Nancy – Laval (1-1) : La Chardon Ardent Académie livre ses notes
Passion souffrance

Salut les mous,
n’attendez pas d’excuses après mon absence de la semaine passée, j’ai mes raisons et elles ne vous regardent pas.
Non, ça n’a rien à voir avec le fait qu’on a affronté une équipe de bouseux dans un stade en carton devant 72 traîne-savates qui sont entrés dans le stade parce qu’ils avaient le sentiment qu’on allait les prendre pour des gens importants. Match nul à chier à tous les sens du terme « nul » et au sens « à chier » du terme « à chier », je me féliciterais presque d’avoir échappé à cette purge, mais Marcel Picon ne se félicite pas, il se flagelle par plaisir et regarde les matchs de l’ASaNaL, qu’est-ce qu’il vous faut de plus comme excuses, bordel de merde ?
Petit point actu quand même : pour ceux qui s’y intéressent comme pour les autres, on a eu quelques éclaircissement sur l’état du mépris que le monde porte à Nancy : paraitrait-il qu’on a eu confirmation que Caen et Nîmes s’étaient bien mis d’accord afin de monter (tu m’étonnes) et se maintenir.

A Nimes, les enquêteurs sont sur le pied de guerre pour trouver les coupables
On a donc bien été rencardé sur une entente à la base d’échanges de pinard, ce que je pourrais saluer si je n’étais pas concerné directement par ce Croco-gate de mes deux. Oui, pour rappel, les fdp en chef s’étaient entendus sur un match nul (encore un) lors de la dernière journée la saison dernière, ce qui les arrangeait tous les deux puisque Caen nous restait juste devant au classement, (à la troisième place synonyme de MONTÉE, pour ceux qui ne suivent pas), tandis que Nîmes gagnait son maintient en Ligue d’Eux. Super ambitieux, les mecs.
L’avantage de ces gros beaufs, c’est qu’à l’échelle du pinard, on ne peut pas espérer vraiment rivaliser. Le Vacqueyras, c’est quand même autre chose que le gris de Toul pour corrompre même le premier paysan venu. Et on sait que le normand a le palais délicat, normal avec toute la crème qu’il ingurgite. Placez ici n’importe quel gif trouvé en tapant « facial cumshot ».
Donc le Gris de Toul, seul vin à ma connaissance qui sorte de la terre ingrate dans laquelle poussent nos vignes lorraines, y a que les lorrains pour trouver ça buvable, et encore, ils le font descendre avec une part de quiche (le premier qui dit ouiche prend un taquet). On croirait du ciment en bouteille ou du punk à chien distillé, bref, c’est bof. Ça ne bourre même pas la gueule tellement c’est gerbant ; impossible d’en siffler une bouteille entière sans en rendre au moins les trois quarts. Seuls les plus endurcis survivent, mais faut voir la gueule de leurs enfants une fois qu’ils se décident à en faire, vers leurs 13/14 ans…
Bon, surtout, en plus de ces quelques contraintes de méthode, il semblerait que notre président, à défaut de sortir un peu les oursins qu’il a dans les poches, soit un type honnête, carrément intègre même…un bon con, comme on doit dire dans le milieu, puisque pendant qu’on renonce à accueillir des matchs de l’Euro, que tous nos meilleurs joueurs se font la malle et qu’on croupit dans l’antichambre du foot français de haut niveau – LOL –, de foutus buveurs de pommeau se font la cerise sans jamais être inquiétés, en se permettant même de péter le fion de Bielsa à l’occasion. Quant à l’état de forme de Féret, je préfère laisser les Rennais en profiter, je trouve ça plus infamant (après tout, il n’est plus chez nous depuis 2011). Allez les gars, un dernier calcul et on s’en va.
