Montpellier-Strasbourg (1-1) : et à la fin, on se mange les couilles

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voyage au bout de l’ennui

Comptez-vous, soldats – soldats depuis longtemps comptés ! déclama le Duc. Votre fardeau est fait de douleur et de souffrance. Nos colliers d’argent brillent sur vos âmes. Comptez-vous, soldats – soldats depuis longtemps comptés. À chacun son dû de temps, sans illusion. Et passe le mirage de la fortune, avec nous, lorsque s’achève notre temps sur un dernier rictus. Comptez- vous, soldats – soldats depuis longtemps comptés.

 

Non mais, que voulez-vous que j’écrive, à force ? Allez-y vous, trouvez des choses à dire, faites la conversation, moi j’arrête. Faites le boulot. Prenez un dictionnaire et mettez la main sur des mots qui appâtent le chaland. Bonne chance, au fait !
Parce que, ciseler des phrases avec un spectacle pareil, y a comme un lien de parenté avec le tour de magie. Ah oui, on vous a pas dit ? Faut regarder les matches, en plus de tout ça ! Ne pas manquer, d’ailleurs, de posséder un poste de télévision ou une unité centrale (portative marche aussi). Un fauteuil sera un plus. Vous aurez mal au cul quoi qu’il arrive, remarque…
Comment ça « aimer le foot » ? Me faites pas rire, j’ai pas le cœur à ça, bande de cons. Vous regardez Montpellier ! Le cirque dépressif ! Approchez, on vous sidère, on vous coupe la joie de vivre ! Les otaries ont le spleen, les clowns se vautrent sans conviction, les tigres se rongent les griffes et les acrobates se sont barrés. Un ticket ? Non ? Sûr ?

Allez, on va arrêter, je vois que même en m’étant promis de cesser toute activité de verbiage, j’ai quand même brodé un paragraphe. Allez tous vous faire enculer.

Les notes :

Lecomte (3/5) : aller à son premier rassemblement d’une équipe championne du monde pour une semaine plus tard se frapper pareille purge, faudra pas s’étonner qu’il délaisse son tromblon de femme pour une amante mieux harnachée.

Sambia (1/5) : d’abord latéral puis meneur de jeu. Ça montre toutes nos prétentions, non ?

Mendes (3/5) : en passe d’hiltonisation.

Hilton (1/5) : en passe de congréisation avec ce superbe oubli de marquage qui coûte deux points.

Congré (2/5) : nouvelle coupe pour une nouvelle vie, askip.

Oyongo (2/5) : quand il arrive à détacher ses trois chars d’assaut troufignons, il peut apporter pas mal de choses.

Lasne (2/5) : il faudrait qu’il prenne plus sa chance, il passe trop par l’entrée des altruistes.

Skhiri (1/5) : un jeu de drogue en urine cycliste, indécelable.

Dolly (NN/5) : a préféré se péter une jambe plutôt que de subir une telle vidange. Remplacé par Le Tallec (2/5), qui a assuré avec pituite le travail d’un laborieux, enduisant celle-ci d’un lustre inattendu avec son but.

Delort (1/5) : s’est rappelé à son bon souvenir mexicain en aboyant très fort sans faire peur à personne, hey, chihuaha !

Laborde (2/5) :  on voit bien qu’il augmente sa puissance à mesure que le temps avance, si seulement on en avait à perdre…

 

Sinon, Camara n’a pas soulé et Piriz n’est pas unique.

 

 

 

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert

 

2 thoughts on “Montpellier-Strasbourg (1-1) : et à la fin, on se mange les couilles

  1. L’entrée des altruistes, c’est tellement beau qu’on dirait du Proust.
    Merci pour Prisunic.

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