PSG / NAPOLI (2-2) – LA PORTE DE SAINT-CLOUD FACE À SON PLAFOND DE VERRE

1

Salutations cher public.

Le début de la repentance, après avoir croisé le fer avec des sparring-partners, ajusté la tactique, montré une autre mentalité, Tho-Tho et sa bande n’ont eu de cesse de répéter à qui voulait l’entendre : « Je vous ai compris. »

Fini la position victimaire adoptée à chaque rencontre européenne, fini la passivité si chère à la noblesse de la capitale. Non, Liverpool a été le signal d’alarme, et il a bien été entendu. Alors dans un Parc des Princes toujours au niveau, les actes étaient attendus, et une fois n’est pas coutume, on s’est planté.

Loin de moi l’envie d’analyser le tout, c’est surtout l’état d’esprit qui gène, là où on est en droit d’attendre un mental de Viet-cong, on a plus l’impression d’avoir vu de vieux cons rassasiés, et déjà au sommet.

Dans cette pénombre, une lueur d’espoir : Comment on peut être si nuls dans l’envie, mais sortir de Anfield avec une défaite d’un but d’écart, et un nul face au Napoli ?

COMPLEXE EUROPÉEN :

On va pas tourner autour du pot, on s’est fait mangé, plus puissant, plus rapide, plus fort tout simplement, le Napoli a montré l’écart qu’il peut exister entre coller des gifles en cours de français, et se faire « cartonner » lorsque la saison des cours de langues vivantes débarque.

Frappant si on regarde ça au travers des individualités : La défense qui a du mal à se coordonner malgré l’expérience commune des 3/4. Verratti/Rabiot qui se pètent encore les dents sur un milieu qui n’a rien à envier au niveau créativité, mais qui les explose dans l’envie (he oui, c’est pas Monconduit Ghahoré là).

Di Maria qui peut assumer sa brouette de déchets/mauvais choix en L1 puisqu’il aura le double d’opportunités, Cavani qui est dans le même wagon que Kimpembe, mais surtout Kyky. Il a encore du boulot, surtout pour comprendre que Paris c’est pas l’EDF, y a besoin de tout le monde pour défendre, même toi.

Neymar, pas grand chose à lui reprocher, mais t’es la superstar, à toi d’apporter plus, de tirer les autres vers le haut, de devenir un leader.

RIEN N’EST PERDU :

C’est con, mais on peut se féliciter d’une chose : on n’est pas éliminé. C’est triste à dire, mais dans les 2 gros matchs de la saison, on réussit à sortir d’Anfield avec une défaite avec un seul but d’écart, et on décroche un point face au Napoli au buzzer. Une maigre consolation, mais maintenant que les présentations sont faites, on peut espérer de Tho-Tho saura s’adapter, et surtout greffer une couille aux joueurs pour se cogner un déplacement au San Paolo.

Suite des opérations à partir du 06/11, avec sa bite et son couteau pour à défaut de football, parce qu’il n’est plus l’heure de faire des calculs.

psg/sscn

DIE MANSHAFT:

La formule est désormais toute trouvée : 4-2-3-1, Alphonse continue son bonhomme de chemin, en attendant la prochaine rotation, Simon et Tallal pour tenir la baraque en l’absence du Monstro, Bernat/Meunier sur les flancs, faute de concurrence. Une doublette habile avec le ballon pour soutenir de Front Four.

DAS SPIEL:

Qu’est ce qu’il est fort ce Carlo, 15 minutes pour piger comment on fonctionne, 5 pour ajuster son bataillon, 4 pour sanctionner.

Et pourtant le début de match est équilibré, Neymar semble en jambe, même si Cavani le sèche comme un « bon » chasseur à la vue d’un cycliste, soit, le mec a l’air motivé, et inspiré.

Mais en face y a Carlo, et Carlo, vous n’êtes peut-être pas au courant, mais c’est un monstre. Don Carlo qui a vite pigé que le côté droit de notre équipe était un No Man’s Land propice aux montées de son latéral, qui en profite pour offrir la première cartouche à Mertens, sympa avec Meunier, il envoie ça sur la barre.

Son acolyte du jour, moins sympa ne se prive pas de profiter de espaces offerts par la défense, une passe délicieuse, un alignement à l’arrache, un Presnel encore à la ramasse, une finition froide, nous voilà déjà dans les cordes.

