MANCHESTER UNITED-LIVERPOOL (0-3), LA REDS ACADEMY LIVRE SES NOTES

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Hunting For Glory – Season 24 Episode 29 – « Who the fuck is Man Utd ? »

 

Manchester United ( 4 3 3 has been ) : De Gea – Rafael Jones Vidic Negrito – Carrick Fellaini – Mata Rooney Januzaj – Van Persie

Liverpool ( 4 1 2 1 2 du plus bel effet, aussi soin qu’une coupe d’Aubameyang ) : Mignolet – Johnson Skrtel Agger Flanagan – Gerrard –  Henderson Allen  – Sterling – Sturridge Suarez

Au vu des pronostics des millions de lecteurs de l’Academy, vous étiez nombreux avant le match à croire à la victoire à Old Trafford. Il faut dire qu’il y avait de quoi, les Reds marchant sur l’eau depuis des semaines et étrillant tout ce qui passe par deux, trois, quand c’est pas cinq buts d’écarts (coucou AVB #PaybackForEriksen). Mais qu’importe le contexte ou le niveau des deux équipes, chaque année depuis un siècle, le déplacement chez United c’est toujours la croix et la bannière. Toujours. L’away game aussi redouté qu’attendu, tel un film de Noé.

On va pas se mentir, sur ce coup-là, la dynamique est côté Reds, en embuscade pour le titre, tandis que les Mancs pédalent dans la semoule et végètent en milieu de tableau.

La rencontre démarre par un round d’observation qui va s’avérer interminable. Les équipes se jaugent et personne ne prend le dessus pendant une bonne demie heure. On se ferait même un peu chier que ça m’étonnerait pas, avec si peu d’occasions à se mettre sous la dent. On sent tout de même qu’il y a la place. Peut-être pas la place de la déglinguer toute la nuit dans moult positions, mais on se contentera bien volontiers d’une petite pipe et des trois points. Liverpool joue haut et le milieu prend le contrôle petit à petit. Gerrard comble les brèches devant la défense, Allen et Henderson animent le jeu.

A la 34′, Jordan envoie un long ballon pour Suarez dans la surface adverse, qui contrôle et provoque une main de ce peintre de Rafael. Penalty. Le frère Derrick du pauvre a déjà été averti et manque l’exclusion de peu, tandis que Gerrard se charge de la sanction sans trembler. 1-0. Parfait, d’autant que ça va avoir le mérite d’ouvrir le match. Sursaut d’orgueuil des locaux avec une frappe lourde de Roudet bien arrêtée par Guignolet-Kirsh, puis vient la mi-temps.

C’est à ce moment que tu te remémores la défaite de Chelski la veille face aux vaillants Villains. Petit coup d’oeil au classement live : les Reds sont deuxièmes à 4 points des londoniens, avec un match en retard. Au coude à coude avec Arsenal et City qui ont eux aussi des matchs en retard, Liverpool peut mathématiquement revenir à un point du leader, à neuf journées de la fin. Oublie ta gueule de bois et ressers-toi une pinte, tu n’es plus habitué à ça.

Mais ne vendons pas la peau du diable avant de l’avoir tué, il reste 45 minutes.

Les joueurs reviennent sur la pelouse, à peine le temps de tourner ton tapis vers La Mecque pour invoquer le break que l’homme au corps d’enfant Allen se fait déménager dans la surface par l’homme au cerveau d’enfant Vidic, provoquant un deuxième penalty. A noter une deuxième passe dangereuse d’Henderson qui amène l’adversaire à fauter. Lui et le Gallois ont fait preuve sur ce match d’une complémentarité proche de celle de Shirley et Dino, tout en alimentant le SAS d’ouvertures dans le dos de la défense.

Excuse, de quoi on parlait ? Ah oui. Sanction. Le Capitaine s’avance serein et trompe De Gea du même côté. Sa joie en dit long. Bien plus enthousiaste que sur le premier penalty, il tape un sprint, sort son vigoureux engin et fait une Bendtner sur la caméra. Carrément.

