Troyes – Guingamp (0-1), la Paysan Breton Académie livre ses notes

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Cheval de Troyes peut-être, mais cheval dire à ma mère

Salut, moi c’est Gwen. G-W pas G-U mais quand jt’encule, jt’encule.

La semaine passée fut chargée pour l’En Avant de Guingamp qui trébuchait au Parc de Princes face à une équipe de suffisants en milieu de semaine, avant de résister foutrement noblement face à l’AS Monaco en arrachant le nul, trois buts partout.
Et ce week-end c’est Troyes, autre équipe (que le Gazélec) à n’avoir remporté aucun match de football depuis que le monde est monde qui s’apprête à se faire défigurer par les Costamoricains.
Pour cette rencontre, Jocelyn doit composer sans Baca, Lévêque, Lemaître, Bénézet et Dembélé, tout les quatre à l’infirmerie pour leur problèmes vaginaux. Avec la moitié de notre défense à l’infirmerie, on démarre de la sorte :

Lössl – Angoua Sorbon Héry Jacobsen – Coco Sankharé Mathis Salibur – Briand Privat.

Profitant des performances moyennes de Dos Santos en défense et des largesses défensives d’Angoua face à Monaco, Héry bouscule tout le monde et s’installe dans l’axe avec Sorbon pour son premier match en Ligue 1.

Franck Héry a un parcours presque atypique puisqu’il est tout récemment passé Pro avec l’En avant à 22 ans et pour la seconde fois de sa jeune carrière. Le télégramme est mieux documenté que la Paysan Breton Académie et résume parfaitement son parcours, qui ne laisse pas insensible. Très envie que le garçon réussisse. Sincèrement.

La bataille

Guingamp affiche une bonne maîtrise du ballon dans les cinq premières minutes, et c’est même Coco qui entame les hostilités en allumant Petric. Mais c’est Troyes qui va se montrer le plus dangereux en se procurant la plus grosse occasion de la mi-temps avec un enchainement bien léché entre Karaboué, Jean puis Nivet qui décale Court dans la surface. L’attaquant a le champ libre mais ne trouve que le poteau face à Lössl avant de dévisser sa seconde tentative.
L’En Avant réagit timidement, tout d’abord avec un coup franc fort mais imprécis de Salibur puis avec une pléiade de centres ne trouvant pas preneur, Privat mimant la sardine de camping au milieu de la surface la majeure partie du temps.
La première mi-temps se termine sur ce signe avant-coureur de cataclysme :

Guy Roux, assistant à un Troyes – Guingamp avec un bonnet du Stade de Reims vissé sur la tête. Dans le genre, fin du monde on fait difficilement mieux.

Face à la faiblesse du spectacle proposé, la direction de la Paysan Breton Académie a décidé de vous offrir un interlude dauphin. Parce qu’il est temps de rétablir la vérité sur ses créatures du Malin :


La Paysan Breton Académie est d’ailleurs le fruit d’une relation incestueuse entre Belzébuth et un dauphin pédophile.

En début de seconde période, Coco prend à nouveau sa chance sur une demi-volée que Petric maîtrise aisément.
Malgré la tristesse technique de la rencontre, l’En Avant se montre de plus en plus insistant et Privat bute sur la bonne sortie de Petric à la suite d’une passe en retrait peu habile de Othon. À la 75e, Briand et Coco s’échappent dans le couloir droit avant de trouver Salibur face au but qui écrase trop sa frappe pied droit.
De leur côté les Troyens échouent à nouveau dans un face-à-face par le biais de Jean qui avait pris Héry de vitesse. La délivrance arrive dans la foulée avec un coup franc de Salibur et le ballon qui touche deux bumpers Troyens avant d’arriver à Bègue, qui prolonge pour que Sankharé transforme sur un coup de tête de raccroc.