Le souci, c’est qu’on espère toujours profiter du génie d’un offensif, ou d’un malentendu en face, sauf que les Italiens gèrent comme papa sur maman.

Le Napoli a maîtrisé, et Insigne se montre moins précis au moment de nous achever avant la mi-temps.

Une constante chez Thomas, c’est qu’il sait s’adapter à la mi-temps, exit Juan, et place à Thilo, ainsi que son 3-4-3 pour répondre au 4-4-2 asymétrique du Sourcil. Accessoirement, un semblant de motivation a été distribué à la mi-temps, et un pressing plus constant sur les Italiens qui nous offrent l’égalisation sur un centre contré de Meunier (61’).

Carlo, encore lui, secoue son sourcil, et retouche son équipe et profite de l’essoufflement du pressing (20 minutes de pressing contre le Napoli = 90 minutes de pressing en L1) pour punir froidement, comme un grand face à un petit… C’est Mertens qui s’occupera de finir le travail, après que Marquinhos ait offert son cul pour contrer une frappe de merde. Ça devient un peu fou sur les 10 dernières minutes, mais même l’égalisation de La Raie à la 90e n’y change rien, il y a encore énormément de boulot pour Tho-Tho et sa bande.

DIE NOTIZEN:

AREOLA (2/5) : C’est là qu’on attend, c’est là que tu ne faillis pas, mais c’est là que tu ne brilles pas non plus. Gigi is coming, gare à toi.

MEUNIER (4/5) : J’étais parti pour lui mettre 2, mais quand je vois l’aide qu’il reçoit pour défendre, on ne peut que féliciter l’effort. Mieux « protégé » dans un système à 3 centraux, il est libre de lâcher les chevaux vers l’avant, et le fait souvent à bon escient. Je t’aime pas, mais je respecte.

MARQUNHOS (1/5) : Même en poussin on nous explique qu’il ne faut pas donner son cul lorsqu’on défend.

KIMPEMBE (1/5) : Un match bien entamé, puis cet appel/contre appel de Insigne qui lui vaudra un passage chez le véto. Hé ouais, c’est plus compliqué quand c’est pas Messi en face.

BERNAT (2/5) : Un match digne d’un latéral gauche du PSG (on pense à toi Kuku), avec sa brouette de mauvais choix, mais un bon travail sur Callejon.

RABIOT (1/5) : Je l’ai vu explosé au duel face à…Dries Mertens, et resté au sol en observant l’horizon. Puis je me suis souvenu qu’il souhaitait avoir des garanties en CL avant de prolonger, et j’ai ris. Le plat de résistance de Allan ce soir.

VERRATTI (2/5) : Comme un gamin au milieu du grand bassin. A la recherche d’une bouée pour s’accrocher, mais il a su rester la tête hors de l’eau. La seconde assiette de Allan.

NEYMAR (3/5) : Il s’est bougé le cul, beaucoup de mouvements, et de tentatives pour trouver ses coéquipiers Mbappé. C’est bieng, reste plus qu’à être décisif.

DI MARIA (2/5) : Que golazo ! Par contre si t’es à gauche, et qu’on joue avec un 10, et un 9, t’embête pas à venir dans l’axe.

MBAPPE (0/5) : Un seul dribble en stock, inter/exter pousse et court. Y a du boulot pour le petit, maintenant qu’il est sur la liste de tous les défenseurs d’Europe. Meunier attend toujours du soutien derrière.

CAVANI (1/5): On s’inquiète vraiment Edi, parle-nous stp…

KEHRER (NN): Continue de me surprendre, de façon positive.

DRAXLER (NN): Pas vu.

DIABY (NN): Pas vu 2

 

REMARQUES:

  • Point milieu adverse: Allan.
  • Vivement que Horsjeu récupère les droits TV de la CL

 

PAPUS

1 thought on “PSG / NAPOLI (2-2) – LA PORTE DE SAINT-CLOUD FACE À SON PLAFOND DE VERRE

  1. Je vois pas bien comment on peut ne pas aimer Meunier: le mec a l’air sympa, c’est l’un des rares où les interviews sont intéressantes, il se bat sur le terrain et il est plutot bon.

    Par contre Rabiot j’en peux plus. Il est à terre sur tous les duels et ne fais que se plaindre à l’arbitre, encore pire que Verrati, qui au moins compense par un peu plus d’activités depuis quelques temps et de bonnes sorties de balles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.