Si les Mancs étaient revenus avec de meilleures intentions, elles sont tuées dans l’oeuf. Leur milieu est bouffé, RVP et Roudet dézonent et ne se trouvent pas. La deuxième mi-temps a beau être plus animée, les Reds ont juste à gérer leur avantage. Petit plan sur la gueule déconfite de Fergie en tribune. Belle image mais sa couperose en HD te nique toujours autant les yeux. Moyes tente le tout pour le tout en envoyant Beverley et Houellebecq dans l’arène, inutile de préciser qu’il aurait aussi bien fait de pisser dans un violon. La riposte est faible. Au contraire les Mancs subissent le jeu sans pression mais léché des Reds.

77′, Sturridge part dans une chevauchée jusqu’à la surface avant de s’écrouler sur un tacle de Vidic. Penalty again! César du meilleur acteur pour l’Anglais, Prix du Jury remis par Roy Keane en personne au Serbe pour une quatrième expulsion contre Liverpool dans sa carrière. Mais de double sanction il n’y aura finalement point puisque Stevie manque un historique hat trick en tirant sur le poteau. Cinq minutes plus tard, le SAS fait parler la poudre et le mal est réparé. Sturridge trouve Suarez en profondeur, qui ajuste De Gea du gauche. 3-0, score final.

Nom d’une pute borgne ils l’ont fait. Certes à l’aide de plusieurs penaltys mais un ou deux autres auraient pu leur être accordés sans problème. Fini le temps où on les Reds, couteau entre les dents, ne jouaient que leur honneur sur de tels matchs. Désormais ils jouent le titre et prennent ces trois points cruciaux sans complexe. C’est la guerre, chaque match va être une finale, même contre les plus petits, avec en point d’orgue les réceptions de Chelsea et City.

Rêvons. La meilleure équipe de Liverpool depuis 24 ans ne craint personne et cette fin de saison s’annonce HISTORIQUE, GENRE HISTORIQUE !

.Soccer - Barclays Premier League - Manchester United v Liverpool - Old Trafford

 

The Lads :

Précisons tout de suite, ce 3-0 à Old Trafford est une prouesse et tous les joueurs obtiennent la note maximale. Même Aspas qui n’a fait que passer.

Mignolet (5/5) : Pas tellement mis en difficulté, il sauve la boutique sur une grosse frappe de Rooney qui se voyait égaliser.

Johnson (5/5) : Match rigoureux défensivement et des relances très précises.

Skrtel (5/5) : Flèche rouge vers le haut. Le genre de jour où il faut pas faire chier Martin. De très bonnes interventions et une agressivité de bon aloi dans une telle rencontre.

Agger (5/5) : Pas mauvais mais moins rugueux que son compère. Il s’est malencontreusement fait allumé par Mignolet dans la bataille.

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Flanagan (5/5) : Rookie Of The Year. Man Of The Match au niveau du jeu et de l’engagement. Il a mis Mata dans sa poche histoire d’avoir un joueur de moins à marquer, puis il a mis des taquets à à peu près tous les Mancs. Petit chambrage aux supporters locaux en sortant du Théatre parce qu’il sait d’où il vient.

Gerrard (5/5) : 

HERE IS THE WORST NIGHTMARE OF THE THEATER

JUST AN OLD SCOUSER BUT THE NEXT TITLE WINNER

HE SCORES TWICE AND WIGGLES HIS BONER

DO THE BENDTNER

DO DO THE BENDTNER

Henderson (5/5) : Grosse qualité de passe, souvent en première intention et de très bonnes ouvertures dans le dos de la défense.

Allen (5/5) : Lui aussi a bien animé le jeu, dans un milieu où il semble avoir trouvé sa place. Sa meilleure prestation cette saison.

Sterling (5/5) : Il a donné en première mi-temps.

The SAS (5/5) : Les deux lascars passent leur temps à étirer les défenses, multipliant les courses pour passer derrière ou entre les défenseurs. Ce sont les consignes de Brendan. Même s’il n’ont pas le ballon au bout de leur appel, ils doivent courir encore et encore, prendre les intervalles (les intervaux Aly, qu’est-ce que c’est ?) afin de créer des espaces pour les collègues. L’altruiste Sterling pas avare en sprints le fait aussi.

The Subs :

Countinho (5/5 ) : Remplace Sterling à la 72′. Ca fait genre on a un banc pas dégueulasse.

