprendre les arts délicats et subtils du dribble, à maîtriser toutes les armes et à passer sans trembler au milieu des sangliers, des ours, des tigres et des lions. Il est le seul à pouvoir manier la lance forgée par son maître. Toujours recherché sur nos sorties de balles par des diagonales de jeu long, ou par Ayling, il a permis de faire planer une menace sur la défense citizen toute la deuxième mi-temps, avant d’être mortellement percuté en pleine course.

Dallas (Deb Friedmann et Lois Yankowski/ Candida Royalle/5) Le but de la victoire marqué dans les arrêts de jeu après une mi-temps passée en infériorité numérique, contre le leader, et bien croyez nous, jamais canapé n’avait connu une telle marée de cyprine. Si quelques hommes, assez peu nombreux il est vrai, de temps à autre, ou si quelques réalisatrices sélectionnées, plus régulièrement, arrivent à nous faire quelque effet, la transformation instantanée d’un canapé en tas de ferraille rouillée avec quelques lambeaux de tissus, nous n’avions jamais connu, jusque là. Le reste du match : harceleur en chef du porteur de balle défensivement, se proposant toujours en solution, offensivement…

Roberts (Sarkozy et Pasqua /5) Tyler a laché le Fillon de Fernandihno (vous l’avez) à quatre reprises dans le match, et cela s’est beaucoup vu. On aurait dit des millions qui transitaient dans des valises de Takkiedine avant les soirées électorales dans les Hauts de Seine. A part cela, quelques bonnes opérations financières menées, mais rien qui ne soit accessible à un militant UMP de base

Costa (François Xavier et Ignace de Loyola /5) Helder a essayé d’aller apporter la bonne parole sur tout le flanc oriental du terrain, mais si on ne peut lui reprocher ses efforts, il a beaucoup couru, pour un résultat modeste souvent. Quelquefois, l’inspiration divine l’a touché (non, ce n’est pas sale), et il a été à l’origine des conversions de relances en buts. Comme tout martyre qui se respecte, a fini cramé.

Bamford (Macron et Hollande/5) Par la faute du disciple, ne peut pas se représenter pour le second acte. Gauffre aussi une belle occasion, qu’il aurait pu aisément convertir en étant plus à gauche. Peut-on dire quand même que ses courses pour aller harceler les centraux adverses nous ont manqué en seconde, et qu’on a trop vu John Stones ?

Struijk (James Angleton et Kim Philby/5) Pour maintenir ses secrets cages inviolées, il vous faut impérativement un gars qui fasse la chasse à toutes les taupes tous les attaquants qui cherchent à s’infiltrer dans vos services. Pascal a encore une fois fait le taf en défense, et il y en avait ce soir. Il s’est coltiné Stones sur les coups de pieds arrêtés, et a promptement fait disparaître le corps de l’espion sud-américain qui prétendait s’appeler Jésus.

Koch (L’intégralité de la musique occidentale et J.S.Bach/5) Entré pour mettre de l’ordre dans nos invervalles et nos demi-espaces, pour empêcher toute dissonance. Y a bien réussi.

Shackelton (Candide et Pangloss/5) Jeune pousse que l’on cultive dans notre jardin secret, qui passe l’essentiel de la guerre caché sur le banc, n’a pas pu prouver tous ses quartiers de noblesse.

#####>>>>> Les notes auxquelles vous avez échappé<<<<<#####

Pinnochio gepetto/jiminy cricket
Platon Socrates
Jotaro / Musachi
Edmond Dantès / abbé Farès
Godard / leos carax
Louis de Funès / Frank Dubosc
Xi jingping / mao
Ravel / Fauré
Poutine / anatoli sobtchak
Nicolas demorand / Patrick Cohen
Guillaume Erner / Marc voinchet
Riner // douillet
anah harendth et heiddeger
didier deschamps // Aimé Jacquet
Les médecins de la Juve // Les médecins est-allemands

1 thought on “City – Leeds (1 – 2) : La Hipster académie maîtrise le disciple

  1. Sublime ! J’ai eu du mal à reprendre mon souffle à cause de la crise de fou-rire après avoir lu les notes, un peu comme quand je lis les rubriques-à-brac (Gotlib, à jamais dans mon coeur).
    J’ai hâte de lire la prochaine. Sur ce, je vous laisse j’ai envie lire Astérix chez les Belges.
    LBA.
    PS : j’attends les nudes de vous trois vu que Dallas a encore fait une bonne performance… (non, je n’ai pas oublié sa notation lors de la précédente acad).

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