Le Onze Mondial Historique de l’AS Monaco

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Une sélection royale, sorte de carré d’as pour un Ricardi autrefois verni.

Dans la série des Onze Mondial Historique d’horsjeu.net, Ricardi Guidolino a fait un remarquable travail d’archive en vous proposant des Onze où apparaissent autant de joueurs que de Monégasques présents dans les travées de Louis II. A vous Ricardi.

Pour Noël, la Monte Carlo Académie a laissé au pied du sapin un petit cadeau. En effet, dans la crèche se terrent autour du petit Jesus Navas non seulement Franck Leboeuf et Zidane mais aussi deux onze résumant le meilleur et le pire de l’Histoire de notre Cheptel.

Petit rappel du vécu du club, ça ne fait pas de mal. L’ASM est fondée en 1924 et joue au stade Louis II depuis 1939 mais doit attendre 1960 pour obtenir son premier titre avec la Coupe de France qui marque la première période faste du club jusqu’en 1963 qui voit le club de la Principauté faire le doublé Coupe/Championnat. Monaco fait ensuite le yoyo entre première et seconde divisions jusqu’en 1977 et réalise l’exploit footballmangeresque de remporter le championnat l’année suivante de la montée. Les années suivantes se résument en titres (championnats et coupes) ou au moins en une série constante parmi les meilleures équipes de l’hexagone ainsi que les premiers pas du club sur la scène européenne avec notamment une demi-finale et une finale perdues respectivement contre la Sampdoria de Gênes (1989-1990) et le Werder Brême (1991-1992) en Coupe des Vainqueurs de Coupe. Les meilleures prestations des hommes au maillot dessiné par la Princesse Grace sont deux demi-finales de Ligue des champions lors des saisons 1993-1994 (défaite contre l’A.C. Milan) et 1997-1998 (Juventus), la fameuse finale de 2003-2004 perdue pour deux doigts de Porto contre un certain José Mourinho étant le plus récent des exploits accomplis. Depuis ces temps qui nous paraissent ancestraux, le club est en perte de vitesse – et ce depuis les années 2000 malgré la fameuse finale. L’ASM végète et change à plusieurs reprises de président, les entraîneurs se succèdent mais ne trouvent toujours pas la bonne formule. Monaco risque cette saison d’aller à l’étage inférieur après 30 ans de première division. La fin d’une époque dorée, ou sorte d’épopée barbie? Espérons que non.

Voici le meilleur onze de tous les temps avec, pour chaque poste, un lauréat et deux remplaçants car il ne faut plus doubler les effectifs à notre époque et puis ca fait podium, une sorte d’hommage à Claude François histoire de le mettre au courant de ce qui est arrivé après sa mort. Un seul attaquant mais pas des moindres soutenu par un milieu assez fourni dira-t-on avec des offensifs pouvant jouer au centre ou sur les ailes (selon les joueurs) et oh mon dieu horreur 2 milieux défensifs… La défense reste du grand classique avec comme étonnante surprise un gardien dans les buts (d’où le nom de gardien de but…) Les joueurs ont été sélectionnés selon des critères de longévité, fidélité et évidemment performances. Il y aura forcément des déçus mais il a été fait en sorte de citer le maximum de joueurs.

Onnis, Delio (1973-1980) : Argentin d’origine italienne, il ne s’imposa pas au Stade de Reims en dépit de ses 39 buts en 65 matches… Ce joueur marqua à jamais l’Histoire de Monaco avec ses 223 buts en 280 matches. Il fait partie des rares joueurs de foot à rester en D2 avec son club malgré son talent. Il fit partie de l’équipe qui remporta le titre en D1 l’année de la montée. Son record de but ne sera vraisemblablement jamais égalé. Aucun lien de parenté avec Brice D’Onnis.

Remplaçant or: Anderson, Sonny (1994-1997). Sûrement le meilleur attaquant des années 1990. En 1996, il fut élu Etoile d’Or et meilleur buteur (il marqua en tout 67 buts en 117 matches à Monaco). Il finit sa période monégasque par un titre de Champion de France en 1997 et est élu meilleur joueur du championnat. Il poursuit sa carrière à Barcelone, revint à Lyon et finit à Villarreal. Un footballeur hors normes qui est actuellement entraîneur pour les attaquants. Quel bel homme.

Remplaçant argent : Cossou, Lucien (1959-1965). Il fit partie de la grande époque du doublé Coupe/Championnat et marqua au total 115 buts pour l’ASM. Champion du Monde militaire avec les bleus, apparemment le premier titre de l’EDF. On ne l’a pas connu mais ca devait être un mec bien.

