Manchester United – Swansea (1-2) : La Raide et Vile Academy partira à point
Damned, encore raté
Non, non, non. Et non. Tiens. Non. On ne parlera pas tout de suite de tout ce qui s’est passé ces 3-4 derniers mois. Pour cette nouvelle saison en votre compagnie, la Raide et Vile Academy préfère l’entrée en matière brutale avec la 1ere journée de Premier League. Moyes, Giggs, van Gaal, on y reviendra plus tard grâce à un habile flashback. Disons début septembre, quand on sera sûr que l’effectif est au complet.
Si vous voulez vraiment un petit mot sur l’intersaison, les perspectives tout ça, j’ai raconté deux trois trucs chez les gens très sympathiques de My Premier League.
Focalisons nous plutôt sur cette ouverture de la saison. On en attendait beaucoup évidemment. Parce que la préparation a été satisfaisante (l’International Champions Cup, un nom ô combien crétin, dans la besace), parce que des recrues sont arrivées, parce que le Goitre a pris les commandes de l’équipe, parce qu’il faut oublier ce qui s’est passé l’an dernier.
Pardonne leur papa, parce qu’ils ont pêché. Et même si d’habitude tu encourages ça, la saison passée ils ont dépassé les bornes.
Clin d’oeil du destin, c’est Swansea, comme lors de l’exercice précédent, qui ouvre le bal avec nous. Habile manieur de mot, van Gaal en conf de presse encourageait ses joueurs à « se laisser aller pour s’envoler ». Et au passage, aux Gallois coller une volée.
Il y a certaines sales habitudes qui ne se perdent pas tout de suite. Pour cette entâme de championnat, l’infirmerie est déjà surpeuplée : Evans, Shaw, Valencia, Rafael, Welbeck, Carrick sont blessés. Anderson aussi, mais bon, ça ne compte pas évidemment. Robin van Persie n’est pas encore prêt non plus. Histoire de corser un peu plus l’affaire.
Sans possibilité de faire jouer un latéral que ce soit à gauche ou à droite, avec seulement deux des trois défenseurs centraux de disponibles, van Gaal se retrouve forcé d’improviser, de faire place à la jeunesse… Va bien falloir aligner 11 joueurs… Place donc aux newbies Tyler Blackett et Jesse Lingard. Place à Ashley Young en tant qu’homme à tout faire côté gauche… Place à la peur et aux sueurs froides
Subs : Amos / Keane / Fellaini / Nani / James / Kagawa / Januzaj
Et ben c’est raté. Pourtant on y aura cru, par intermittence. Les vingt premières minutes de jeu n’étaient pas mauvaises. Manchester, comme entrevu lors de sa tournée américaine, prend le jeu à son compte. Pressing très haut, on cherche toujours à avancer, notamment par Herrera, ou en profitant de la vitesse de Lingard, qui en mort de faim se jette sur tous les ballons un peu fuyants. Reste qu’un signal d’alarme est très vite lancé. Swansea tout en sang froid, malgré l’envie mancunienne, crée systématiquement le danger grâce aux longs ballons balancés par dessus notre milieu de terrain à nous. Livrés à elle même trop souvent, la triplette Blackett-Smalling-Jones laisse des boulevards, peine sur son alignement. Heureusement les Swans ne sont pas encore trop inspirés offensivement, où jouent même de malchance, quand Young, revenu pour une fois, sauvera un but tout fait sur un centre au poil à destination de Dyer.
Si ce genre de miracle existe, alors peut-être pouvons nous l’emporter.
Las, le premier coup dur de la partie c’est la blessure de Lingard, dont la jambe est gentiment raclée par les crampons de Williams. Januzaj rentre. Louis a définitivement des bollocks plus grosses qu’un taureau en abandonnant toutes velléités défensives sur cette rencontre.
Le message semble reçu en tout cas, puisque c’est Jones qui part à l’abordage en appui avec Mat. Notre Goldorak s’envole sur l’aile droite et adresse un centre tir aussi puissant qu’improbable, qui force Fabianski à l’arrêt spectaculaire.
