Dans La Ronaldéide, je raconterai en huit chants l’épopée de Ronaldo (le vrai). Le premier chant a une valeur de résumé assez dense et moins lyrique que le genre ne le voudrait.

Chant I

ARGUMENT: Récemment élu meilleur joueur du continent européen à seulement vingt ans, Ronaldo Luis Nazário de Lima (dit Ronaldo) est près de donner au Brésil un nouveau sacre mondial, qui permettrait pour sûr à son nom de survivre aux décennies et de se dissocier de celui du Roi Pelé. Après des performances fantastiques qui surmontent ses douleurs au genou, il hisse son équipe en finale de la Coupe du Monde 1998, mais sa présence y est incertaine à cause d’un problème de santé ; il joue finalement sans briller, et voit une autre légende du football naître : Zinédine Zidane.

Chante, Muse ! la gloire aujourd’hui célébrée
Par tous les amoureux des footballeurs d’antan,
D’une ère révolue et moins décérébrée !
Chante les mille exploits de ce grand attaquant

Qui dut, pour s’affranchir du nom de Peléide,
Traverser l’océan et forger son statut
En marquant ses records sur toute éphéméride,
En marquant les grands matchs d’un beau but impromptu,

En marquant à foison lors des Coupes du Monde !
Rends-lui juste louange, épuise tous les mots
Du français pour flatter sa carrière féconde !
Pour hausser son mérite, exhume tous les maux

Dont il a triomphé pour devenir surhomme ;
Car sans l’adversité d’une opposition
Ou d’un destin pervers, ô Muse chrysostome,
Sur quel critère offrir telle distinction ?

Quand Luis Nazário de Lima, vif prodige,
Avec ses équipiers part aux États-Unis,
Désirant du Brésil restaurer le prestige,
Pressent-il que son nom causera des tournis

Aux défenseurs parmi les plus forts et illustres ?
Pressent-il que son nom sera même estimé
De la foule profane, avant ses quatre lustres ?
Chose admirable : on sait qu’elle adore blâmer

Des jeunes footballeurs aux qualités innées
Dont l’art n’excuse pas de sortir hors des rangs,
La vertu n’attend pas le nombre des années ;
Adultes sots aux mœurs procédant des enfants !

Mais revenons aux faits ici qui nous attirent.
Ronaldo, champion aussi sur le papier,
Ne peut que jalouser ses amis lorsqu’ils tirent
Et tiennent le salut d’un peuple au bout du pied

Pendant les tirs au but, cette épreuve infernale,
Puisque dans ce périple, il ne prend part à rien,
Scrutant depuis le banc l’acmé quadriennale
Qui voit périr contre eux le groupe italien :

Le Brésil peut jouir quand Baggio s’élance,
Le cycle alors reprend où il fut arrêté,
Permettant de gommer vingt-quatre ans de silence
Comme si ce désert n’avait point existé ;

Sa puissance de feu d’autrefois décagée,
Le Brésil redevient l’Essence du football
Et la Seleção monte à son apogée
(Ce n’est que la forêt cachée après un saul).

La veulent sans délai des dieux sous leurs houlettes
Afin de s’adjuger l’éclat de leur acquêt
En bons sponsors des corps sublimes des athlètes.
Leur apparaît un jour la déesse Niké

Qui de sa douce grâce apaise leur surprise
Puis de sa force sûre expose ses desseins :
« Joueurs d’exceptions, poursuivez votre emprise,
Ou vos honneurs nouveaux ne seront que succints.

Qui remémore encor l’équipe d’Allemagne
Qui domina le globe à peine quelques temps ?
Ne perdez jamais plus ! Prenez-moi en compagne,
Je vous ferai tout vaincre et luire aussi longtemps.