Scifo, Enzo (1993-1997) : Le meilleur footballeur belge de l’Histoire à joué 4 ans à Monaco et a connu les sommets de la Ligue des Champions. Milieu offensif de génie grâce à une vision du jeu et une technique rares pour un belge… Il est dans ce Onze plus pour l’ensemble de sa carrière (il participa à 4 phases finales de Coupe du Monde) car il fit une saison en demi-teinte à cause de blessures mais prit part au succès du titre de 1997. Malheureusement, Monaco n’est plus en mesure d’attirer ce genre de joueur actuellement.

Remplaçant or : Djorkaeff, Youri (1990-1995). Révélé à Strasbourg, c’est un Alsacien qui lui fera découvrir la D1, et oui Arsène est partout. Pas indiscutable au début, il explose réellement en 1993-1994, saison durant laquelle il finit meilleur buteur avec Nicolas Ouédec (à l’époque il ne faisait pas rire lui non plus). Le Snake a marqué en tout 67 buts sous le maillot rouge et blanc. Il partit pour Paris en 1995 avant de faire une tournée européenne puis mondiale. On ne l’a pas mis en premier choix par peur qu’il se caresse trop devant le Onze.

Remplaçant argent : Rothen, Jerôme (2001-2004). Révélé à Troyes par Alain Perrin – oui ça commencé déjà bien, il finit Vice-Champion de France avec Monaco et sa capacité à distiller des centres et son physique – ou plutôt sa coupe de cheveux – lui valent le surnom de « Beckham français ». Loin de tomber dans le bling-bling, il choisit son club de cœur et signe au PSG après une saison mémorable et la finale de Champion’s League. Choix compréhensible mais discutable qui ne s’avère pas payant car malgré ses bons débuts il finit au placard – rien à voir avec des bruits sur sa sexualité. Ses prestations ressemblèrent par la suite au site – éponyme ? – consacré au gore. Joue en Turquie…

Hoddle, Glenn (1987-1991) : Un anglais à Monaco comme son compatriote Hateley, il n’y a pas que les draps qui s’en souviennent encore. Il est élu meilleur étranger pour sa première saison et permet à Monaco de remporter le Championnat de France. La saison suivante, il finit deuxième meilleur buteur de D1 alors qu’il n’est que milieu de terrain (très offensif et surtout très talentueux). Sa carrière est malheureusement stoppée par une blessure au genou en 1990 et se consacre au métier d’entraîneur sur les conseils d’Arsène Wenger, encore lui. Ce dernier s’est même étonné du manque de reconnaissance envers son joueur. Voilà, Arsène, Justice est faite.

Remplaçant or : Benarbia, Ali (1995-1998). Ce joueur fidèle au FC Martigues arrive à Monaco alors qu’il n’a pas encore pleinement confirmé son talent et l’avenir radieux qui lui était promis. Remplaçant de Scifo, il parvient à s’imposer la saison suivante en faisant des prestations de très bonne facture. Il décide alors de rester malgré l’intérêt d’autres clubs. Il signe par la suite à Bordeaux où il goûte à nouveau à la joie du titre sur un finish mémorable. Comme de nombreux joueurs, il poursuit sa carrière à Paris pour tenter sa chance en Angleterre et au Qatar.

Remplaçant argent : Giuly, Ludovic (1998-2004). La période de Giuly à Monaco a connu des hauts et des bas et c’est pour cela qu’il n’est pas classé plus haut, notamment à cause d’une blessure au genou après une saison 2000 – 2001 moins flamboyante que la précédente. Tel le phénix, il renait de ses cendres et revient plus fort que jamais. Ses débordements sont foudroyants et il acquiert une capacité à marquer des buts impressionnante, surtout en reprises de volée – une sorte de marque de fabrique. Par la suite il fait le trio Roma- Barcelona-PSG, cherchez l’intrus…

Petit, Jean (1969-1982) : Il rejoint l’ASM à 20 ans et y restera à vie. En effet, non seulement il a fait partie de la génération Onnis et a 428 matches à son compteur mais intègre le staff de surcroit. Il a à ce jour occupé presque tous les postes d’entraîneur-adjoint, préparateur, recruteur jusqu’à entraîneur. Il effectua deux intérims en 1994 et 2005, le pompier de service en gros. Une personne dévouée au club corps et âme qui a quasiment tout connu avec Monaco et ça, c’est beau. Ne pas le virer même dans Football Manager, juste par respect, merci.