Au cas où certains lecteurs trouveraient que je fais l’obsessionnel, je les invite à se mettre à ma place et à celle de tous ceux qui se sentent floués dans l’affaire (apparemment, y a pas qu’avec Caen que les enculés du sud ont cherché à s’entendre)
Imaginez par exemple que vous vous préparez à accueillir une jolie fille chez vous, les couilles rasées de frais et le dard aiguisé comme un poignard. Vous vous préparez au préliminaires de l’année, que dis-je, du siècle ; jamais la commode ne s’en remettra. Vous avez même changé les draps au cas où elle a besoin de se reposer dans un environnement frais et douillet, mais vous avez glissé une capote sous l’oreiller, histoire d’être sur qu’elle ne fermera pas l’œil de la nuit, la délicieuse coquine. La tension monte quand elle accuse une minute dix-sept de retard, vous hésitez à l’appeler, vous regretteriez presque de ne pas vous être paluché une troisième fois, on ne sait jamais à quelle vitesse ça peut partir, l’arme chargée à bloc d’un queutard frustré depuis des mois…bon, vous envoyez un message tout de même après la première demi-heure à poireauter, auquel elle ne répond que vingt minutes plus tard d’un « j’arrive » un peut trop laconique à votre gout, sans même un petit smiley à la bouche tordue pour s’excuser ou un « bisooooo lol » que vous trouveriez dégueulasse en temps normal, mais qui pour l’occasion, vous arracherait un soupir de bonheur…
Enfin la sonnette de votre studio miteux retentit, la voilà, vous ouvrez la porte en tenue de grande classe (vous portez votre t-shirt Joy Division pour l’occasion, c’est dire si vous êtes hype), vous vous préparez à dire quelque chose de spirituel à la vue de l’éblouissante beauté qu’elle irradie dans votre séjour mal éclairé à la peinture qui s’écaille, quand tout à coup vous vous rendez compte que ce n’est pas sa ravissante chevelure blond cendré qui apparaît dans l’escalier, mais le haut du crâne dégarni de ce connard de Geoffroy que vous croyiez être votre pote, ou au moins quelqu’un de sensible de près ou de loin à une forme toute personnelle de brocode, nenni ! Ce chacal arrive une bouteille de GRIS DE TOUL à la main en vous saluant sur l’air du « paraît que tu offres le diner ? », passe une main dans le dos de votre promise quand elle franchit le seuil de la porte (vous remarquez même qu’elle est franchement décoiffée, ses joues rougeoyantes ne vous trompent pas – la trainée), et il se dirige vers le frigo pour se servir directement la dernière bière qui vous restait, mais pour le coup ça ne vous fait pas marrer, vous détestez cet animal préhistorique partouzeur de droite qui piétine le tapis que vous a offert votre grand-mère avec ses pompes pointues de merdeux d’étudiant en droit. Une fois ces deux jeunes traitres installés confortablement sur votre tapis en attendant que vous garnissiez la table basse de provisions pour lesquelles vous avez claqué les derniers deniers qui auraient pu vous servir à vous payer un ticket d’entrée au stade, vous regrettez de ne pas être un peu plus méchant, et vous pensez à cette vieille chanson qui finit par cette phrase : « fuck it…What I am sayin, shoot’em both Grady, where’s your gun at ? » , sauf qu’il n’y a pas de fusil à pompe chez vous, ni même un petit 38 special, rien de réellement contondant, et vous vous écrasez comme un petit Lorrain taiseux que vous êtes, et vous laissez la soirée se dérouler comme une longue, interminable séance de torture. Ah ça, elle va bien dormir, la capote…
Vous comprenez maintenant ? Si j’ai des lectrices – mais j’en doute – sachez mesdames que vous pouvez tout à fait adapter cette histoire à votre convenance en changeant les termes idoines (« strap on » pour « capote sous l’oreiller », « biz » pour « bisooooo lol », « Lana Del Rey » pour « Joy Division », etc.). Pareil pour les pédés, les gouines, toute autre sorte de partisan de la théorie du genre, et les fins de race de la manif pour tous, je ne suis pas sectaire.