D’un pacte soumettez entre mes mains votre âme
Et je vous pourvoirai d’un don surnaturel.
Ainsi votre flammèche, aspirée en ma flamme,
Brûlera d’un éclat vif et intemporel ! »

Ce futur miroité clôt ce bail formidable :
Qui fuirait la faveur d’un pareil lendemain ?
Dunga, le capitaine au courage insondable,
Lui répond hardiment dans son langage humain :

« Très bien, déesse, on accepte ta grâce !
Mais ne crois pas nous asservir sitôt,
Nous sommes tous d’une excellente race
Et même un dieu ne nous mène en bateau. »

Ces champions font cas de tout avec aisance,
Le germe de leur chute est en ce trait présent :
Leur notoriété voue à la suffisance.
Satisfaite, Niké leur souffle un vent puissant

Qui sublime l’équipe, et prestement griffonne
Une marque aux souliers mettant aux pieds les fers.
Ronaldo mute en Monstre au gré de la Démone
Par son verbe divin qui régit l’univers.

On en vit les effets dans l’entre-deux charnière,
L’équipe écrase tout, des renforts la parfont.
Quand vient le Mondial qui clôture cette ère
Ils survolent la France en redouté Typhon :

Le seul bruit de leur nom fait crouler les murailles,
Peut coucher d’un revers mille ennemis à bas,
Défait les escadrons et gagne les batailles.
Mais Ronaldo de haut règne sur ces soldats :

Ses raids ont l’aléa d’une âme vagabonde,
Il emplit par ses buts les rivaux de dégoût
Et séduit d’un souris qui n’est pas de ce monde.
Pourtant son corps se traîne, amoindri du genou,

Et leur jeu flamboyant paraît parfois bien terne,
Mais les fans ne voient rien de ces piétinements.
Dans le journal l’Équipe, évangile moderne,
On pouvait feuilleter tous les jours ces encens :

« Une fois élancé, nul mortel ne l’attrape ;
Ses dribbles en ont mis plus d’un dans l’embarras.
Puis il place avec soin une invincible frappe :
Ses pieds semblent avoir la force de cent bras !

Et comment expliquer son riche imaginaire
Dont le cerveau vivace épuiserait dix corps,
Loin d’imiter celui du buteur ordinaire
Qui mène ses assauts comme équipé d’un mors ?

Son match d’hier lui donne une excellente note ;
Ainsi notre journal, sur ce fait, se complaît
À penser avant tous que Ronaldo dénote
Les attributs parfaits de l’attaquant complet. »

Ce jargon arrogant étouffé par des nombres
Manquait de remarquer que le « football samba »
Arrivait au-devant de perspectives sombres :
La rigueur défensive et tactique l’abat !

La perte du Brésil aurait été scellée
Plus tôt sans Ronaldo dont l’inspiration
Portait un ost entier, tel le fils de Pélée !
Sur son frêle genou tenait l’illusion

Qui face aux Pays-Bas exposait ses limites :
Suite à leur but tardif, le Brésil paniquait,
Mais l’élégant Bergkamp et ses preux satellites
Cédèrent ce duel, d’homme à serf de Niké.

Avec ces doutes vont à leur devoir les Jaunes :
Vaincre l’amphitryon dans le match au sommet !
Un but contre les Bleus doit passer par leurs Trônes :
L’ultime arrière-garde à Barthez s’en remet,

Le divin chauve agile à l’adresse féline,
Accompagné de Blanc, éminent Président,
Et Desailly, le Roc, icône masculine ;
Leurs flancs sont franc gardés envers tout incident

Par Thuram, qu’en demie on vit briller sur scène,
Et par Lizarazu ; devant, on peut compter
Sur Deschamps, clairvoyant et sage capitaine
Connu pour ses Vertus et son Autorité.

Parmi ses rescapés, gare aux cinglés qui bravent
Le milieu aux rais clairs, Petit puits de vigueur !
Pour clore, Karembeu ou Boghossian entravent.
Devant eux règne, fier, Zidane en grand meneur :

On déprisait encor l’inestimable chance
De compter dans nos rangs le nouvel Homme-Dieu !
Se transcendant enfin dans le Stade de France,
Il va par son doublé sanctifier ce lieu.

Son lien au Serpent briguait la médisance,
Leur Puissance sans fin nous laissait sur la faim.
Influençait le jeu leur branlante alliance
Moins que celle, invisible, avec son Séraphin :

Si « Duga » se blessait, lui languissait sans flamme ;
Sans son pair, l’Homme-Dieu renonçait aux plaisirs,
Si l’un perdait son rang, l’autre perdait son âme,
Mais Dugarry péchait par ses inermes tirs,

Le bât blesse devant, nul buteur ne dirige
L’offensive en dehors d’un duo fraternel ;
Trezeguet et Henry, Chérubins de prodige
Au crépuscule bleu d’un prestige éternel.