Nouvelle victoire, et nouvelle entrée dans le TOP 10 de notre Ligue 1. L’En Avant de Guingamp est-il capable d’aller battre le meilleur classement de son histoire ? Probablement non, sans un véritable goléador à la hauteur de Didier Drogba, le footballeur. Un match assez terne où le football a été bafoué par le manque de justesse des deux équipes. Une rencontre hachée par les coups de sifflets de l’arbitre, avec peu de spectacle et peu de fun. Mais à l’arrivé ça fait trois points de plus dans la besace et une neuvième place. Troyes a eu les situations pour l’emporter et mérite au moins le partage des points ce soir. Mais il y a des signes qui ne trompent pas, et louper tant de un contre un ne présage rien de bon pour le maintien.

 

Les Paysans notés

Lössl (4/5) : Impérial, Jonas a sauvé les siens en fin de match devant Corentin Jean et était orné d’une sacré baraka comme témoigne le ballon repoussé par le poteau.

Angoua (3/5) : Certes emprunté sur la gauche, Benjamin est la onzième plaie d’Egypte et a tout de même fait preuve d’une incroyable solidité défensive. Magnifique altercation avec Corentin Jean où Benjamin, complètement possédé par la mauvaise foi, hurle sur le Troyen en l’accusant de simulation, alors que le ralenti montre que Benjamin avait essayé de lui arracher l’intégralité de son visage avec ses propres mains.

Benjamin se coulant un bain quelques instants avant une rencontre.

Sorbon (3/5) : Suave. Jérémy pourrait bien faire changer de bord la Paysan Breton Académie quand il défend collé-serré de la sorte avec ses gros muscles saillants.

Héry (3/5) : Une première encourageante, avec une bonne présence athlétique. Il a bien couvert Jacobsen ou Sorbon lorsque c’était nécessaire et a dégagé une certaine sérénité. Franck a tout de même un déficit de vitesse étonnant pour un ancien milieu offensif.

Jacobsen (4/5) : Très sérieux, Lars fait sobrement son taff en fermant sa gueule, sans un mot plus haut que le nôtre. Même s’il impressionne peu offensivement, il a le mérite de bien défendre. À notre époque et à son poste c’est devenu assez rare.

Sankharé (4/5) : Nouveau match plein pour Younousse qui a facilement disposé du milieu adverse par sa puissance. Récompensé par ce but de chien.

Mathis (2/5) : Moins en forme, Lionel a été coupable de quelques pertes de balles sottes. Malgré tout, son expérience a été bien utile une fois de plus. À peu près certain que ses adversaires directs ont récolté plus de cartons rouges en faisant faute sur lui que lui n’a récolté de rouges au cours de sa carrière.

Coco (3/5) : S’il est devant tous les autres ailiers en ce début de saison, ce n’est pas un hasard. Marcus provoque beaucoup, joue certains bon coups à l’intox et livre surtout un véritable abattage défensif de mort de faim.

Salibur (4/5) : Enfin. Yannis a étalé l’étendue de ses capacités avec l’En Avant. Freiné par Gourvennec l’an passé pour son travail défensif inexistant, il y a eu un peu d’amélioration ce soir. Offensivement, il a été intenable, se projetant à tout berzingue vers le but adverse en passant soit en force soit par un dribble. Il a besoin d’enchaîner les rencontres pour maintenant être décisif.

Briand (2/5) : Plutôt maladroit, Jimmy a été discret cette fois. Même s’il a laissé entrevoir quelques mouvements de classe. Cette rencontre n’était pas faite pour lui.

Privat (2/5) : Son meilleur geste du match reste son grand coup de latte dans les joyeuses de Veskovac.

 

Les culs terreux

Bègue : Une entrée fracassante de rital, prêt à jouer tout les coups à fond, à tricher si nécessaire. Et ça on l’avait déjà aperçu face à Monaco et cette simulation un peu malheureuse. C’est lui qui obtient le coup franc, imaginaire, sur le but.

Petit filou que tu es.

Mais sinon il a laissé entrevoir de belles choses, de la vitesse et une belle frappe pied gauche, un peu tendre.

Diallo : Peu en vue.

Giresse : Ce fut court mais c’était plaisant de revoir Thibault balle au pied avec la qualité de passe qu’il possède. Un ailier qui n’a pas la tête dans le guidon.

Gwen Tagrenmer

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