La Borussia Akademie note Wolfsburg-Dortmund (1-3)
Du hast mich gefragt und ich habe nichts gesagt. Oui, le service titre est enculturé.
Jean prend le temps de revenir. Comme un oignon.
L’Histoire :
Cela fait bien longtemps que Jean n’était pas venu raconter la saison des Borussen. Seule coupure, une petite intervention pour la qualification en finale de Pokal, dans un match compliqué à Greuther Fürth. Avant et après, deux victoires et un match nul 4-4. Dix buts sur les deux dernières rencontres. Jean n’a pas vu la balade contre le Köln triste pire que Krusty. Par contre, Stuttgart, Jean en parlera rapidement.
Soixante minutes de grande qualité. Gündogan sort. L’équipe se laisse surprendre pendant dix minutes. Les joueurs sont aussi changeants que le score : Schmelzer fait un centre parfait pour l’ouverture du score et se foire totalement sur la moitié des buts concédés. Hummels est fébrile, s’amuse à aller en même temps que Subotic sur un ballon aérien pour laisser un maximum d’espace derrière lui… mais place une frappe au raz du poteau en toute sérénité. Bref. Le match nul était évitable. Mais Jean se rassure avec la cohérence offensive retrouvée par rapport aux derniers matchs qu’il a réussi à voir. Et cela a le mérite de laisser du suspense, avec un Bayern à trois points. Tout est fait, tout est paré pour le 11 avril.
Wolfsburg se présente avec un meilleur bilan sur les quatre derniers matchs. Quatre victoires consécutives pour le club aux 15 recrues hivernales. À Dortmund, on fait les changements le plus doucement possible depuis janvier. Gündogan prend la place de Bender, fatigué en ce moment. Mais sinon, le XI est le même. Même Lewandowski reste en pointe, malgré une réussite plus alternative. Bref, Klopp joue stable.
Le Combat :
D’une manière générale, la victoire est logique. Mais le déroulement est assez trompeur. Dortmund a su être efficace dans ses périodes « faibles » et tenir dans ses moments forts. La première mi-temps est révélatrice : le milieu Borussen peine et la paire Hummels-Subotic doit prendre le rôle de passeur. En face, Schäfer et Mandzucic posent quelques problèmes, sans être particulièrement inquiétants non plus. Puis c’est le premier but. Kagawa lance Perisic de l’extérieur. Centre sur Lewandowski, qui conclut pépère. Wolfsburg et sa défense haute sont sanctionnés. Dortmund déroule et rentre satisfait à la mi-temps.
Gündogan, lui, monte en puissance avec le 1-0. Il prend le jeu, s’amuse et multiplie les une-deux presque décisifs. Benaglio l’apprend en se mangeant Gündo : le gardien reste à terre ; Gündogan reprend le jeu pareillement, pour doubler la mise sur une jolie frappe enroulée (49e). La défense de Wolfsburg est bien gentille de ne pas se dégager trop rapidement aussi.
Et comme un symbole paradoxal pré-annoncé, c’est le but de Wolfsburg qui intervient, peu ou prou en même temps que celui de Stuttgart il y a une semaine. 61e : 2-1. Pas de panique. Mais comme Gomez a permis de mettre le même score à Munich qu’à Wolfsburg, on pourrait presque se dire que la roue est chancelante. Le presque roux Perisic sort donc, pour Großkreutz. Leitner et Owomoyela suivent afin de combler les lignes. Lewandowski s’offre une percée profonde et va au bout, comme un symbole de double fist anal (dédicace au service twitter de HorsJeu).
On en a presque oublié qu’on remet ça mercredi.
Les soldats :
Weidenfeller (3/5) : Didier Féco me souffle qu’il était pas exempt de tous reproches contre Stuttgart. Jean approuve, même s’il a encore moins aimé Hummels et Subotic et Schmelzer. Sur la tête de Mandzucic, il ne peut pas faire mieux. Et son arrêt devant Mandzucic, minimaliste comme l’électro berlinoise, avec un bout de pied qui traînait, en première mi-temps, alors que le score est à 0-0, a fait frémir Jean. Jean aime frémir.
Piszczek (2/5) : Il a parfois laissé Subotic seul. Il a parfois laissé Kuba seul. On ne sait pas trop ce qu’il faisait. Mais il l’a bien fait, as usual.
Schmelzer (1/5) : Une Koji Nakata presque parfaite. (cf. but de Mandzucic)
Subotic (2/5) : Intervention borderline en première mi-temps. Il prend le jaune qu’il cuve le reste du match, pour ne pas faire la bêtise qui lui aurait donné la gueule de bois mercredi.
Hummels (3/5) : Propre dans les interventions comme dans les relances. Mats, le vrai, celui qui ne marque pas mais empêche les autres de le faire.
Kehl (2/5) : Pas le plus inspiré de tous. Il a laissé faire son voisin.
Gündogan (5/5) : Homme du match. Son but-de-la-dernière-minute-avec-l’aide-involontaire-du-gardien lui a fait du bien. Maintenant, il emploie son pied ailleurs que dans les coups de pieds arrêtés. Et c’est un régal.
Perisic (3/5) : Beau centre. C’est tout ? C’est tout.
Kuba (2/5) : Il a fait mieux. Il fera mieux. Il le faut, puisque Götze ne devrait pas être là pour le Bayern. Et il le devrait, puisque cet homme ne lâche jamais rien.
Kagawa (2/5) : Le Japonais est capable d’ouverture incroyable. On a beau le savoir, c’est beau à revoir. Mais il est un peu épuisé en ce moment. Incapable de participer au jeu en deuxième mi-temps, il faudrait voir à ne pas le perdre pour la fin de saison.
Lewandowski (4/5) : Deux buts. Quelques ratés avant cela. Et même après le premier but. Mais cela doit lui permettre de se dire que Neuer, après tout, n’est pas si effrayant. Le vingtième est sur la route.
Les réservistes :
Großkreutz : Jean l’aime. Mais l’amour est décevant, parfois.
Leitner : Pas vu, pas pris.
Owomoyela : voir Leitner.
Jean Colère.
Jean vous offre un long résumé de dix minutes de ce match propre comme, mis en ligne par BVB09-fr qui font du bon travail.
Il vous rappelle au passage qu’il passe parfois faire un tour sur Facebook. Par contre, par la peine de le chercher sur Twitter. Demandez plutôt à BundesligaFR pour avoir les dernières Nachrichten.
Enfin, Jean continue de répéter en 2012 qu’un abonnement à Horsjeu pas net est une excellente idée. Y’a plein de lettre de l’Éditeur et y’a pas beaucoup d’êtres comme l’Éditeur, ce bel homme, pour vous le rappeler.
Mit analen Küsschen.
Ça va être très bon le match de mercredi je sens. Dommage, je ne pourrai pas voir ça.