Aux succès de ces gens se mêlaient moult sévices
Menés par un journal qui vivait de ce fiel,
Rabaissait leur génie en augmentant leurs vices
Et citait en appui maint chiffre artificiel,

Étalant, vaniteux, son inepte science.
Étrange infirmité qu’ont les peuples élus
De ne pas discerner l’active Providence
Quand elle vient ci-bas apporter leurs saluts !

La finale absoudra cette ample idiotie ;
Comble des ignorants qui se croient tous savants
Quand un vrai sage sait sa triste impéritie.
Ronaldo se distrait loin de ces jasements

Quand brusquement le touche un mal impitoyable :
L’accord hétéroclite entre un si brillant front
Et son corps frêle et lourd crée une archée instable,
Et près du dénouement la symbiose rompt :

Pâmé par le haut-mal, il plonge en la ténèbre ;
Sa vie est en péril si près de son sommet !
« Crois-tu pouvoir me fuir par ce cirque funèbre ?
Niké demande en songe. Abstiens-toi du forfait,

Voici quatre ans ton nom était presque anonyme,
Aujourd’hui par mes vœux il floque tous maillots !
La plèbe a sur tes dons un avis unanime,
Tu le dois avant tout à mes soins cruciaux !

Dans l’espoir de ce jour, vivant myriaèdre,
J’ai nourri ton éloge et fourbi tes harnais,
Par mes mots souverains je t’ai fait mon parèdre ;
N’omets pas à quels fins, bas, tu te prosternais !

– Déesse injuste, observe mon calvaire ;
Jouant le match, je crains d’aller aux Cieux !
Si bas qu’on est, on tente de vous plaire,
Mais pour cela soyez tempérants, dieux !

Ingrat, fulmine-t-elle, entends-tu ta folie ?
Comment peut un humain méjuger nos esprits ?
Suis ma sagesse et tais ta piteuse aboulie,
Vulgaire sabouleux, ta gloire est à ce prix ! »

Sur cet ordre abusif la déesse s’envole,
Ne laissant d’autre choix sinon que de jouer ;
Nul doute qu’il eût pu tenir tête à la folle
S’il ne fut pas meurtri par son esprit roué.

Le dédit du forfait avait troublé la foule,
Mais au match est présent l’attaquant stuporeux.
Sur l’hymne du Brésil une tribune houle
Mais il n’exalte pas son corps sans souffle et creux.

Ce soir le football sacre un nouvel archétype :
La finale commence ! Envers tout pronostic,
(Du moins pour un profane en phase avec l’Équipe)
L’hôte prend les devants et séduit son public

Alors que le Brésil a tout l’air d’un fantôme,
Plusieurs occasions menacent leur grandeur.
L’échec est en sursis dès lors que Guivarc’h chôme,
Mais il ne fait qu’ouvrir la marche du sauveur

Au tournant d’un corner qui fait sauter le pêne :
Alors que Petit fait ce coup de pied de coin,
Le futur bourreau bleu précipite leur peine
Et augmente sa gloire en venant à bon point :

Sitôt l’orbe frappé, Zidane suit son cycle
Et leur rencontre arrête un sort au Mondial :
Cette orbite parfaite (exempte d’épicycle !)
Croise le front rageur du meneur génial

Autour duquel gravite, inerte, un groupe jaune ;
Leonardo trop près se brûle contre lui
Et Roberto Carlos éloigné de sa zone
En se glaçant d’effroi tremble sur son appui.

