Condamnés à l’exploit après une défaite 2-0 à l’aller, les Reds évoquent à l’aube du match retour tous les glorieux anciens pour se persuader que tout est encore possible. Olympiakos, Milan AC… tout y passe, chacun a sa raison d’y croire chez soi et les démons seront bien gardés. Seulement, Liverpool compte un peu trop de ses vieux lions aux dents usés sur toutes les chaires d’Europe et de Navarre, et les jeunes couilles rouges manquent d’envergure pour aller titiller les tétons bourgeois de Saint Peter.

Brendan se passe de Martin et confie à Carra le soin de Skrteliser Hulk. Ce même Hulk qui quelques minutes plus tard profite d’une Skrtel de Carra pour évaporer les derniers restes d’espoir. A moins 3 (au goal average, pas en température à Moscou), les jeux étaient faits, les dés lancés, rien ne va plus ma bonne Catherine. C’était sans compter une percée (de téton de Agger), un coup franc (maçon) de Suarez et le rebond de Lilly Allen avant la mi-temps. 2-1 à la pause, Anfield vibre et la buvette fait recette.

surezstamphubocan

Allez les gars on chez nous, on leur marche dessus !

A l’heure de jeu, c’est la goutte de vodka qui fait déborder la Smirnoff. Sinisa Mihajlovic dope l’assistance et roulez jeunesse. 3-1, le compte est presque bon.  A une portée de chien de fusil de la victoire, Liverpool assiège Léningrad. 400 grammes de pain par travailleur, pas un gramme de plus pour Semak et sa bande d’immigrés qui ont vu leur avance fondre comme le cul graisseux de Hulk au soleil.

Les Reds ont beau prier, invoquer les anges Mellor et Sinama-Pongolle, le miracle n’aura pas lieu.
Jamie Carragher raccroche abruptement ses crampons européens un peu comme Kastendeuch a arrêté sa carrière. Je savais bien qu’il ne fallait pas y croire, et pourtant, ça fait mal au cul-cul.

Goals

19′ (0-1) Carra pine sa passe en retrait et Hulk reprend. Reina s’enracine et vogue la galère.

27′ (1-1) Coup-franc (tireur) au ras-bord de la surface. Le mur sur-saute et Suarez tire fort en plein milieu.

43′ (2-1) Bim bam boum sur le côté gauche. Enrique s’infiltre et centre. La balle est déviée, Joe Allen la prend pleine poire, le gardien dans la pomme, le rebond est tout bon et Anfield voir rouge. Mi-temps.

59′ (3-1) Coup-franc donneur aux 30 mètres. Suarez enroule et emporte par la foule qui nous traîne, nous entraîne, écrasés l’un contre l’autre nous ne formons qu’un seul corps.

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Pourquoi le n°2 du Zenit se signe comme un con pendant l’élan de Luisito ?

THE LOCAL HEROES

Reina 2/5 S’habiller en vert face à Hulk, c’était bien tenté. Pepe a encore démontré qu’il pouvait faire basculer un match sur une boulette savamment orchestrée.

Enrique 4/5 Rock solid et encore un débordement puissant et efficace sur le second but.

Carra 1/5 No comment. (pleure honteusement)

Dagger 4/5 Un vrai match de patron, comme un symbole de passage de témoin avec son partenaire de charnière centrale.

Johnson 2/5 Retour à l’ordinaire pour Glen. Toujours pas de connerie coûteuse en vue toutefois.

Lucas 3/5 Déshabille Paul sans habiller (Saint) Pierre. Un match difficile pour Lucas qui devait maintenir le bloc équipe le plus haut possible. Une tâche dont il s’est acquitté difficilement car le Zenit avait les moyens physiques de répondre à notre pressing.

Gerrard 4/5 Plus 1 pour l’humilité de laisser les coup-francs à Luis, alors que le Kop le réclame à corps et surtout à cris. Un match correct sinon.

