Nice-LOSC (2-1) : l’Unlimited Académie se prépare pour le derby
Bwof
Au début de saison, le LOSC n’était pas très bon, mais une étoile brillait dans la nuit, Thiago Mendès. Sauf que ça fait un mois qu’il y a une éclipse, alors Galtier le met sur le banc et c’est totalement mérité. Benzia fait lui son retour, tout comme Ié, de loin notre meilleur défenseur la semaine dernière depuis son poste de remplaçant. Quant à Malcuit, notre seul véritable arrière droit, il est encore blessé. Son souvenir commence doucement à se dissiper, et seuls quelques vieux fous en parlent encore avec nostalgie.
Au moins, en alignant un attaquant de plus, Galtier semble réellement vouloir gagner le match.
1ère mi-temps
Au moins, en encaissant un but dans les cinq premières minutes, la réponse de ses joueurs est claire : ça sera plus facile l’année prochaine.
Nice va ensuite mettre le pied sur le ballon et le faire tourner. Jaloux, les Lillois vont sortir les semelles cloutées et aller au combat. Lorsqu’ils auront la chance de récupérer la balle, ils enverront des V2 en direction de la surface et se plaindront que Mothiba n’en fasse rien.
Pourtant, et c’est sûrement de la suffisance de leur part mais on le serait à moins, les Niçois vont quand même nous laisser être dangereux à une ou deux reprises, histoire de rajouter des regrets au sentiment général du match. Mais pas trop non plus puisque CHAQUE CORNER niçois donne lieu à une partie de flipper dans notre surface, donnant l’occasion à Maignan de briller.
Mi-temps, 1-0, et on s’en tire bien
2ème mi-temps
Pas besoin d’être un génie pour comprendre que Galtier demande à ses joueurs de jouer beaucoup plus haut sur le terrain, ce qui va nous empêcher de contrer les Niçois, notre seule chance d’égaliser. Mais mon analyse tactique s’arrête ici puisqu’il faut six minutes à Araujo, qui avait tout raté jusqu’ici, pour la mettre au fond.
Tous les Lillois vont donc reculer et reprendre leur position de première mi-temps, qui nous avait vus si bons et si présents. Le match commence cependant à s’équilibrer, et la bande originale est assurée par Galtier, qui répète ses gammes à l’attention de l’arbitre sur chaque contact. Peut-être une participation surprise à la prochaine Nuit à Makala ?
La brève embellie au niveau du jeu est interrompue par la blessure d’Amadou. Du haut de ses 24 ans, le doyen et capitaine de l’équipe laisse place à la jeunesse.
Peu de temps après, Cyprien que personne n’a jugé bon de surveiller, parce qu’après tout, pourquoi faire, non mais c’est vrai quoi, marque seul au deuxième poteau.
Notre seule tentative d’égalisation viendra de Ié, et sera punie par un coup de boule de Dante qui lui fera perdre connaissance.
Une nouvelle défaite, deux blessés, et un tifo en préparation pour la réception de Lens l’année prochaine.
Notes des joueurs :
Maignan (3/5) :
Vraiment pas terrible sur l’ouverture du score, énorme par la suite.
Ballo-Toure (4-/5) :
De « catastrophiques », ses matchs étaient passés à « médiocres ». Cette fois, c’était « quatre étoiles ». Il s’est quand même fait manger par Saint-Maximin une ou deux fois.
Alonso (1/5) :
L’Histoire retiendra que la guerre entre le gang de de Asùncion et la Cosa Nostra aura été causée par les humiliations répétées que lui a fait subir Balotelli.
Soumaoro (2/5) :
En football peut-être pas, mais il prend n’importe quel Niçois au bras de fer.
Ie (2/5) :
Correct défensivement, la qualité de ses centres aurait été excusable s’il les avait effectués après être tombé dans le coma.
Maia (2/5) :
14 millions. Ça fait 7 millions la passe réussie.
Amadou (1/5)
Ce n’est pas parce qu’il perd des duels et des ballons dangereux que sa blessure est une bonne nouvelle. Remplacé par Soumaré (73e).
Araujo (2/5) :
Capable d’égaliser. Coupable de tout rater en dehors de ça. Remplacé par Thiago Mendès (86e).
Benzia (3/5) :
Si tout le monde était aussi généreux que lui, il n’y aurait plus de faim dans le monde. Si tout le monde était aussi précis que lui, Falcon Heavy aurait atterri au Burkina Faso. Remplacé par Faraj (86e).
Pepe (3/5) :
Il doit tout faire tout seul, mais il le fait bien. Passeur décisif.
Mothiba (1/5) :
Jamais servi, il a décidé d’aller chercher le ballon lui-même. Avec un bulldozer et 18 grenades. Un miracle qu’il ne prenne qu’un jaune.