La balle est d’une hâte à percer la nuée,
L’empoté Taffarel se résout à la voir
Transpénétrer la cage ainsi qu’une fusée !
L’homme aux trines couleurs amorce un cauchemar

Que le Monstre s’attend à chasser au plus vite.
Il redouble une ardeur qu’interdit son état
Et d’une course aveugle emboutit le calvite !
Sa chair inerte émeut telle une pietà,

Si l’esprit est ailleurs, le corps, lui, reste grave,
Mais un héros si grand ne peut vivre gisant.
Quand le Fenómeno se relève, teint hâve,
Barthez, chauve divin, l’invective disant :

« Buteur de légende, honore ton grade !
Tu semblais foncer devers le néant.
Que t’arrive-t-il ? Serais-tu malade ?
Revigore-toi grâce à ce péan :

On te reconnaît tel le Peléide
Depuis ton fier affût du saint Scudetto ;
Tu fus un buteur au pas si rapide
Que tu rattrapas même Bebeto

Et Romario pour ceux de ta race !
Si jeune et déjà parmi les plus grands,
Tu peux, en marquant ce match de ta classe,
Dès les premiers ans dépasser leurs rangs !

Quelle aimable vie alors que si vite
Ce qui la rend aigre est enfin franchi !
En gagnant ce soir, cesse la poursuite
De la grâce, va ! sois-en affranchi !

Quel intérêt ai-je à polir ton lustre ?
J’ai tout à gagner à sembler ton héraut :
De sorte, en vainquant un rival illustre
On me connaîtra comme ton bourreau ! »

Le vif Brésilien, à ce candide émule,
Accorda toutefois on ne sait quel crédit.
Cet appel au défi sans doute le stimule,
Et par ces vers douteux au chauve répondit :

« Ton œil divin voit juste, ainsi qu’un aigle,
Je peine à rassembler la flamme en moi ;
Ainsi te soumettrai-je à cette règle :
Pour une ultime fois dans ce tournoi

Je tirerai au but ; si tu es digne
Du titre, arrête-moi ! Ton preste envol,
Pour m’avoir muselé, rendra insigne !
– Sois sûr, je serai maître sur mon sol. »

Ainsi lui répondit Barthez, gardien fantasque.
Mais Ronaldo chercha jusqu’au mitan son flair
Et n’eut rien à soumettre au portier monégasque.
Cet épisode sombre est suivi d’un éclair

De Zidane, un corner creusant la sépulture ;
Car ainsi que le Christ multipliant le pain
Par deux fois pour les sots doutant de sa nature,
Il accourt à l’affût du tir de son copain

Et conclut d’une tête une épique percée :
Ce réputé chat noir mue en héros du soir
Et brillant de cent feux, sa prouesse doublée
Crucifie un Brésil atteint de nonchaloir

Tandis qu’on guette encor le haut fait de leur ponte.
L’angoisse au mitan suit les Jaunes éplorés :
« Minables ! dit Niké, comment n’a-t-on pas honte
D’un tel mitan ? Mais moi, vous me déshonorez !

Je vous vois affligés, errer ainsi qu’une ombre ;
Ne pliez le genou que pour me saluer,
Ou par ma volonté vous joindrez la pénombre ! »
Le coach n’eut rien à dire au groupe conspué,

Car la voix d’un humain ne couvre une déesse.
Leur ost réinvestit le pandemonium
Et plus encor s’abîme au fond de leur détresse
Jusqu’à se détourner du haut du podium ;

Même leur fils prodige échoue à son tir preste
Sur un centre idéal de Roberto Carlos !
Son espoir envolé préfigure le reste :
Ses pairs à chaque assaut retombent sur un os.

N’y font rien le renvoi de Desailly aux loges
Et la présence en jeu de tous leurs canonniers,
Leurs noms vont dès ce soir noircir les nécrologes.
L’esprit déficient du Prince artificier

Est manifeste alors qu’il erre, l’œil atone ;
Exsudant leur humeur, les Jaunes sont bilieux,
Ils insultent les Bleus et menacent leur trône.
Lorsque enfin la muraille exposée à leurs feux

Semble céder aux coups, un contre éclair immole
Le reste des espoirs et met fin au débat,
Pour au score accorder la beauté d’un symbole
Et chanter à leurs fils un inique combat !

On épilogue encor sur ce soudain naufrage :
Peut-être, pense-t-on, se sont-ils vus trop beaux ?
Les contempteurs des Bleus soupçonnent le dopage,
Ou les Jaunes d’emblée étaient des oripeaux.

Ronaldo parmi tous se rêve dans des flammes
Périr et échapper aux Bleus fêtant émus
L’alliance au public d’innés épithalames,
L’affligeant du chagrin des soupirants vaincus.