Allen 2/5 Un but qui cache la misère pour un joueur délesté de toute responsabilité créative par son manager. Sors à l’heure de jeu pour Shelvey dont le statut est passé de « rotation » à « soutien ». Prend un carton orange pour un attentat sur Hulk et manque la balle de match. Tout va de travers pour Jonjo, en pleine (et légitime) crise de confiance.

Kenderson PiedsCarrés/5 On a tous connu un mec comme ça quand on était gamin. Un mec qui pète les records en endurance mais qui est incapable de faire une passe à 10 mètres. Remplacé par Assaidi que l’on croyait définitivement mis au placard avec l’arrivée de Coutinho. En une demi-heure, il a prouvé qu’il avait des qualités, surtout dans les petits périmètres. Son absence depuis août alors qu’on se coltine Downing est incompréhensible.

Downing 2/5 Inintéressant au possible jusqu’à ce qu’il cède sa place à Sterling pour les 10 dernières minutes. Pas mieux.

Suarez 5/5 On a déjà tout dit sur Luis. Quel génie. What a player ! Ouate euh pléyaire ! C’est à se demander si on le mérite. En tout cas lui ne mérite pas d’être éliminé. (Oui, j’ai la mémoire sélective, ses ratés du match aller nous ont aussi mis dans le pétrin)

 

surezstamphubocan

Jésus marchait sur l’eau, Luis marche sur la vodka #miracle

Prochain match le 2 mars contre Wigan. You’ll never walk alone

JustWide est vrai Scouser, et vous offre les images du match

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Vous pouvez aussi faire comme des centaines de milliers de fans des Reds et rejoindre la page de la Reds Academy, ou ne serez plus obligés d’attendre les academies pour discuter de l’actualité des Reds.

 

 

 

6 thoughts on “Liverpool-Zenith (3-1), la Reds Academy livre ses notes

  1. Je suis allé sur wikipédia me rafraichir la mémoire. J’avais l’impression que Suarez était à Liverpool depuis 10 ans tellement il semble indispensable à l’équipe.

    Bonne académie en tout cas

  2. J’ai vu la deuxième mi-temps, le Zenith s’est bien mangé les couilles. Sinon il me fait rire aussi le gars du Zenith qui fait sa prière, s’il regardait un peu plus le foot à la télé, il saurait que quand tu fais appel à dieu, c’est le sud-américain qui gagne, c’est culturel. Les coupes du monde du Brésil et les buts de Lionel Messi, ils le disent eux-mêmes, tout le temps: « c’est grâce à dieu ».

  3. academie tres just comme d’habitude
    j’avais pas fais gaffe au super croyant pendant le coup franc mais c’est vrai que c’est un peu con de penser que dieu va te sauver du diable suarez

  4. « Brendan se passe de Martin et confie à Carra le soin de Skrteliser Hulk. Ce même Hulk qui quelques minutes plus tard profite d’une Skrtel de Carra pour évaporer les derniers restes d’espoir. »
    superbe oxymore, félicitations pour arriver à nous faire sourire avec l’action de plomb du match
    très bon résumé, par contre pourrais tu noter la performance de coaching de BR car j’ai pas trouvé que ses décisions de changements de joueurs correspondaient à l’objectif de qualification

  5. @Goyito : J’ai carrément eu la flemme de décrire le schéma tactique tout en déséquilibre adopté par Brendan exclusivement pour ce match.
    Un milieu renforcé Kenderson, Allen, Lucas Gerrard, et un flanc gauche couvert par Enrique et un peu Kenderson (uniquement pour le pressing). Le flanc droit est dévolu à cette moule de Downing.

    Après ce but idiot, les changements de BR étaient destinés à ramener de la percussion (Shelvey, Assaidi) en privilégiant la maîtrise (et les couloirs) au pressing. Sterling rentre poste pour poste avec Downing. Finalement, c’est principalement le talent de Suarez qui explique le score.

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