Real Madrid Olympique de Marseille
Parle à mon cul ma tête est pleine de gel. (désolé)
Les croquants de Milan, le craquage de Valenciennes…la time machine olympienne changeait de galaxie en se rendant à Madrid, où d’aucuns, Internet par Orange compris, lui promettaient « une claque. » Il faut dire avec Shakira que les « hips » « don’t lie », et que, même avec un Niang en mode Mapuka, la samba adverse présentait d’autres atouts. En effet, génétiquement parlant, Cristiano Ronaldo n’est annoncé qu’à deux chromosomes de Brad Pitt, tandis qu’un Kaka en American Apparel n’est distinct de la bomba latina que d’un chromosome X. Du reste, comment ne pas s’extasier devant ces déhanchés luso-normés, « sensualité innocente » à laquelle « tendresse » ne saurait résister…me disait encore Sodoman Polanski tandis que Besson (apparemment) ne se ferait que sucer… ?
« La défense du Real, ce n’est pas la sécurité sociale » JM Larqué…patience Jean-Michel, Bachelot s’en occupe.
Le 442 de l’OM est construit en fonction de l’adversaire. Morientes assure une plus grande maîtrise technique, conservant le ballon ou jouant en déviation, permettant à l’équipe de remonter et de conserver la balle. La consigne est de tenir le ballon le plus longtemps possible…soit le plus intelligemment possible, ce qui pose problème, même si, sur la 1ère mi temps, la leçon milanaise porte ses fruits. Abriel, choix surprenant si on n’a pas vu Cissé cette saison, se positionne plutôt bas afin de bloquer Marcelo.
« Il y a du mou dans la corde à nœuds. » JM Larqué, atteint par la limité d’âge…
En effet, le Real Madrid attaque par les ailes, les 3 attaquants fixant l’axe tandis que les milieux décalent les latéraux. Très stéréotypé, surtout face à un OM défendant à 4 + 3 concentrés sur 10m, et ce à 35m de son but. Certes, les individualités peuvent faire la différence sur chaque prise de balle, mais la lenteur et les approximations dans le passage de phase défensive à offensive ne sont pas (encore ?) dignes d’une équipe du dernier carré de Ligue des Champions. Toutefois, ce système pose problème aux marseillais, puisque Lucho penche à droite, Cheyrou anime l’axe, désertant le côté gauche, où le seul Taïwo fait face à Sergio Ramos ou un des 3. Les rares incursions du Real trouvent leur origine dans ce couloir, malgré un Niang faisant piston. Bref, pas de quoi s’enthousiasmer, l’OM est en place, les déplacements de M’Bia, baromètre tactique de l’équipe, en attestent, tandis que les relances « en touche faute de solution » de Cheyrou rappellent comme tout cela est bien artificiel et fragile.
« Passe au pied à coulisse. » JM Larqué expose son plan anti-âge…
Il faut en effet une dose de concentration délirante aux marseillais pour maintenir leur positionnement tactique, compenser les décalages, ne pas se livrer dans les duels. Lucho et Cheyrou forment une doublette prometteuse au milieu, Niang postule à la starisation, Morientes se rend utile, M’Bia est en phase de « desaillysation », Heinze, à terre, Diawara, en l’air, coupent les passes, Bonnart, Abriel et Taïwo sont « présents. » Mais que l’ensemble reste fragile tactiquement, les choix trop souvent à contre temps. Au retour des vestiaires, le Real se montre incapable de tenir son rang, et pourtant, l’OM chancelle, nerveux, et Diawara vient confirmer l’impression. En une minute, le joueur explose…sans doute la Ligue 1 permet-elle encore à des bourrins de faire leur place, là où le niveau Ligue de Champions exige une capacité d’attention et de concentration supérieure à celle du « meilleur défenseur central de France. »
C’est donc un OM tel qu’en lui-même, faisant – las ! – « des erreurs qui se paient cash » depuis 3 ans, qui s’incline. Après avoir voyagé dans le temps ces dernières semaines, réécrivant l’histoire à son détriment, l’OM a subi « sa » loi face à des Galaks bien Gignac.
La véritable question est: quelle équipe n’est pas capable de tenir le 0-0 en 1ère mi-temps contre le Real. Même Grenoble peut le faire.
Dommage, ce péno coupe les jambes des Marseillais.
« Parle à mon cul, ma tête est pleine de gel » + photo
= vous m’avez tué :)