La Metz que un club académie note Metz-Clermont (2-2)
Metz que de la ligue d’eux, et pourtant…

L’actualité de la semaine :
La grosse info:
- Pas d’Euro(s) à Metz !
Face au prix quelque peu élevé du projet « Saint Symphorien 2016 : un grand stade à Metz parce qu’il ne faut pas déconner tout le temps non plus », la mairie, constatant le manque d’engouement de l’État, des gens sidérurgiques, et son manque de testicules, a décidé de retirer la candidature de Metz.
Bernard Serin, qui n’est pas né de l’avant-dernière pluie, continue, lui d’y croire, et démène sa moustache dans les bureaux administrativo-tristounets du secteur, dans le but de faire fléchir les décideurs. Lesquels ont aussi une moustache, ce qui devrait, selon toute vraisemblable logique primaire, aboutir à une entente. Sinon Rigobert ne s’y connait pas en politique publique. Et ça, ça t’étonnerait.
En bref :
- Brousse Abdoulaye selectionné
Brousse Abdoulaye ne disputera pas la rencontre de championnat contre son ancien club de Clermont. Pour cause : il a été appelé sans faire exprès, par le sélectionneur du Congo dont le prénom est Jean-Guy.
- Dominique Bijotat est enceinte !
La nouvelle est désormais officielle, Bijotat est enceinte. Le petit devrait s’appeler Quatrecinqun !
L’avant match :
Le FC Metz (14ème) accueillait donc Clermont Auvergne (3ème) avec le plein de confiance (aucune victoire en 2012, Guerriero titulaire et Bijotanal aux manettes).
La composition d’équipe ne surprenait personne quant à sa texture un peu râpeuse (cf. image) mais fit malgré tout pleurer de joie Rigobert, lorsqu’il découvrit le double retour de Mahamane Traoré et d’Oumar Sissokal, conjugué (au participe pas assez) à l’absence de Sammy Kehli.
Rigobert copie une nouvelle fois le meilleur joueur du PSG
Seul bémol, Dominique Julien, arbitre de la rencontre. Rigobert se méfie toujours des doubles prénoms, et a appris à se méfier tout court des Dominique : ça peut toujours te bijoter un sale coup fourbe au nez crochu. Bref, le match…
Metz démarre en fanfare : but pour Clermont (8ème, Alessandrini, un bon petit joueur qui a l’air intelligent aussi. Ah non), grâce à la complicité de Yohann Betsch. Mais les Messins donnent du cœur à l’ouvrage et tentent de se rebeller sauce Arsenal : 2-0 pour Clermont. But de quelqu’un qui ne mérite pas d’être cité, avec l’assentiment de Sissoko ce coup-ci. Coup-franc. David Fleurival, décalé, place en force dans le petit filet, 2-1, espoir, rédemption et tout ce qui va avec.
Mi-temps.
En deuxième, les Grenats et Guerriero repartent avec les mêmes intentions qu’en première : saines pour les uns, malsaines et meurtrières pour l’autre. Et le travail paie : sur un corner bien tiré, une fois n’est pas coutume, le nouveau venu du côté de chez nous, Stéphane Besle, marque et fait exploser les quelque 12,000 spectateurs déplacés de force pour l’occasion. La deuxième tourne clairement à l’avantage des Messins. Les Clermontois ne savent rien faire, t’entends, et se font presque carjacker, mais Duhamel, sorte de héros des autochtones locaux oublie de se rappeler qu’il est seul au point de péno, et frappe au-dessus.
Clermont, sortira une fois la tête de l’eau et obligera coup sur coup Sissoko puis Guerriero à deux belles claquettes pour empêcher le ballon de rentrer. Litigieux mais efficace. Rigobert change de slip, tandis que Metz repart de l’avant. Bijotat hurle des ordres défensifs et menace ceux qui dépasseraient le milieu de terrain. En vain, les Grenats ont soif comme jamais et tentent crânement leur chance ; chance que Monsieur Double prénom choisira d’annihiler, juste pour faire chier. Rigobert en est convaincu. 2-2, score final : des buts, du suspense, de l’engagement, des occasions, que demande le peuple ? Un point et du jeu. Amen.
L’appréciation discrétionnaire et unanime de Rigobert :
Oumar Sissokal, 2/5 : décisif et fautif, rassurant et inquiétant, dilettante et appliqué : un match de Normand.
Stéphane Besle, 4/5 : Outre une certaine intelligence dans le placement et dans les déplacements, Stéphane Besle a marqué un but décisif pour sa première à Sinsinf’. Rigobert apprécie le geste. -1 pour cette course lors d’un retour en défense, où ce brave Stéphane a essayé de nous faire croire qu’au lieu du terrain, il remontait le Mont Blanc.
