STOKE CITY – ARSENAL (4-0) : LA GUNNERS ACADEMY LIVRE SES NOTES

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Roulons-nous dans la fange.

(En raison du site qui boude en ce moment, c’est le strict minimum au niveau mise en page. Mais ça va revenir tout en bôté)

On creuse, on creuse. On continue de creuser. Tous les trois matchs ces temps-ci, Arsenal touche le fond ; enfin, c’est ce qu’on croit sur le moment, avant de voir la catastrophe suivante. Là pour le coup, je pense qu’on commence à toucher du doigt les limites du possiblement très nul pour une équipe de haut niveau. Se faire fesser proprement, avec la manière et tout, à STOKE. Je vous l’ai écrit en gros pour que ça s’imprime bien dans vos mémoires et sur vos rétines, histoire que ça continue de vous hanter quand vous fermerez les yeux. Y a pas de raison que je sois le seul à qui mon cerveau inflige ce tourment.

Quelques semaines d’absence, le temps de se caler avec mon nouveau compère et voilà, il faut que je reprenne du service pour me faire gifler sur plus de 90 minutes… Là honnêtement, je sais plus. J’ai l’impression de me répéter. Et même ça, j’ai l’impression de le répéter. Tactiquement, c’est à la ramasse, l’orientation « défensive » du 4-1-4-1 est tout ce qu’il y a de plus contre-productif et on paye plein tarif un recrutement qui a été fait à moitié. Ca, c’est pour Arsène. Et puis de l’autre côté, t’as les connards qui sont sur le pré, censés être à des années-lumières au-dessus des guignolos de Stoke et qui réussissent comme l’année passée face à Chelsea, City ou Liverpool à afficher un niveau tellement navrant que ça en devient gênant pour les gens qui regardent. Un peu comme quand un péquenaud du NPDC t’explique dans un reportage qu’il a collé des photos de Cloclo dans des palourdes parce que c’est un dieu pour lui. Brrr, j’en ai encore des frissons.

Donc là, j’attends. J’annonce rien, je promets rien, je définis aucune dynamique, de toute façon y en a pas. Le carpe diem du supporter, la souffrance en silence. On verra bien. En attendant, vu qu’ils s’en branlent, moi aussi.

PS : Vous aurez noté que mon score diffère un peu de celui qui a été retenu à la fin. Mais je considère qu’on aurait dû prendre le quatrième si le quatuor arbitral n’avait pas eu pitié de nous.

Les notes :

MARTINEZ : 1/5

Mode Sczesny activé.

BELLERIN : ?/5

Pas spécialement compris pourquoi il se faisait sortir. Ramsey, personne l’a puni depuis le début de saison et pourtant il enchaîne les prestations de merde comme Marcelin Albert empile les injures.

MERTESACKER : 0/5

Mpfff… Je ne… Qu’est-ce… Bref.

CHAMBERS : 0/5

Le bon con. Ah, le vrai bon con. Il est dur son carton rouge ? Ah bon ?! Et sa connerie, elle est pas super solide aussi ? C’est affiché dès le début du match qu’il va le prendre son rouge. Il s’agirait qu’il se mette à connecter un petit peu les fils lui aussi, parce qu’avec une équipe de golbutes, on risque vraiment de passer pour des cons à moyen terme.

GIBBS : 0/5

T’as raison, défends pas, ça vaut pas le coup. Quand t’essaies de t’y mettre ça vaut pas tripette non plus de toute façon. Ah, autre chose : les centres. Tu comptes faire un effort ou on doit s’habituer à tes saucisses indigestes balancées sans même les regarder ? Juste pour être fixé, qu’on sache quoi.

FLAMINI : Poulet sans tête/5

Court partout, joue nulle part. Il fait du présentiel, comme ton connard de responsable qui est là dès 8h du mat et jusqu’à 19h, mais qui passe son temps sur Démotivateur.

RAMSEY : 0/5

Non, même pas un point pour sa volée. Je note des prestations pas des éclairs de lucidité.

CAZORLA : 3/5

Un des rares à faire les trucs bien. C’est pas compliqué de les repérer de toute façon, il étaient deux ou trois. Et puis avec son physique disgracieux, Santi, on le reconnaît bien, même sur un streaming qui pue des pieds.

OXLADE-CHAMBERLAIN : 2/5

Pas trop con, ni trop dégueu pour une fois. Quand il se contente de faire ce qu’il sait faire (à savoir fixer, déborder en agitant ses petites jambes, envoyer un centre pas trop dégueu une fois sur trois), c’est plutôt correct.

ALEXIS : 3/5

Son seul défaut ? Ses partenaires.

GIROUD : 0/5

Ouais, ouais, il faut qu’il se remette dans le rythme toussa. Après, mettre une tête au fond à 30 centimètres des cages alors que le gardien est en train de planter des choux au niveau du poteau opposé, ça fait partie de ce qu’on attend d’un attaquant bon dans les airs.

Les substitutes for love :

WELBECK (pour Bellerin à la 45e minute) : De la vivacité, un peu plus de mouvement, il a dynamisé tout ça. Mais à la base, on voulait le faire souffler le Danny. Tu comprends comment on remplit l’infirmerie, bonhomme?

PODOLSKI (pour Giroud à la 63e minute) : Herr Lukas peut débloquer les situations. Pas les sauver. Faut pas déconner non plus.

CAMPBELL (pour Gibbs à la 90e minute) : Le grand classique Arsène, le fameux changement qui sert à rien.

Sinon…

Alors que Bojan est doucement en train de reboucher le trou dans lequel il a enterré sa propre carrière, nous on réussit à le faire passer pour un bon joueur de football. C’est fort.

A la sortie du match, certains supporters anti et pro-Wenger se sont foutus sur la gueule. Voilà on en est là au niveau de la débilité et du ridicule. Pas étonnant qu’on soit la risée des kikoolol des forums Eurosport et L’Equipe, on le mérite.

En Angleterre, ça, c’est tout juste jaune. Et même pas une commission post-match hein, que dalle.

A l’instar d’Andy Carroll et Nikola Zigic, Peter Crouch fait toujours partie de ces anomalies de la nature humaine qui sont une véritable plaie à défendre pour nous autres équipes de nains. Surtout quand il passe son temps à foutre des coudes dans la gueule.

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