Paris FC – AC Ajaccio (0-0; 3-4 TAB) : cool, on passe un tour de Coupe de la Ligue

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Après trois premiers tours de Coupe de la Ligue consécutifs contre le RC Lens et deux éliminations d’affilée, l’ACA a pu goûter à du neuf : jouer le Paris FC à Charléty et l’emporter, aux tirs au but. Bien sûr, nous y étions.


Coupe de la Ligue oblige, je fais tourner mon effectif pour ce déplacement au Paris FC. J’ai décidé de laisser la 106 au repos afin de la préserver pour les prochaines échéances plus importantes. Pour la remplacer, j’ai de nouveau fait appel à la Mercedes de ma mère. De la triche ? Non, de la prévoyance.

Et pour ce match, je ne suis pas parti seul puisque Madame Perfettu m’accompagne. Et non, je ne l’ai pas forcé, c’est elle qui a voulu venir d’elle-même. L’arrivée devant Charléty se fait aux alentours de 18h10. Je me gare à ma place habituelle rue Louis Pergaud et là, je vois le sosie de Raï avec des babouches, des guenilles et une bouteille de Villageoise. Il est tombé bien bas.

De notre côté, nous retrouvons 8Clem et Guillaume. Les forces vives d’I Sanguinari sont donc présentes. Le billet du match coûte 5 euros, la fouille, réalisée uniquement par des gros bras (mais pas Alexandre Benalla) est rapide et pas chiante. Encore une fois, on nous installe dans l’anneau du haut et non pas au bord de la pelouse, à notre plus grand désarroi. On bâche et on voit arriver les autres supporters. Au total, nous serons 15 supporters acéistes en tribune : madame, moi, 8Clem, Guillaume, Stéphane et sa compagne, un ancien, un supporter lyonnais suivant les matchs du Paris FC venu en parcage pour me rencontrer, et des inconnus.

Bien fatigué contre Béziers, 8Clem semble avoir repris du poil de la bête. Et même sans le mégaphone (RIP le méga), le sosie non-officiel de Harry Potter a donné de la voix. Au programme, ses légendaires macagnas sur les joueurs adverses. Il commence par s’attaquer à Ovono, le gardien parisien. « Oh Ovono, ton père, c’est Barracuda ! », lance-t-il en début de match. Ce à quoi je réponds : « c’est que tu trouves qu’il ressemble à Barracuda ? ». Sa réponse : « Non. Enfin de loin et de dos, si ». La machine est lancée. Je vous laisse ses meilleurs punchlines de la rencontre ci-dessous, mode beauf-supporter activé :

  • « Oh Lopez, oh salope, j’ai crevé les pneus de ta caravane » (en rapport avec la fameuse vidéo des gitans Lopez).

  • « Oh Leroy, tu es l’enchanteur ! » (Leroy => Leroy Merlin => Merlin l’Enchanteur)

  • « Oh Laçi, tu es venu sans ton chien ! » (rapport à la série Lassie)

  • « Oh Delaine, oh va mettre un pull, oh salopeeeuh »

  • « Oh Delaine, on va te laver à 40°, oh PD ».

Cette liste est non-exhaustive et je ne vous mets pas les macagnas les plus hards, les plus nulles et celles qui ont des références trop compliquées. De son côté, Madame avance quelques réflexions de quelqu’un qui ne suit absolument pas le foot. Un exemple ? « Le gardien des autres là, il a des grosses fesses, on voit que ça, enfin c’est des fesses de noirs quoi ». Say no to racism, qu’ils disaient.

Au milieu de cette folie ambiante (pas du tout, c’était un match ambiance huis-clos), il a bien fallu aller se nourrir et se désaltérer. Direction la buvette et le casse-croûte.

Les + :

  • En nous proposant un sandwich triangle, on savait à quoi s’attendre. On sait ce qu’on mange. On sait que c’est dégueulasse, mais au moins, on n’est pas déçu.
  • On avait pas mal de choix : deux choix de sandwichs triangle, deux choix de chips, quatre ou cinq choix de boissons et le choix au niveau des confiseries : Kinder Bueno, Mars, Snickers, M&M’s, Maltesers…

Les – :

  • Vendez-nous des vrais sandwichs putain, avec du vrai poulet dedans, avec du vrai pain
  • 7 euros pour un sandwich triangle et un verre de coca, c’est un peu cher, non ?

Note sur le guide Michelin/Perfettu des buvettes de Ligue 2 : 2/5. Les mecs se font pas chier quand même : ils vont acheter des sandwichs triangle au Carrefour City du coin et ils les revendent deux fois plus cher. On n’est pas sur l’autoroute, merde. Et pour te faire passer la pilule, ils te proposent la totale de friandises à côté. Mais on s’en fout nous, ce qu’on veut c’est des bons sandwichs avec du vrai pain et des vrais aliments pas en caoutchouc à l’intérieur.

Nouveauté cette saison : on va également noter les… toilettes des stades de Ligue 2. Faites attention, les photos peuvent choquer les âmes les plus sensibles.

Les toilettes du parcage visiteurs du stade Charléty sont grandes, bien éclairées, sentent bon et propres. Le matériel a quelques accrocs par-ci par-là, mais vraiment rien de grave. Les trucs dans les urinoirs sont neufs. En bref, on sent qu’une femme de ménage est passée par là juste avant le match. Bravo pour cette propreté, c’est agréable, on pourrait dormir par terre. Note : 4/5.

Désolé j’ai pas pu trop suivre le match, j’avais cette vue pendant 90 minutes…

Retour en tribunes. Pendant que les ultras parisiens entonnent des « Et l’ACA c’est des Gaulois », 8Clem lance un jeu d’avions sur son téléphone et la compagne de Stéphane se lance dans une succession de selfies. C’est pour dire à quel point le match était chiant. Fin du temps réglementaire : 0-0. A-t-on vibré pour un séance de tirs au but au premier tour de Coupe de la Ligue contre le Paris FC dans un stade vide ? La réponse est oui. Totalement.

8Clem jouant à son jeu d’avion…

Au bout du suspense (et de l’ennui) et grâce à un Benjamin Leroy en forme (homme du match), l’ACA s’impose 4-3 aux tirs au but. Sur le terrain et dans le parcage visiteurs, c’est l’effusion de joie. Pour fêter la qualification, tous les joueurs acéistes viennent nous saluer. Un geste auquel on commence à prendre goût. On débâche, on salue les stadiers et c’est parti pour le retour. Enfin presque. Nous nous arrêtons quelques instants au bus des joueurs de l’ACA.

Jérémy Choplin a fait l’effort de venir nous parler. Il marque des points auprès de nous et auprès de Madame Perfettu qui s’exclame : « c’était qui lui ? Il était mignon, c’est mon préféré ». Ghislain Gimbert et Yann Boé-Kane viennent également nous dire deux ou trois mots, ainsi que Dédé, l’intendant. Appréciable. Il est désormais l’heure de partir. Le retour est long, surtout lorsqu’il faut expliquer la différence entre la Ligue 2 et la Coupe de la Ligue à sa copine. Mais c’est ça l’amour.

Perfettu

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