Ludovic Guerriero, 3/5 : Impeccable défensivement (approximativement bien entendu, Guerriero n’est pas une science exacte), Ludo (Rigobert prend la confiance) a aussi fait montre d’une certaine solidité dans la relance anale.
Romain Métanire, 1/5 : Accablé par le poids des minutes et de ses courses incessantes, Métanire a fini sur les rotules de Guerriero. Il a également fait une démonstration exhaustive de tout ce qu’il ne savait pas faire au football. Maintenant on sait.
Adama Tamboura, 3/5 : Volontaire comme jamais, offensif et trapu comme une mule, Adama maitrise en revanche l’approximation comme fleur au fusil. Déboussolant.
Yohann Betsch, 0 puis 4/5 : Si Sissoko a été régulier dans l’alternance, Betsch a fait deux matchs. L’un était une ode à l’équipe anale de la semaine prochaine. L’autre était celui d’une Betsch blessée, dont l’issue du match détermine sa survie. Une abnégation saupoudrée d’un jeu toujours aussi atypique et rafraichissant.
David Fleurival, 3/5 : David sortirait-il de cette torpeur immonde qui semblait lui coller à la peau depuis quelques mois ? Son but est salutaire ; son volume de jeu, encourageant.
Mahamane Traoré, ?/5 : Très discret, le voltigeur messin est sorti sur blessure tôt dans le match. Rigobert ne sait plus quand, trop occupé qu’il était à pleurer ses morts.
Kévin Diaz, 4/5 : Sans doute l’un des meilleurs match de Kéké57 depuis le début du champianal. Dynamique comme jamais, il a provoqué constamment son vis à vis, un dénommé Charley Fomen, qui ne l’emportera pas au paradis.
Oumar Pouye, 3/5 : Bien plus consistant qu’à l’accoutumée, Oumar a malgré tout péché par manque de précision et souvent fait des mauvais choix. Mais il a aussi virevolté. Et Rigobert aime bien quand on virevolte.
Mathieu Duhamel, 2/5 : Combattant de tous les instants, Duhamel n’a pas marqué. Pire, il a mangé tout cru la feuille de match, lorsque Steimetz l’avait servi parfaitement en retrait. Manque évident de confiance. Mais comme la Bige est un grand entraineur, Rigobert ne se fait pas de soucis. (jeu concours Metz que un Club académie : sauras-tu dénicher les deux mensonges qui se cachent dans la dernière phrase et celui qui se cache dans la prochaine ? De nombreux lots sont à gagner !)
Thierry Steimetz, 4/5 : Entrée remarquable et remarquée pour le Mosellan amateur belle histoire 28 ans premier match pro devant sa famille Saint-Symphorien illettré. Détonateur de toutes les offensives grenats, toujours placé entre les lignes, Thierry Steimetz est le Ribéry que tout le monde attendait (tout le monde implique également Galatasaray).
Sadio Mané; 4/5 : Un point de moins parce que Monsieur Double prénom ne siffle pas le pénalty qui aurait pu le faire accéder au statut d’homme providentiel, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Surtout en ces temps de crise. Sinon à part ça, une nouvelle entrée formidable.
Andy Delort, non noté : un ballon et des brouettes à se mettre sous la dent. Mais Andy prend. Les ballons il aime ça. Et les brouettes peuvent toujours se vendre au marché aux puces.
Toujours est-il que Rigobert a bien kiffé être dans la place, que ça lui rappelle quand c’était bien, que presque il y prendrait goût et qu’il promet d’être particulièrement cinglant envers quiconque essaierait de le décevoir la prochaine fois.
En vous souhaitant une agréable journée.
Adieu,
Rigobert Pirès.
Si le cœur de Jean n’était pas déjà pris en L2, Rigobert le ferait soutenir Metz. Chouette académie.
D’ailleurs, c’était quand même mieux l’époque avec Metz en L1.
Tant que j’suis là, le joueur que vous avez vendu à Freiburg, c’est comme Papiss ou il était déjà bon ? De ce que j’ai aperçu face à Schalke, c’était pas mal du tout.
Merci Jean. Mais un cœur ça se change surtout en Ligue d’eux !
Sinon, concernant Fallou, il était déjà bon de par chez nous. Sa vente a fait beaucoup pleurer Rigobert !
Oh une Grenat Académie, ça fait plaisir.
Du coup je cautionne les mini annonces intrusives « A voir encore » qui me l’ont fait découvrir.
Fallou est parti, il prenait trop de cartons rouges, ça pénalisait le club (Tenema N’….. like this).
Mais bon faut pas déconner non plus, on garde Ludo et on prend Steinmetz juste pour le kif.
Après avoir passé deux ans d’interdiction de stade et deux ans à l’infirmerie statistiquement il pourra jouer au foot pendant au moins deux ans, c’est déjà ça de pris.
A la prochaine bagar.. euh, au prochain match.