Bon, ces quelques désagréments enfin épanchés, la contre-performance de T’habites-à-mille-kilomètres-de-Tours digérée, il est temps de reprendre le chemin du succès. La course à la remontée est rude. Passons au
MATCH
Pablo nous a concocté la même compo que d’habitude : Du Nardi dans les buts, Cétout, Sami, Lenglet et Muratori en défense, les jeunes Walter et Amadou au milieu, en attaque, Dalé à droite, Coulibaly à gauche, et Lusamba dans l’axe derrière Hadji en pointe. Je crois en tes compos, Pablo. Je crois en toi.
En face, les champions de ligue 2 du milieux, qui écrasent le classement des matchs nuls du haut de leur 14 performance à chier au coup d’envoi, pour seulement 4 défaites, toutefois.
Première mi-temps : Laval ça.
Dès le début, on commence sur les chapeaux de roue. À la 3ème minute, sur une touche côté droit, Cétout centre sur la tête d’Hadji. La balle est contrée, mais a la gentillesse de revenir sur notre attaquant, qui a cette fois le loisir de frapper. À nouveau contrée, la balle est décidément très gentille puisqu’elle lobe le gardien et entre dans le filet breton. 1-0
Après cette ouverture du score précoce, nos joueurs se lancent dans un exercice qu’ils n’ont manifestement pas beaucoup travaillé cette saison : tenter de faire le break. Ça passe par des passes latérales, des coups de pieds brutaux vers Dalé quand on ne sait plus quoi faire, des petits coups de flippe aussi, sur quelques attaques timides des enculés d’en face.
Tous nos joueurs semblent impliqués et appliqués, mais les Lavaliens semblent bien décidés à se battre pour le nul face à un concurrent direct au ventre mou. Quoi, on ne dit pas Lavaliens ? Les Bretons vous pouvez vous calmer avec les particularismes locaux svp avant de nous briser les parties ? Merci.
Vu notre domination tout de même prononcée, Nardi n’a rien à foutre, même si on joue un peu trop bas à mon goût pour parvenir à coller le deuxième but. Muratori est monstrueux en défense, et ça vaut mieux, parce que Coulibaly c’est pas un prince du replacement…en revanche, il aime bien centrer dans le vide.
Deuxième mi-temps : Amadouche froide
Comme en première, on lance notre période sur une énorme occasion, mais cette fois la balle n’est pas aussi gentille. Enfin, c’est surtout le gardien adverse qui repousse bien.
L’arbitre commence à avantager l’adversaire alors qu’on ne joue pas forcément en mode Daesh…en conséquence, ça gueule vénère dans Picot, surtout que Dalé se fait bien allumer sur tous les ballons aériens depuis quelques minutes sans que l’autre fils d’aveugle au sifflet ne sanctionne rien.
Youssouf a encore une énorme occasion : il tente sa spéciale frappe croisée entre les jambes, mais ça effleure l’extérieur du poteau, putain on va le faire le break à la fin ?
Muratori, toujours très en forme, passe près du rouge. Normal : dès qu’un type défend comme un homme, l’arbitre est obligé de protéger les fiotasses du camp opposé…inadmissible de voir à quel point ces enculés jouent le coup franc, d’ailleurs. Surtout qu’ils exploitent leurs coups de pieds arrêtés comme Bernard Mendy exploiterait un ballon de rugby : mal, mais sans cesser d’en demander.
Et voilà ce que je craignais : de manière incompréhensible, Amadou balance le ballon derrière notre ligne de défense, qui commençait à remonter tranquillement après une relance. Bien inspiré dans son accès de flemme, Zeola, qui tardait à se repositionner, récupère et file au but, puis il profite de la sortie hasardeuse de notre gardien pour enrouler au deuxième poteau. 1-1
Après avoir longuement déféqué verbalement sur le pauvre jeune, je tente de trouver des moyens pas trop malsains de sublimer mon malheur. Je laisse de côté la torture de petits animaux, et je choisis délibérément de ne pas abattre un arbre…quelle impuissance, il ne reste plus que mon misérable corps déjà bien meurtri par une vie tumultueuse…
Je décide de lire un article de Bruno Roger Petit consacré au match de la honte, daté de novembre 2014. Mission accomplie ! Voici le lien pour ceux qui n’ont pas peur de perdre leurs yeux.