Première occasion sérieuse. Et si ?
Et si dans la foulée on se prenait un premier but ? Ben suffit de demander. Angel Rangel joue à son tour les bulldozers sur son aile droite avant d’alerter Sigurdsson à l’entrée de la surface. L’Islandais évite un plot Smalling avant de servir Ki (sont les snorkies) en retrait. Le Coréen a bien compris qu’il avait le but grand ouvert et ne se fait pas prier pour aligner De Gea d’une frappe à ras de terre placée.
Alors en fait nous ne sommes pas guéris ?
Plus rien à signaler pour cette première période qui verra des mancuniens impuissants enchaîner les mauvaises passes au moment crucial. Et vas-y que je vise mal, et vas y que j’y mets trop de force. C’est brouillon. C’est triste. Moyes Démission.
Louis a pris des notes sur son petit calepin pendant 45 minutes et décide donc de faire bouger les choses au retour des vestiaires. Retour à une tactique plus « solide » avec quatre défenseurs. Enfin quatre mecs derrière puisque dans la stupeur la plus totale, mais aussi dans un terrible constat d’impuissance face au manque de solutions, c’est Ashley Young qui se transforme en latéral gauche. Blackett et Smalling sont au centre, Jones à droite. Chicharito a visiblement perdu sa partie de cache-cache, puisque Louis l’a trouvé et l’a sorti pour faire rentrer Nani. On a donc une sorte de 4-4-1-1 avec Mata en 10 et Wayne seul devant.
Conviction, aisance retrouvée, Manchester remet un coup de pression sur Swansea. Le jeu penche toujours autant à droite, bien aidé par la virevoltance (c’est pas un mot ?) de Januzaj (et par la tristesse du côté gauche). Il ne faut d’ailleurs pas longtemps pour concrétiser cette domination : 53eme minute, Adnan obtient un corner. Mata a l’exectuion, Jones à la prolongation de la tête au premier poteau, Rooney au second pour une bicyclette qui ne laisse aucune chance à Fabianski.
On se remet à espérer. Rooney quelques minutes plus tard fracasse même le poteau du portier des Swans sur un coup franc à 25 mètres.
Second changement pour les Rouges Diables : Herrera à bout physiquement laisse sa place à Fellaini à la 67e.
Hasard ou réalité scientifique, c’est cinq minutes plus tard que les visiteurs doublent la mise. Profitant de la lenteur de replacement des Red Devils, Jefferson est servi idéalement sur la gauche, centre pour Routledge sans que Smalling n’offre de resistance à ses grigris. L’ailier de Swansea rate sa reprise qui se transforme en passe décisive pour Sigurdsson absoluement seul vers le point de penalty. L’Islandais lui ne tremble pas. 2-1. On ne se débarasse pas d’une saison de lose comme ça.
On frôle même l’humiliation totale lorsque Gomis, à peine rentré s’offre un festival dans la défense, éliminant plusieurs mancuniens, pour se présenter seul face à De Gea… C’est un retour miraculeux de Jones dans un tacle… « Jonesesque » qui évite le drame.
Manchester poussera bien un peu en fin de rencontre. Young de loin essaiera de jouer les héros (où est le respect ?), Januzaj verra une reprise limpide être contrée par Rooney dans les ultimes secondes.
Non, définitivement non, il manque encore bien des choses à cette équipe de Manchester United pour vraiment relever la tête. A commencer par une défense. Et des joueurs de couloir, qui feraient bien de revenir au plus vite.
En attendant, humblement, il s’agira de rendre hommage à Swansea, qui de victime expiatoire est devenu bourreau. Physiquement d’abord, parce que les bonshommes n’ont pas été chiches en taquets et tacles limites. Dans le jeu parce que le milieu de terrain a dominé le nôtre : Replacement défensif discipliné, relance propre, mouvements et jeu très intelligent dans les intervalles avec un Sigurdsson (encore lui) en réussite maximum.