Remplaçant or : Szkudlapski, Théodore (1960-1967). Considéré comme l’un des meilleurs joueurs du club de la Principauté des années 1960 pour seulement deux sélections en équipe nationale. Il fit partie d’un carré appelé magique avec Henri Biancheri, Michel Hidalgo et Yvon Douis. Sa réputation de joueur atypique pour l’époque lui attira beaucoup d’éloges concernant son toucher de balle et ses dribbles malgré une lenteur relative. On aurait aimé le connaître.

Remplaçant argent : Gallardo, Marcelo (1999-2003). Un joueur imprévisible sur le plan technique et mental, c’est le moins que l’on puisse dire. Il avait un talent indéniable comme le souligne sa distinction de meilleur joueur de D1 en 2000. Il quitta cependant le rocher à cause d’un problème relationnel – d’égo ?- avec Didier Deschamps. Il retourne en Argentine avant de revenir en France, les supporters du PSG préférant ne pas s’en souvenir…

Puel, Claude (1977-1996) : deux ans en junior et 17 ans en professionnel, 601 matches dont 408 en championnat au service d’un seul club. Voila tout est dit. Il ne remportera malheureusement pour lui que deux championnats et deux coupes, sinon il serait l’égal d’un Maldini en France. Doté d’une capacité physique hors du commun, il n’avait pas de problème pour finir les matches et il paraît même que c’est lui qui a demandé une piste d’athlétisme autour du terrain pour les fins de matches. Il n’a pas changé sa philosophie en tant qu’entraîneur et commande toujours autant de sacs de riz de 30 kg en début de saison…

Remplaçant or : Hidalgo, Michel (1957-1966). Il finit sa carrière bien remplie sur le Rocher où il joue tout de même 330 matches. Il fait partie de l’équipe qui a commencé la légende du club avec l’obtention des premiers trophées. Il devient entraîneur à sa retraite et commence par l’équipe réserve de l’ASM. La suite à la tête de l’Equipe de France est plus connue ainsi que son engagement dans des activités diverses en relation avec le milieu du foot.

Remplaçant  argent : Lamouchi, Sabri  (1998-2000). Il a fait deux très belles saisons ponctuées par un titre de Champion suite à d’excellentes prestations qui confirment qu’il est un joueur doué techniquement et plus que propre à la relance. Il poursuit sa carrière en Italie et après un bref passage à l’OM, il finit sa carrière au Qatar.

Petit, Emmanuel (1989-1997) : C’est l’Francis qui va être content. Son Manu dans un onze mondial, la consécration. En mêm’ temps il l’a bien mérité l’Manu. R’gard’ moi ça, 292 matches presque 300 !! L’a eu l’temps eud’la faire pousser sa queue d’chv’al – dans une équip’ qu’a vu Henry et Djorkaeff  t’me diras… Bon il a commencé arrière mais comme y’avait du monde, pis il est champion du monde en buteur…  Il a suivi Wenger en plus, le fidèle toutou à son Arsène.  On oublie son passage raté à Barcelone…

Remplaçant or : Dib,Marcel (1985-1993). Un des meilleurs duos de défensifs avec Puel. Lui, son truc, c’est la relance. 325 matches, 1 titre de Champion et 1 Coupe de France. 30 matches par saison en moyenne, il arrivait presque à la cheville de Puel.  Il joua pour l’OM par la suite…Dernier fait d’armes : il a ouvert une brasserie. Il veut faire concurrence au Balto?

Remplaçant argent : Legwinski, Sylvain (1992-1999). C’est encore Wenger qui l’installe en équipe première mais c’est sous l’ère Tigana qu’il exprimera tout son potentiel. Il sera un élément essentiel du succès du club et marqua même plus de but que les joueurs actuels… il suivra par la suite Tigana à Fulham pour la colonisation française.

Kaelbel, Raymond (1956-1961) : Kaelbel est un footballeur d’origine alsacienne considéré comme l’un des meilleurs défenseurs des années 50. Il quitte le Racing Club de Strasbourg pour Monaco et devient vite incontournable. Alors capitaine, c’est lui qui reçoit la Coupe de France des mains du Prince Rainier lors de l’écriture de la première ligne du palmarès de notre cher club. Il participe au « doublé » Championnat de France – Coupe Drago (entre les éliminés de la Coupe de France avant les demies).  Après un succès au Trophée des Champions, il décide de quitter le club pour le Havre A.C. Kaelbel homme.