J’en reviens tellement haineux que je pense à Rigobert Pirès et me dis que je serais capable de l’embrasser lui et tout un bus de supporter messins en comparaison de ce que j’ai envie de réserver à cet ultime enfant de catin qui se permet de placer en avant-dernière phrase de son article une sentence qu’il désire certainement lapidaire, mais tellement dénuée de sens qu’il ne la comprend pas lui-même (« C’est respecter la logique même du sport que de rappeler cette loi ontologique à toute compétition » – sous-entendu : si Nancy voulait se protéger contre la triche, ils n’avaient qu’à gagner plus mieux,et faut pas qu’ils viennent pleurer maintenant).
La raison qu’a trouvé ce génie de la logique dans ce qui n’est rien d’autre qu’une affaire de filouterie sans vergogne, c’est donc une justification par la nature essentiellement injuste de la compétition et du haut niveau ? Je m’insurge devant une arnaque intellectuelle aussi criante. Je me sens plus nazi qu’Heidegger sur ce coup, je préconise qu’on brule cet écrivaillon en place publique, qu’on lui coupe les bourses – s’il en a – et qu’on les fasse bouffer en salade à son cadavre calciné, puis de manière à lui faire abjurer cette phrase ignoble, je propose qu’on lui lise les trois critiques de Kant EN ALLEMAND, avec une scansion bien militaire, histoire qu’il comprenne que la métaphysique, ce n’est pas pour les jean foutre dans son genre.

Une pose à la Sartre, un regard à la Camus, un talent à la BHL. Meurs, s’il te plait.
Bon, je fais un peu mon Comité à essayer de redresser les torts de gens qui sont déjà loin, si loin de toute déontologie, et qui confondent le journalisme avec « donner son avis » (un peu comme ce que je fais là, oui). C’est qu’au fond de moi, je suis un humaniste.
Pour signifier mon mépris pour B(u)RP, le mieux à faire, c’est finalement de m’en remettre une nouvelle fois à toi, Rigobert : tu as trouvé la bonne formule à adresser à ce pisse-copie dans ton tag. A l’année prochaine pour les derbies de la Lorraine, au fait. Vu la confiance que vous avez engrangé, ça pourrait ne pas tourner pareil que la saison dernière, hein ?
En guise de maigre consolation, je constate au moins une fois de retour devant le match que Nancy pousse, pousse…mais bordel, le bébé se présente par le siège avec le cordon autour du cou, incroyable de voir autant le sort s’acharner. Les occasions pleuvent comme du putain de crachin breton sur le but lavalais, à tel point qu’Hadji tente même une Van Basten de folie, qui passe malheureusement à côté. Celle là si elle rentrait, tu l’avais ta statue place Carrière, Youssouf.
Dans les arrêts de jeu, on pousse encore, mais plus rien ne rentre. Fin du match, résultat nul à lire des articles de B(U)RP, c’est dur à avaler. Comme ma bite.
LES NOTES
Nardi : 3/5 Benjamin a été prudent et rassurant tout au long du match, mais sa sortie m’a un peu déçu sur le but qu’il a encaissé. Il aurait été plus inspiré de retarder le tir de Zeola pour faciliter le retour de la défense. En même temps, abandonné comme il l’était, difficile de faire quoi que ce soit.
Cétout : 2/5 Solide en défense, mais a manqué de précision en phases offensives. Il semble s’habituer peu à peu à son nouveau poste.
Sami : 2/5 C’est à lui de couvrir sur le but qu’on prend, à mon avis. Tout le monde a compris qu’il ne l’avait pas fait. Dommage, car il fait plutôt un match solide, dans l’ensemble.
Lenglet : 3/5 Apparemment, il part à la Juve l’année prochaine. En attendant, il fait son trou doucement, même si l’art de la relance lui reste étranger.
Muratori : 4/5 Vincent a encore été énorme dans son couloir gauche avec des interventions pleines de violence et de précision, une qualité de relance toujours au-dessus des autres, et une activité offensive très correcte. Il a écopé du seul jaune du match, ce qui a poussé ces petites catins lavalistes à venir plonger de son côté pendant toute la deuxième mi-temps, sans autre effet que de bonifier encore notre latéral.
