Le onze mondial de la semaine

Cette semaine, le coach mondial avait envie de faire rêver les supporters, les femmes et les journalistes. Mais comme il est un peu plaisantin, il n’a pas pu s’empêcher de mettre quelques intrus pour la déconne.

Reina (Naples, 4/5): Pas tellement sollicité tout au long du match, mais des interventions aussi solides qu’une pastèque en homélie, surtout dans les derniers instants, où il réalise des prouesses pour maintenir le score en faveur de son équipe.

Romain Métanire (Metz,4/5) : Décidément, la hype de ce début de saison s’appelle Romain, a des grandes épaules presque aussi longues que ses bras qui touchent déjà le sol, et une coordination d’un zèbre trisomique. Mais aussi la condition physique d’un Kényan affamé, la volonté d’un milicien serbe, et la vitesse de ce même zèbre trisomique. Le nouvel arrière droit de l’équipe de France tant attendu est là.

Benatia (AS Roma,  3 ou 3/5) : Bon, on peut pas dire que la famine en Éthiopie soit entièrement sa faute. Mais, vous savez ce qu’on dit. Non ? Moi, non plus, figurez-vous. Je meuble. Foutriquette, je meuble.

Vizcarrondo (Nantes, 4/5) : « Le petit Cédric Bakambu attend ses parents au rayons des anus artificiels. Merci ».

Gibbs (Arsenal, 4/5) Criez au scandale, sa perf défensive n’était pas géniale, mais si la défense marseillaise s’est mise à paniquer comme une troupe de soldats américains en Irak, c’est bien parce que ses montées créaient un surnombre intéressant dans leur surface. Le côté gauche d’Arsenal a été la seule lumière de la soirée pour Wenger.

Verratti & Motta (PSG, 5/5) 248 ballons joués à eux deux, dont 219 passes, avec un taux de réussite de 92%. Xavi et Iniesta peuvent aller se rhabiller. Les meilleurs sont chez nous, ne cherchez pas plus loin. Elle fait sacrément mal cette doublette de Ritals ! Le talent, la classe, le doigté délicat des orteils, la touche subtile du bout des crampons, le langage des mains, tout est réuni dans ces 2 lascars. Admirez !

Özil (Arsenal, 4/5) : Filer autant d’offrandes au pied carré de Walcott, c’est donner de la confiture de kebab aux cochons. Le mec était un peu à la peine physiquement en fin de match, mais quelle putain de précision dans les trente derniers mètres. La facilité de son enchaînement sur le but de Giroud est déconcertante. Si Giroud continue à ce rythme et que Walcott se décide à cadrer, cette attaque peut devenir un rouleau compresseur. Vraiment.

Hamouma (Saint-Etienne, 4/5) : il a été énorme ! Très percutant et remuant, il marque un but magnifique et délivre aussi une passe décisive parfaite pour Corgnet. Plus que le sosie de Ben Stiller c’est lui pour moi l’homme du match. J’avais dit  qu’il serait l’homme à suivre cette saison avec le départ d’Aubame : avec 2 buts et 1 passe pour l’instant, il ne me fait pas mentir pour l’instant. Pourvu que ça dure.

Totti ( Si Dieu a un chiffre, insérez-le ici et ce pour toute la saison et ad vitam/5 ) : Voilà, le reste n’est que billes vissées. Fabio ne sait plus quoi dire. Il pourrait vous raconter ses vacances. Ou son nouvel échec pour rentrer dans le personnel pénitentiaire médical. Mais il confond toujours avec son statut de patient.

Giroud (Arsenal, 5/5) : Tranquillement. Sereinement. Giroud devient indispensable. Un but, une passe décisive, des remises, des déviations, une talonnade d’une justesse juste kiffante. Avec Özil, Cazorla, Rosicky, Wilshere, il ne peut que dépasser les 20 pions cette saison.

Le banc

Pouplin (Sochaux, 5/5) : Ok il a pris un but mais quel match de la part de la plus belle mèche de L1. Je suis triste qu’un gardien de ce calibre joue dans une équipe qui, pour l’instant, file tout droit en L2. Ce joueur est la classe incarnée.

Bourceanu (Steaua, 5/5) : Mon capitaine, mon talisman, mon homme parfait. Au pressing, à la conduite du jeu, partout, partout ! Putain ! Et cette action magique en première mi-temps : Szukala fait une mauvaise passe au milieu de terrain que Boateng récupère. Prince file vers le but et Bourceanu se sacrifie en faisant une belle faute. L’arbitre va lui mettre un carton mais Bourceanu lui dit d’attendre : le capitaine va pourrir Szukala pendant 30 bonnes secondes puis il va serrer la main de l’arbitre et recevoir son jaune. Beau.

Squillaci (Bastia, 4/5) : Son niveau de performance actuel après 2 ans à la cave me fait relativiser certaines choses sur le niveau de la Ligue 1.

Ramsey (Arsenal, 4/5) Une ou deux bêtises, mais le gallois garde son niveau actuel, ses montées restent assassines, et il mérite une fois de plus un but en récompense. Bravo gamin, t’arrives à m’épater alors qu’il y a un an je te vidais ma diarrhée en plein visage.

Moses (Liverpool, 4/5) : Bon alors notez bien dans vos carnets de blagues, parce qu’il n’y a pas que des bilingues ici. Moses, c’est comme cela qu’on appelle Moïse en Angleterre. Donc quand je dis que Moses a ouvert la défense de Swansea en deux, c’est 1/ de l’humour 2/ une référence biblique. Que je ne sois pas obligé de le répéter à chaque fois. Sinon bienvenue à toi aussi Victor. Tu vas en casser des reins mon coquin. Remplacé par STERLING qui n’a pas eu le temps.

Lavezzi (PSG, 4/5) : sa titularisation en 2nde période coïncide avec la montée en puissance de Paris. Et ce n’est pas un hasard. Il a déboussolé les Grecs, et il améliore ses stats en LdC avec 2 ballons identiques déposés sur la tête de Motta qui feront mouche.

Nicolas Fauvergue  (Metz, 5/5) : La transformation. Une plante verte transsexuelle et malhabile qui devient Jésus Christ ressuscité encore une fois, avec toute la classe du monde dans les pattes et un goût prononcé pour le chambrage. Rigobert apprécie.