Atalanta – Juventus (2-2), la Bianconero Académie transpire du gras.

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Salut les zèbres,

Pugilato Giorno oblige, nous voici de retour la panse encore distendue de toutes les saloperies qu’on a avalé pendant deux jours. Pour éliminer les nombreux acides gras qui remplissent nos corps bouffis, quoi de mieux que le football ? Sur le pré avec les crampons solidement attachés aux pieds ou sur le canapé bière dans une main et huîtres à portée de l’autre, le choix vous appartient. N’étant pas footballeur professionnel (le Valérie Boyer Football Club n’obtiendra le statut que courant 2019) je me contenterai du football passif en ce lendemain de Noël. Et c’est très bien comme ça.

On n’est pas sensés parler des adversaires, mais je vais devoir faire une exception aujourd’hui. Je voudrais profiter de cette tribune pour évoquer les événements qui se sont déroulés en marge d’Inter(merda) – Napoli. Supporters poignardés, un tifoso mort renversé par une bagnole, des cris racistes qui finissent par faire perdre son sang-froid à Koulibaly (insérez ici une blague sur Deschamps comme à chaque fois), De Laurentiis toujours aussi prompt à se changer en Jean-Michel Aulas de la Botte en s’en prenant à l’arbitre, et j’en passe.

Pasolini disait du football qu’il était « la dernière représentation du sacré ». Je dirais bien à Pier Paolo d’aller se faire enculer, hélas il est mort. Il est mort assassiné par des gens qui mettaient le sacré au cœur de leur existence, de leur pensée. Et cette maladie se retrouve effectivement jusque dans le football, quand la haine de l’adversaire devient un dogme auquel il est interdit de déroger sous peine de se faire rejeter des siens. Et l’influence du sacré sur les esprits faibles, c’est ce qui provoque ces immondices. Ces morts ou blessés, ces cris de singe, cette malhonnêteté intellectuelle qui gangrène le monde, et donc le foot. Les émotions que nous procure notre sport peuvent parfois nous empêcher de raisonner clairement tant elles sont puissantes et primales. À nous d’être meilleurs que ça, de nous éduquer pour ne plus être ces abrutis avinés qui blessent ceux que notre conception du sacré nous pousse à appeler « ennemi. »

On ne le répétera jamais assez donc, RIEN N’EST SACRÉ. Et sûrement pas un match de foot. Ce n’est qu’un putain de jeu. On meurt encore pour du vent aujourd’hui, peut-être aujourd’hui plus encore qu’hier. Si l’on doit s’indigner et être en colère, c’est bien de cela et non pas d’un second carton jaune ou d’un mec qui n’a pas le même maillot que nous. Ne vous faites pas d’illusions, rien ne changera de sitôt en Italie, ni ailleurs.

Je ferai l’impasse sur le boursicotage et l’entrée de l’action Juventus au FTSE Mib, le CAC 40 italien, parce que j’en ai marre d’être nauséeux. Et puis parce que je n’y bite rien.


Un faux joueur de foot s’est glissé dans cette composition d’équipe, sauras-tu le retrouver ?


Le match contre l’Atalanta Bergame vous dites ? Et bien on a fait un peu tourner au milieu, parce que les mecs commencent à être cramés. Par tourner, je veux dire faire jouer nos deux germano-harissano-trucs pour reposer Mire et Blaisou. Et bien ça n’a pas fonctionné. Bentancur a dû faire le taf pour trois. Et il a donc fini par se faire expulser bêtement, laissant la Juve à dix pour les quarante dernières minutes de la partita. Max se dit qu’il va falloir peut-être faire rentrer notre sauveur gominé pour espérer au moins ramener un point de Bergame. Faut dire qu’en terme d’équipes chiantes à manœuvrer, l’Atalanta c’est pas rien. Et c’est sur un corner de Pjanic, lui aussi rentré en jeu un poil plus tôt, que Cristiano égalise après un petit cafouillage (2-2, 78e). Ah oui, parce qu’avant ça Zapata, l’ex-napolitain, nous a gâché l’après-midi en plantant un doublé. Il y a bien eu cet autogoal de Djimsiti qui nous a mis devant à la marque dès la douzième minute, mais il n’a dupé personne.

Les arrêts de jeu verront Leo marquer un but logiquement refusé pour horsjeu(.net). Il y a quelques années, on nous l’aurait validé sans sourciller celui-là. Mais que voulez-vous, les temps changent. Pour les enculeries arbitrales en tout cas.


LES NOTES :

SZCZESNY (2/5) : Essayez donc remettre un chômeur au travail hein, vous verrez.

DE SCIGLIO (3/5) : Le bon Mattia continue à impressionner. Bravissimo.

BONUCCI (2/5) : Coupable. Et contrairement à d’habitude, même pas capable de marquer derrière pour le faire oublier.

CHIELLINI (2/5) : Et bien, ça valait bien la peine de lui sucer la bite lors de ma dernière académie.

ALEX SANDROÏNE (2/5) : Sur courant analternatif, on a plus eu Sadrine que Sandro cet après-midi. Impliqué sur l’autogoal de Djimsiti quand même.

EMRE CAN (1+/5) : A dû passer sa convalescence avec Khedira pour accentuer la ressemblance.

BENTANCUR (2-/5) : Repos forcé pour Rodrigo. Un geste d’énervement qui nous rappelle qu’il n’est qu’un enfant. De bonne augure, toujours.

KHEDIRA (1/5) : La putain de toi Sami. De toi et de tous les tiens. Remplacé par RONALDO qui nous maintiendra en vie dans ce match, un peu comme le respirateur de Jean-Marie Le Pen fera en janvier 2019.

DYBALA (3/5) : Le travail ingrat dans un match ingrat, ça fait quand même deux fois ingrat. Trois en comptant le dernier ingrat. Ou quatre selon que l’on…

MANDZUKIC (3/5) : Même lui n’a été qu’un homme pour une fois. Mais je l’aime tellement que j’en ai rien à foutre.

DOUGLAS COSTA (2/5) : Le flash n’a jamais trouvé la solution. Ce sont des choses qui arrivent. Mais il risque pas de retrouver une place de titulaire à cette allure-là. Les éclairs doivent aller plus vite. PJANIC rentrera pour donner le ballon de l’égalisation à Cricri et rappeler en quelques minutes qu’il est indispensable malgré une nonchalance qui rend dingue parfois.

Le Napoli ayant perdu sur la pelouse de l’Inter(merda), il ne profite pas de notre semi faux-pas et accentue même son retard. +9 pour nous, mais l’essentiel était ailleurs en ce Pugilato Giorno.

Que les abrutis aillent tous se faire frire la pastille en se tenant la main.

Ah, et on a gagné contre la Samp’ lors d’un match tellement pourri par la VAR qu’il ne mérite même pas un article.

Dormez dans la voiture si vous avez trop picolé, ou encore mieux chez les amis. Ou en cellule de dégrisement même, mais ne conduisez pas bourrés. Même si vous supportez l’Inter.

Un grand merci à Rav de juvefc.com qui me laisse utiliser les feuilles de match, il ne le ferait probablement plus s’il pouvait comprendre mes articles.

FINO ANAL FINE,

un baccio nel culo.

3 thoughts on “Atalanta – Juventus (2-2), la Bianconero Académie transpire du gras.

  1. Le foot italien est si beau. Les supporters aussi. La mentalité de ces supporters qui polluent les deux autres est désespérante.

    Bonne acad’.

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