Lucas (5/5) : Il fait son grand retour en rentrant en lieu et place du Capitaine à la 87′ quand la messe est dite. Un banc pas dégueulasse du tout même.

Aspas (5/5) : Remplace Sturridge dans les arrêts de jeu. Aspas Aspas comme ça, chez les Mancs, chez les Mancs.

 

Britain Soccer Premier League

 

BONUS COTéMATCH

Félicitations à David Guildhary qui avait pronostiqué 3-0 avec le dernier but de Suarez. Il a gagné le droit de livrer aux internets son amour pour le joueur de son choix.

Quand on me demande qui est mon joueur préféré, la réponse aurait pu être Steven Gerrard (il l’est en vrai) mais ç’aurait été trop « mainstream » et comme la religion ou la foi doivent rester privées, mon choix s’est porté sur Jordan Henderson. Pourquoi Jordan Henderson ? Parce qu’il est l’incarnation de la révolution que nous sommes en train de vivre! Aussi et surtout parce qu’il est un exemple d’abnégation, de caractère et de talent.

Lorsqu’il a débarqué à l’été 2011 pour une vingtaine de millions d’euros, j’étais dubitatif. C’était le début de l’ère FSG et parce que j’ai toujours eu l’intime conviction que Comolli avait le QI d’une huître. Je me souviens d’une très belle frappe enroulée du gauche de sa part en début de saison et puis plus rien…
Avant la saison 2013-14, Henderson c’était déchet technique, déchet technique et encore déchet technique mais il s’est passé quelque chose cet été ! Et Jordan Henderson en fait partie et a eu une influence monumentale dans cette transformation. Il peut jouer partout, il cavale partout (alors ce n’est pas l’héritier de Steven Gerrard, il n’y en aura jamais d’ailleurs) et me fait penser au Frank Lampard quand celui-ci commençait à s’affirmer. Ses stats cette année : c’est du très très très lourd ! Jamie Carragher le disait, à voir ses chiffres (si on oublie les buts), on peut penser qu’il s’agit de Gerrard. On a vu pire comme compliment non ?
Et Jack Wilshere (Wheelchair pour les intimes) a dit de lui qu’il était le pire adversaire qu’il ait eu à affronter cette année : propre techniquement, pressing de malade.
En début de saison, lorsqu’il était à droite, je me disais que nous avions enfin trouvé le remplaçant du Dirk Knight mais au fil des matchs (concourant avec les ajustements tactiques de Rodgers), on a pu voir qu’il était à l’aise partout (à tout le moins le rendement, excellent, était le même) : en témoigne sa performance magistrale en « 10 » à White Hart Lane. L’année prochaine, il passera encore une autre étape en marquant plus (tout le monde dit qu’il a une excellente qualité de finition et je veux bien le croire). Bref, il y a bien trop à dire et ç’aurait pu être quelqu’un d’autre mais bon, superbe saison.

YNWA  #Believe   #CHAMP19N5

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Robbie Flower n’aime pas trop les voleurs et les fils de pute, il te donne tout de même les Highlights du Match.

Tu peux suivre la Reds Academy sur Facebook, ainsi que ses membres JustWideJimmy Caravane ou moi-même Robbie fuckin’ Flower.

4 thoughts on “MANCHESTER UNITED-LIVERPOOL (0-3), LA REDS ACADEMY LIVRE SES NOTES

  1. Corrige les fautes, du genre transversale de sturridge et pas d’henderson sur le 1er penalty. Faute de Jones et pas Vidic sur le 2eme penalty.

  2. Meilleure équipe depuis 24 ans, pfiou, quand vous y allez, vous y allez les académiciens. Parce que de mémoire il me semble, mais j’suis pas sûr hein, qu’en moins de dix ans vous avez disputé deux finales de ligue des champions, dont une remportée.

    Est-ce que vous sous-entendez que cette saison vous remporterez mieux que la CL?

  3. @Nosk Je corrige rien du tout c’était pour voir si tu suivais.

    @Géranal Telllement la Champions’ dans le sang qu’on peut la gagner avec Baros et le Djib’ en pointe. Etre champion d’Angleterre demande plus que des miracles, et c’est le trophé que veulent tous les Scousers.

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