Le footix foothispter résiste encore et toujours à l’envahisseur.

Bonjour la compagnie,

L’académie encore une fois eût maille à partir d’un emploi du temps hipstèrement vôtre ces derniers jours. Le week-end fut consacré à l’écoute d’un festival de musique contemporaine. C’est un événement qui avait été mis sous l’éteignoir pendant plus longtemps que le football à cause de cette saloperie de virus, et il nous tardait de pouvoir y retourner.

Qui aurait envie de manquer la redécouverte de ce petit prince du minimalisme mort dans l’indifférence générale, probablement au vu de sa couleur de peau, et dont la pièce Evil N****r, pour un ensemble de 6 pianos préparés, monte à des sommets seulement atteints par Steve Reich ? Qui pourrait de gaîté de cœur rater Oscillation V pour synthétiseur modulaire ? Ne pas vibrer à l’écoute du texte de Melinda Nadj Abonji en hommage à Rosa Luxembourg, rehaussé d’improvisations piano/trombone, et où les sociaux-traîtres du SPD en ont pris plein la gueule ? Qui ? Mais sérieusement, Qui ?

Même s’ILS NE VENDAIENT PAS D’ALCOOL PENDANT LE CONCERT. Putain. Bordel. Merde.

Heureusement qu’en léger différé, j’ai pu me mater peinarde et pleine de pinard ce match de foot. Du fait de nos sorties, il y avait un léger excédent de bouteilles prête à produire ce plop qui me rend si joyeuse. Et je ne me suis pas faite prier pour l’entendre régulièrement pendant le match.

>>>>>##### Le Match #####<<<<<<<

L’affrontement tactique est préparé : cet homme a un plan pour nous empêcher de ressortir des balles. Par contre, il entraîne une équipe encore plus nulle que nous pour défendre des corners.
La tactique consistant à empêcher Phillips d’avoir une influence dans le jeu marche assez bien : on n’arrive pas à ressortir une balle, et on se prend des vagues. Mais notre druide a fini par trouver une idée brillante pour briser le siège.
Causerie de mi-temps : on va leur bouffer les chevilles en rentrant. Et on va se procurer des occasions. Il n’y a pas de raisons qu’on leur mette moins de buts que les hommes de Roudy, non ?
Bamford, talent tragi-comique, qui donne envie le ligoter pour l’empêcher de nous saboter nos belles actions comme cela.

>>>>#### L’équipe en face ####<<<<

Parce que, en observant assez attentivement ce match, on se demande ce qui a valu à Guardiola le titre de grand stratège historique du foot. Peut-être du temps où il était détenteur du Dildo de Cléopâtre (qu’il ne faut pas confondre ni avec le Chibre de César ni la Verge de saint Ettorix, gardien de bois sur un rocher)…

Pardon, mais vous ne connaissez pas le Dildo de Cléopâtre ? Ah, au temps pour moi. C’est historiquement le modèle des différents bâtons qui s’échangent dans le foot, que ce soit celui de Nasazzi ou de Bourbotte, et pour les magiciens c’est le modèle de la baguette de sureau. Cléopâtre, quand elle s’enroula dans un tapis afin de rencontrer Jules César incognita, l’avait gardé sur elle pour prendre du bon temps. Tactique maligne, n’est ce pas, quand tu es exilée par ton propre frère… Et lors des effusions qui suivirent, cela ne laissa pas son Jules de marbre de trouver ce Jaquot là où il était.

Quand César dut finalement repartir d’Égypte, Cléopâtre lui laissa en cadeau. Et tel sa bien-aimée, il se plaisait à le porter régulièrement. Cela améliorait ses capacités stratégiques, disait-il. Il l’avait sur lui au moment où Brutus le frappa dans le bas du dos. Voyant son père agoniser et ayant vu sa lame rebondir, il entreprit de comprendre cette cu(l)riosité. C’était un gode qui avait dévié sa lame. Il le garda, ayant l’impression de toucher enfin au fondement des choses.

Octave, au courant des prodiges du Dildo, s’en emparera au moment où il devint Auguste. On raconte que celui-ci lui conféra des pouvoirs surnaturels de stratège tendant vers l’omniscience, et lui permit de pacifier l’empire.

Puis son histoire se trouble un peu. On sait qu’il sera conservé dans le monde musulman (Mohammed et Saladin en furent détenteurs), avant de revenir en Europe via la reconquista. La première femme à l’avoir eu entre les mains fut Jeanne d’Arc (après Cléopâtre, c’est entendu), mais elle ne sut pas s’en servir correctement, et comme on le sait les Anglais s’en emparèrent. Le Dildo fit un court retour dans l’hexagone sous Napoléon, mais Nelson permit à la couronne britannique de récupérer son bien.

C’est en 1966 que les Anglais l’utilisèrent pour la première fois pour le football : cette coupe du monde, il la fallait absolument, et le dildo de Cléopâtre ne permit pas que l’équipe anglaise jouât mieux au foot (cela était impossible), en revanche, il fit en sorte que l’arbitre se plaçât du seul endroit du stade où l’on voyait le tir du Hurst rentrer. Par la suite, les anglais perdirent rapidement ce dildo, qui permit de remplir l’armoire à trophée de quelques entraîneurs vu comme des sommités de l’art tactique, de Rhinus Michel à … Guardiola, justement (pour plus de détails, veuillez vous référer aux livres des Dé-managers)

Dans les dix dernières années, Jürgen Klopp fut à deux doigts de le récupérer lors du quart de finale de la Ligue des Champions en 2016, mais n’y pensa même pas. En revanche, Pep Génesio l’année suivante ne répéta pas pareille étourderie. Aidé par la fougue de Maxwell Cornet, il récupéra le Dildo.