Remplaçant or : Riise, John Arne (1998-2001). Un des grands artisans du titre de 2000 malgré son jeune âge compensé par une éclosion éclair, on ne le présente plus. Il est doté d’une frappe surpuissante. A fait les beaux jours de Liverpool par la suite, Gerrard Mouillée ne peut me contredire. Pas mal pour un roux…

Remplaçant argent : Léonard, Philippe (1996-2003). Un très bon joueur capable d’apporter le danger à tout moment. Il aurait mérité une autre carrière même s’il entre dans le onze mondial – en tant que coupeur de citron, faut pas exagérer. Encore un caractériel cependant… dans la lignée des joueurs talentueux qui flinguent leur carrière… Les joueurs de Manager en sont conscients.

Sonor, Luc (1986-1995): Transféré de Metz où il effectua 144 matches, il fit mieux à Monaco avec ses 315 matches et surtout ses prestations sur le terrain. Un joueur qui a su muscler son jeu comme dirait Aimé. Polyvalent en défense, il fait partie de la défense centrale type. Après avoir inspiré plus d’un Cyril Rool, Sonor s’est maintenant reconverti en consultant après avoir été entraîneur-adjoint à Saint-Etienne sur une courte durée durant laquelle il s’est pris la tête avec Jean-Michel Larqué, pléonasme.

Remplaçant or : Marquez, Rafael (1999-2003). Un petit mexicain arrivé sur la pointe des pieds en 1999 est vite devenu grand. Il ajoute à son palmarès le titre de meilleur défenseur de l’Hexagone à la ligne de Champion de France. Il impressionne tellement qu’il part à Barcelone où il joue à la fois défenseur central et milieu défensif. Il a à présent réussi à passer la frontière séparant le Mexique des Etats-Unis, consécration de tout Mexicain.

Remplaçant argent : Givet, Gaël (2000-2007). Un pur produit monégasque qui nous a bien rendu des services. Il peut jouer à gauche de la défense ou au centre. Il fait la paire avec Squillaci et/ou Rodriguez lors des années Deschamps. Il devint capitaine légitime vu sa fidélité et sa combattivité et fut récompensé par des sélections en équipe nationale. Il part pour Marseille en 2007 où il fera moins peur aux attaquants adverses, plutôt rire même. Il joue à Blackburn et a même été élu meilleur joueur du club la saison dernière.

Thuram, Lilian (1990-1996) : 1 cousin au club, 193 matches en 6 ans mais pas de titre. Alors pourquoi dans le onze type me direz-vous. La réponse la plus simple mais plus puérile est parce que ! Ses performances lui ont valu d’être sélectionné en Equipe de France. Un joueur solide, marquant très peu (13 buts en club dont 11 pour Monaco). Et puis il y a ce France-Croatie, et l’Homme en lui-même. Cela dégouline de niaiserie ? Oui. Un problème au cœur l’empêche – le sauve ?- de signer au PSG…

Remplaçant or : Djetou, Martin (1996-2001). Ce n’était pas facile mais il fallait faire un choix, désolé Martin… C’est bien un remplaçant en or en tout cas. Comme sur le papier, il a remplacé Thuram avec brio au poste de défenseur. Puissant et doté d’une activité incessante sur le terrain, Puel, en connaisseur, aime son profil et le positionne en milieu défensif après l’épisode sélection de la Coupe du Monde 1998. Sa carrière continuera à en faire le remplaçant de Thuram lorsqu’il signe à Parme, décidément…

Remplaçant argent : Squillaci, Sébastien (1998-2006). Il fut d’abord prêté à Ajaccio (oui on a triché dans les dates – pas de contrepèterie). La suite, on la connaît avec la paire de trois défenseurs centraux (Givet-Squillaci-Rodriguez)… L’ascension de Toto est à l’image de celle de son compère Givet, sélection en EDF puis il part pour Lyon sauf que lui continue à monter pour être un homme de base de la défense lyonnaise. Il signe alors à Séville puis à Arsenal, dernier fief français d’Angleterre…

Amoros, Manuel (1980-1989) : Pour ce poste, il n’y a pas photo… Voici le meilleur arrière latéral français de tous les temps. Formé au club, sélectionné en Equipe de France à 20 ans à peine. Bon il explosera vraiment à Marseille mais il est sûrement le défenseur droit le plus complet sur les plans défensifs et offensifs qui soit en France.  A son actif lors de sa période monégasque, il compte quand même une Coupe de France et un Championnat ainsi que le Championnat d’Europe des Nations en 1984. Arconada, si tu nous lis…

Remplaçant or : Modesto, François (2004-2010). Comment ? Dieu est remplaçant ? Oui car il peut se remplacer lui-même… S’il avait pu, il se serait tatoué le logo de l’ASM sur le cœur – peut-être est-ce déjà fait… Il est venu en remplaçant, n’a jamais rechigné à la tâche et est par-dessus tout polyvalent. Pas extraordinaire mais extraordinairement constant alors que son équipe semble parfois couler… A quitté le navire monégasque pour des raisons obscures… A rejoint l’Olympe en signant en Grèce.