It’s a long way to the top, if you want to rock n’roll.
De Gea (2/5) : Même pas un petit arrêt miraculeux pour nous offrir un point. On avait pris l’habitude.
Blackett (2/5) : Pas à l’aise le gamin pour son baptême du feu, avec un jaune idiot pour une faute sur Gomis. Et puis dans son placement hasardeux, il a offert de larges couvertures aux attaquants adverses. Vous l’avez ?
Smalling (1/5) : Balayé sur les deux buts. Un vrai tapis.
Jones (2+/5) : Pas plus à l’aise dans cette défense à trois, mais des montées intéressantes et des retours de casse-cou comme on les aime. Avec deux autres vrais défenseurs à ses côtés, ça fera l’affaire.
Young (1/5) : Son match, c’est encore un pigeon qui le résume le mieux.
Lingard (NN) : Une blessure qui nous fait du mal. C’est dingue de dire ça d’un si jeune joueur, mais il avait fait un début de match volontaire. Sa vitesse posait beaucoup de soucis aux Swans.
Fletcher (2/5) : A sans doute choppé un torticolis à force de voir les ballons lui passer au-dessus.
Herrera (3/5) : Il est sorti carbo et on comprend pourquoi : il a enchaîné les allers-retours dans les deux camps, à presser, à relancer. Bien trop seul dans son travail. Bande de lâches.
Mata (1/5) : Des coups-francs ratés en pagaille, un apport très faible dans le jeu. Quand il n’est pas en forme, Mata dort. (Pardon)
Rooney (2/5) : Oui le but oui. Mais non, les passes non, c’était dégueulasse.
Chicharito (1/5) : Hide n’seek simulator 2015.
Les Suppôts de Satan :
Januzaj pour Lingard, 24e (3+/5) : Sans doute le plus en vue dans la rencontre. On l’a retrouvé là où on l’avait laissé : insolent dans ses dribbles, sa conduite de balle et sa capacité à faire claquer des fesses, même si cette fois ci ça n’a pas payé.
Nani pour Hernandez, 45′ (1/5) : Par où t’es rentré ? On t’a pas vu jouer.
Fellaini pour Herrera, 67′ (NN) : N’a toujours pas trouvé de GPS et à démontré toute sa science du non-placement et du non-marquage sur le second but gallois.
Inferanal Kisses,
Luke Seafer
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Sinon, Luke Seafer est aussi sur Facebook et il veut des amis, plein, parce qu’il était toujours tout seul dans la cour de récré et personne ne venait lui parler. Peut-être à cause de la chauve-souris sur son épaule, de ses briques de sang pour le goûter… On ne sait pas trop. Mais viens lui faire coucou, ça lui fera plaisir. Et si tu veux faire encore plus, tu peux aussi devenir fan de la Raide et Vile Academy. Quant à Wayne Boulet, il craque carrément son slip et te file son identité secrète. Comme ça. Tu peux aussi lui faire coucou.
Et tiens, Luke est aussi sur Twitter et il trouve que c’est une invention de Satan un truc aussi addictif, donc n’hésite pas à lui faire coucou. Wayne Boulet s’y est mis aussi.
C’est du caca, intro trop longue match trop détaillé notes pourries.
Sergio Ramos.
Alors déjà et d’une pour commencer, vous auriez dû rendre un hommage à Evra, parce que si Patrice était encore là, d’abord il ne se serait jamais fais chier dessus par une mouette qui suivait un chalutier de sardines, ensuite il aurait su se placer, lui, sur le but de Swansea.
So, « c’est pas si facile de remplacer Patrice Evra »,surtout par ashley Young.
Glory,Glory Patrice Evra..
Que cet effectif ma paraît faible. La saison risque d’être un peu longue. United ne sera pas européen, tu peux fav.
Canto aurait honte de ton manque de foi Spooner. HONTE.
La claque que je viens de me prendre.