Saint Etienne-Bastia (2-2), la Furiani académie livre ses notes

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Et revient aussi un peu sur Monaco

Cette question ne vous a jamais percuté : « pourquoi Luis Suarez et Diego Costa étaient footballeurs et non pas volleyeurs ou pongistes » ? Le football est, depuis la nuit des temps, un sport injuste, sale et odieux. Immoral et tyrannique, serait-on tenté d’ajouter.

Mercredi, le Sporting se déplaçait en Principauté pour affronter Monaco. Match joué d’avance. Sauf que, durant la première demi-heure, nos bleus font jeu égal, voire plus avec les monégasques, se créant même les meilleures situations, poussé par un public majoritairement nôtre. Alors, oui, forcément, on se prend à rêver. Et si on pouvait ramener un point, finalement ? Et pourquoi pas 3 puisqu’on y est ? Sauf que Monaco monte en régime, et nous punit par Falcao puis par Rivière. Le tout en moins de 5 minutes. On en reste tellement sur le cul qu’on exquise même pas une ébauche d’insulte envers ces pédés de russes d’oligarques de mes couilles. Forcément, on prend un gros coup de bambou derrière la nuque (soyons précis) et on rentre aux vestiaires avec un goût de merde dans la bouche qui s’apparente à du niçois primaire. Finalement, on quittera le Rocher sans se le prendre dans la gueule (coucou Gonzalo) mais avec 3 buts dans la besace. Dur.

J7-ASM-1Plus de 1000 Bastiais avaient fait le déplacement à Monaco.

Samedi, nouvelle excursion de prévue. Dans le Forez. Avant le match, beaucoup de scepticisme. Squillaci, Harek et Cahuzac sont absents tandis que Krasic, trop juste physiquement pour enchaîner deux matchs en 3 jours, démarre sur le banc. Pour faire clair, on se déplace dans le Chaudron avec Sablé en défense centrale, Cioni arrière droit pour son premier match de la saison et Diakité au poste de milieu défensif, lui le latéral droit titulaire en puissance depuis le début de la saison. Et, cerise sur le gâteau, Gianni Bruno en pointe. Keskia.

Au final, un match complètement dégueu de notre part, pas une seule occasion en plus de 80 minutes face à des Stéphanois qui auraient pu et dû tuer le match beaucoup beaucoup plus tôt et mener 4-0 à un quart d’heure de la fin. Résultat, cinq dernières minutes de folie, Gianni Bruno d’une magnifique tête décroisée et Modesto du bout de son 44 marquent sur deux merveilles de centres de Julian « Ross » Palmieri. Un but Inzhagesque, l’autre hors-jeu, suffisant pour dégoûter les Stéphanois et gâcher leur fête après l’inauguration de la nouvelle tribune. Putain de braquage. (On attend toujours la page de soutien sur Facebook).

Annutazioni :

Landreau (4) : Il encaisse deux buts mais réalise des arrêts à la pelle, comme ce duel remporté face à Erding à la 85ème avec la suite que l’on connait.

Cioni (2) : La différence avec Diakité est énorme. Énorme. Et pas que niveau zgeg. Même si c’était son premier match de la saison.

Modesto (4) : Match encore une fois très solide et sérieux. En plus il jouait avec Julien Sablé derrière. En plus il marque le but égalisateur en position d’horsjeu.net. En plus, il é tro beau.

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Sablé (3) : À vérifier (j’ai la flemme), mais je crois bien que c’est l’un des Bastiais voire le Bastiais qui a touché le plus de ballons. La plupart à 20 mètres de ses cages pour faire des passes latérales de 2 mètres au latéral. Mais ça compte.

Palmieri (3) : Fautif sur le 1er but, à l’origine des deux buts bastiais par sa qualité de centre. Suffisant pour avoir un papier sur l’Equipe le lendemain et faire rager ses coéquipiers.

Diakité (3) : Mouais.

Romaric (3) : Forcément, vu notre performance collective, il n’a pas pu briller et faire voir ses qualités. Mais il a eu le mérite d’essayer de jouer au football. Et je vous jure que, sur ce match, c’était vraiment une grosse qualité.

Khazri (3) : L’auteur de la seule frappe (non cadrée) avant les cinq dernières minutes totalement bordelesque. Pas eu l’occasion de briller face au club qu’il a failli rejoindre cet été. Il se dit qu’il portait un t-shirt « Romeyer, va niquer ta mère » sous son maillot. L’histoire ne le dira jamais.

Boudebouz (4) : Franchement, on sent qu’il a du potentiel et du talent le petit. Par contre il en fait trop par moment. Et ça fait vraiment chier.

Raspentino (1) : LOL.

Bruno (2) : Pas vu du match sauf à la 85ème minute où il place cette magnifique tête décroisée dans la lulu de Ruffier. Le signe des grands attaquants, assurément. Et si ? Et si ? Non.

Les remplaçants n’ayant pas influé sur le résultat du match et votre académicien s’en battant un peu les couilles, vous ne retrouverez pas leurs notes assorties d’un petit commentaire. La direction de la Furiani Académie espère que cela ne créera pas de désagréments chez son aimable clientèle et vous remercie de nous avoir lus.

Vendredi, nous recevrons Lorient dans un match qui sent bon les trouapoin.

PS : C’est l’occasion ou jamais d’utiliser le purelive de beINsport pour écouter et vivre une vraie ambiance de foot dans un vrai stade. Ça vous changera du derby de la Loire.

Basgi.

Ici Furiani, à vous Paris.

Fistellu.

2 thoughts on “Saint Etienne-Bastia (2-2), la Furiani académie livre ses notes

  1. Salut à toi Fistellu !

    Le 1er centre, c’est bien Palmieri. Mais le 2e, c’est Sablé, qui nous poignarde le cul avec un godiveau.

    Sinon, le t-shirt de Khazri serait plutôt « Geromini, respecte ta parole fils de chien », mais il n’aurait jamais osé le montrer.

    La bise anale et bon courage pour la suite.

  2. @Roland Gromerdier

    Salute !

    Non, non, c’est bien Palmieri aussi sur le second centre.

    Putain de bracage mais il nous manquait plein plein de joueurs. Vous n’avez donc pas vu le vrai Bastia (je veux vous entendre crier de joie).

    Tu n’as pas à t’inquiéter pour nous. On finira entre la 8ème et la 12ème place. Easy.

    Basgi.

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