Eût-il conclu le match d’un tout autre délice
S’il n’eut pas dû subir le poids de sa douleur ?
À quoi bon jusqu’au bout surpasser son supplice
Pour que l’âme à son tour s’éprît d’un grand malheur ?

Hélas, preux Ronaldo ! tu dois souffrir la vue
Du camp victorieux qui chante à l’unisson !
Quand tu crains le courroux de ta race déçue,
Leur peuple en joie entend Roland, dont la chanson

Y voit un doux prélude à nos éternels sommes !
En marge des efforts consolateurs du staff,
Niké s’en va chercher ailleurs de meilleurs hommes
Car tout puissants qu’ils sont, les dieux ont toujours soif.

Vois ta larme, attaquant, couler ainsi qu’une onde,
Semble-t-elle sans fin couler incontinent :
On peut le dire aussi de la gloire du monde
Qui fuit comme elle vient un talent éminent.

Pour t’éviter si tôt de consommer ta gloire,
Les dieux t’ont dérobé cet ultime plaisir.
Elle sera plus forte et en toute mémoire
Si tu l’étends et croîs jusqu’au dernier soupir !

La suite au Chant II (à venir).

Delphine, la muse poétesse

15 thoughts on “La Ronaldeide (1er chant)

  1. Ce serait sympa d’essayer de commenter en direct un match. Le mélange alexandrin / noms de joueurs est prometteur.
    A l’inverse, la compo sonne faux.
    Et l’arythmie de Fab’ et Ronaldo n’est pas justifiée.
    Thuram ou Savidan à la rigueur.
    Vivement la suite.

  2. J’ai pas lu non plus, mais je salue le fait qu’on parle de Ronaldo (le vrai), pasque je l’aime bieng.

  3. @Octobre Rouge et Blanc: Ce n’est pas la composition des Bleus pour la finale qui est décrite, c’est un survol plus ou moins exhaustif des héros de l’équipe pendant le Mondial!

    @Viorel San: C’est prévu à l’avenir! Comme je ne voulais parler du Mondial 1998 que pour introduire « l’échec originel » de Ronaldo, sans aller dans les détails, le déroulement du match passe assez vite.

    Pour l’arythmie de Ronaldo, j’ai choisi de mettre la césure de sorte à avoir un découpage en 6/4 du décasyllabe; l’effet espéré est une impression d’essoufflement sur la fin de chaque vers. Pour Barthez, c’est moins justifié je l’avoue, c’est essentiellement pour changer le style rythmique selon les joueurs, et Barthez me semblant ne pas être parmi les plus charismatiques des joueurs, j’ai choisi un découpage 5/5 qui sonne assez plat.

    Merci pour les commentaires, je sais qu’il y a des choses à parfaire dans cet exercice nouveau et j’essaierai de tenir compte des remarques!

  4. Hélas pour toi, Delphine, « les Français n’ont pas la tête épique », et ça ne date pas d’hier. Au moins c’est plus drôle que l’Alaric de Scudéry ou La Pucelle de Chapelain.

  5. Chère poétesse… la qualité de ton poème, ce n’est pas « Waterloo, Waterloo, morne plaine, comme une onde qui bout dans une urne trop plaine » (Victor Hugo Lloris). Loin de là.

    Mais c’est trop long… beaucoup trop long pour des lecteurs comme moi (comme nous?), aussi peu sensibilisés à cet art délicat qu’est la poésie.

    Et puis, je me permets de te proposer un sujet plus fédérateur : le fist. Ça devrait plaire au lectorat(surtout Marseillais, l’habitude…) si ce n’est pas trop long (la poésie, pas la mimine évidement).

  6. C’est très bien. Merci Délphine. La longueur du texte ne me dérange pas, ça me permet de faire passer avec douceur mon voyage en RER B. Vivement la suite.

  7. Eh bin c’est de la grosse merde. Enfiler les mots scrabbles n’a jamais fait de la poésie. Je ne vous salue pas, fieffée catin.

  8. Enfiler les insultes n’a jamais fait un bon commentaire. Mais sans rancune, vous m’amusez beaucoup quand vous le faites ailleurs et j’adore votre verve « bloyenne » (qui a beaucoup manqué ces derniers temps…)!

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