Dernièrement, il semble que ce phallique attribut du plaisir anal n’a plus ses pouvoirs d’antan. Pep Burno pourtant en fit grand usage, pour permettre à l’OL d’utiliser un nouveau système environ tous les trois matchs. Mais devant le peu de résultats obtenus, il l’abandonna dans un casier. Silvinho n’y prêta guère attention – après tout, il avait une belle collection personnelle, les garçons de sa culture n’ont pas autant de préventions vis à vis des plaisirs anaux. Quand Roudy reprit l’Olympique Lyonnais en main et le Dildo (où il pouvait), les amateurs de foot n’ont clairement pas senti un surplus d’art de la guerre en comparant les matchs de son Marseille et de son Lyon.

Et lorsque à la fin de l’été, la Ligue des Champions mit enfin aux prises Lyon et Manchester City, Guardiola était sûr de pouvoir récupérer son précieux. Mais la psychanalité du footballeur est passée par là.

Et c’est pourquoi, dans ce match, il n’a pas semblé que City fasse preuve d’une habileté terrible. Ils nous ont empéchés de sortir au début. Certes. Et il y eu les habituelles perforations de notre milieu de terrain façon porte de saloon quand un des nôtres perdait son duel, mais comme André-Franck Zambo Anguissa y était arrivé il y a quinze jours, on se doute bien que si tu mets de Bryune et Foden, tu peux arriver à faire la même chose en un peu mieux. Et sinon, pour porter le danger, ce que Pep a proposé après la 20e minute a été assez génésiesque : tu te reposes sur ton plan de jeu Raheem Sterling, et s’il se retrouve assez souvent dans la surface, l’arbitre va finir par lui siffler un pénalcazettesterling. Ou bien ?

>>>>>##### Les notes #####<<<<<<<

I prefer not to comment on this, as this is the job of Southgate at the moment and it’s out of my job description.

La réponse de Marcelo Beilsa à un journaliste, qui dans un autre monde aurait pu demander « Ne voulez vous pas donner du plaisir aux fans autrement qu’en proposant un football spectaculaire ? »

Meslier (Bonemine /5) Discret en général, mais quand ça devient trop le bordel, c’est clair que c’est lui qui tient la baraque.

Latérayling (Astérix /5) Est assez malin pour déjouer les magnigances de césardiola. Le plus en vue dans le contrôle la situation Sterling.

Koch (Cétautomatix/5) D’accord avec son compère poissonnier pour organiser des bastons dans le village la surface.

Cooper (Ordralfabetix /5) Comment ça il n’est pas frais mon tacle ? Une bonne présence sur les coups de pieds arrêtés offensifs.

Dallas (Abraracourcix/5) Fort valeureux guerrier, que de temps en temps ses porteurs laissent tomber en un contre un. Mais on a pas vu Mahrez

Phillips (Obélix /5) Se sentait un peu faible aujourd’hui, et n’a pas ouvert les portes de la première ligne de défense mancunienne rien qu’un faisant des passes par dessus. Mais on a l’air de cons quand il n’est pas là pour ouvrir les brèches.

Costa (Ocatarinetabellatchitchix/5) On aurait envie de lui écrire des chansons, mais a un tempérament insulaire. Pour les petites excursions à droite à gauche, toujours partant, mais pour les grandes chevauchées à travers les territoires hostiles, il n’est pas parti bien loin.

Klich (Falbala/5), Obélix a voulu lui apporter régulièrement des ballons, remplacé par Davis (Un ancien de Gergovie/5) On a entendu parler de son existence.

Alioski (Goudurix/5) souvent trouvé libre en première mi-temps, mais tentant des fantaisies dont quelques-unes furent interceptées par City replacé par Poveda (Idéfix/5) Ce n’est pas le plus grand, mais il mord assez bien les chevilles. A essayé de dégager Dias à l’épaule, c’était assez rigolo. Et fait assez plaisir techniquement.

Bamford (Assurancetourix/5) N’a pas eu l’occasion de faire trembler les cordes filets, mais il a beaucoup plu. La pluie a redoublé après son face à face perdu contre Ederson

Roberts (Numérobis/5) tout n’est pas d’aplomb, mais il participe joyeusement à l’aventure. replacé par Rodrigo (Pépé/5) Si on ne le laisse pas marquer un but, il bloque sa respiration et devient tout rouge. Pas facile à gérer, mais on sent que mature il fera un fier guerrier du Bielsisme.

Pablo Hernandez (Agecanonix/5) toujours blessé, malheureusement

Suivre la Premier League en ce moment, c’est comme suivre les appels de Sadio Mané, les dégagements de Rob Holding ou une tournée payée par Wayne Rooney. Ça picote au niveau du front.

4 thoughts on “Leeds – Manchester City (1-1) : La Hipster académie rajoute des gauloiseries

    1. Evidemment. Nous réservons notre rancune à l’usage exclusif de Frank Lampard (d’accord, Guardiola a un peu pris ici, mais c’était presque amical)

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