Remplaçant argent : Sagnol, Willy (1997-2000). Willy perpétue la tradition des bons arrières droits et effectue trois très bonnes saisons sur le Rocher avant de signer au Bayern. Le dernier arrière latéral droit indiscutable en équipe de France…

Ettori, Jean-Luc (1975-1994) : LA légende du club avec son record inégalable en cette période de « mercenariat ». 754 matches sous le maillot rouge et blanc mais seulement 9 sélections nationales. Cela n’enlève rien à son talent et son palmarès monégasque est l’un des plus beaux : 3 championnats, 3 coupes et une finale de la Coupe des Coupes. Il fut ensuite entraîneur des gardiens et directeur sportif. Il quitta officiellement le club en 2008.

Remplaçant or : Barthez, Fabien (1995-2000). Le recrutement de Barthez fait suite après la première année de purgatoire de l’OM. Devient le divin chauve dans sa période monégasque sûrement car il a perdu ses cheveux à cette époque… Trêve de plaisanterie, on ne peut pas lui cracher dessus car il est au sommet de son art et est récompensé par un transfert à Manchester United. Il n’arrivera malheureusement pas à s’adapter au foot anglais avec l’âge, plongeant à droite quand on tire à gauche, comme au volant.

Remplaçant argent : Biancarelli, André (2000-2006). Un mec qui a fait toute sa carrière en tant que doublure. Rien que pour ça, on doit lui rendre hommage et il est obligatoirement dans notre Onze Mondial en tant que… doublure. C’en est à se demander s’il voulait faire coupeur de citron quand il était petit… Il est actuellement entraîneur des gardiens à Tours.

Entraîneur : Lucien Leduc (1958-1963 & 1976-1979). Ancien joueur professionnel de bon niveau, il se révèle un excellent entraîneur et restera à jamais dans l’Histoire de l’AS Monaco, remportant les cinq premiers trophées du club. Son palmarès avec Monaco : triple Champion de France de D1 en 1961, 1963 et 1978; Champion de France de D2 en 1977; double vainqueur de la Coupe de France en 1960 et 1963. Il a réussi à former à deux périodes différentes une équipe de Monaco compétitive et fut le seul à pouvoir faire jouer certains joueurs (ex : Szkudlapski). Le premier rigolo qui dit trou peut donc sortir.

Remplaçant or : Wenger, Arsène (1987-1994). L’arrivée de Wenger à Monaco fait figure de révolution dès sa prise de fonction et une nouvelle ère commence, celle de l’AS Monaco moderne. Son palmarès est moins impressionnant si on ne prend que ses années monégasques mais il a tout de même remporté un championnat en 1988 et une Coupe de France en 1991. A souligner, sa finale de Coupe des coupes en 1992. La fin est moins glorieuse car il est licencié pour mauvais début de saison en 1994

Remplaçant argent : Tigana, Jean (1995-1999). Tigana arrive après l’intérim de Jean Petit, fort de sa place de dauphin avec Lyon. Il écrit alors une belle page de l’ASM avec une équipe homogène, qu’on pourrait qualifier de brillante avec des joueurs d’exception et des espoirs qui commencent à exprimer leur potentiel. Il est « seulement » Champion de France en 1997 (avec un Trophée des Champions).

N’ont pas trouvé leur place dans le Onze Mondial, même parmi les remplaçants : Nonda, Klinsmann, Ikpeba, Harteley car il n’y avait plus de place en attaque; même raison pour Weah qui a écrit l’histoire d’un autre club, le PSG, encore… Battiston a joué pour le club et gagné des titres mais est plus rattaché à Bordeaux. Genghini mérite d’être cité mais les années durant lesquelles il a joué (1983-1986) ne sont pas considérées comme des grandes à l’exception de 83 peut-être, Evra était encore en safari et Rodriguez  trop été cité par Elie Semoun.

Ce Onze est trop beau pour vous satisfaire, allez donc jeter un oeil douteux sur les Onze Anal que propose Ricardi, il y a possibilité de vomir de peur. Attention, c’est par ici, les liens sont… intéressants.

8 thoughts on “Le Onze Mondial Historique de l’AS Monaco

  1. @Snoopyseb: Rui Barros se trouve dans le onze intermédiaire car il fallait le citer

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