Amadou : 2/5 Pour une fois que je me décide à faire attention à toi et que je me rends compte que tu n’es pas si mauvais que je le croyais, tu commets l’irréparable connerie d’offrir un but à l’adversaire alors qu’on a le match en main. Rendez moi Pascal Berenguer.
Walter : 4/5 Performance de grande classe pour le jeune Rémi (19 ans). Non content de gratter un nombre remarquable de ballons, il s’est permis quelques rushes balle au pied, montrant une belle qualité de dribble. J’ai même cru qu’il allait nous refaire le coup du match contre le Havre (il nous avait donné la victoire à la 92ème), malheureusement ça ne l’a pas fait.
Dalé : 3/5 Toujours précieux dans le domaine aérien et en fixation, il a pesé surtout en première mi-temps, et a tenté une frappe ambitieuse qui aurait pu figurer dans tous les tops de l’année si elle était entrée. Avec des si, on mettrait Nancy en canette de bière, ouais, je sais. Bon match quand même.
Lusamba : 2/5 À part un bon pressing, et encore, je ne sais pas trop quoi dire sur lui. Les offensives ne passent pas beaucoup par lui (normal, vu comme on privilégie les ailes), du coup il me semble avoir du mal à exister. Faudrait qu’il bosse son placement sinon il continuera à faire le Casper noir…remplacé par Iglesias (76ème)
Coulibaly : 3/5 Bonne activité sur son aile gauche. Ses centres ont malheureusement du mal à trouver preneur, ce n’est pas fautes de les soigner et d’en proposer des quantités fabuleuses, pourtant…remplacé par Grange (76ème).
Hadji : 4/5 Encore un but pour notre capitaine, qui courait toujours comme un dératé à la 93ème. Sa tentative de retourné m’a fait gémir de plaisir, même si elle n’est pas entrée. C’est au moins le signe que Youssouf est au top de sa confiance, et ça pourrait être précieux pour la montée. Étrange tout de même que Pablo n’ait pas cherché à l’associer à Dembélé en pointe.
SUBS
Iglesias : NN S’est montré volontaire, mais à raté. À partir de là, je crois que bon, c’est pas la peine de le noter.
Grange : 2/5 Il a cherché à jouer les sauveurs comme la semaine dernière, mais cette fois Romain est rentré dans le rang. Au moins, j’espère que cette frappe a fini par retomber sur un messin, vu la meule que tu as balancé au-dessus de la tribune. Qui sait, avec le vent y a peut-être même moyen qu’elle ait atterrit sur un strasbourgeois…?
NOTE ARTISTIQUE DE L’ÉQUIPE : 4/5
Ça a bien joué à Picot, on a varié les registres, et les bretons n’ont pas vu le jour pendant une grosse partie du match. On pourra regretter le déchet à la finition, mais dans l’ensemble, c’était plutôt agréable à regarder. Il n’a vraiment pas manqué grand chose pour qu’on l’emporte, c’est pourquoi je le dis et le redis : j’y crois. Je crois en Pablo Correa.
La semaine prochaine, on a rendez-vous chez l’équipe surprise de la saison, le Gazélec Ajaccio, meilleure équipe à domicile de la ligue d’Eux. Bordel, ça va être chaud. Espérons que les chardons piqueront plus le cul de ces insulaires consanguins que leurs châtaignes irriteront les nôtres (qui sont tout aussi consanguins, je l’ai déjà dit : je ne suis pas sectaire).
Marcel Picon
C’était vachement sympatoche jusqu’à ce que tu dises que les lavallois étaient bretons.
Je veux bien qu’on soit des pécores, des ivrognes, des voleurs et des fils de putes, mais on est quand même au dessus de la Mayenne dans la chaîne alimentaire.
C’était sûrement de la provocation volontaire de ta part, mais je suis un peu con aussi, faut m’excuser.
Très belle académie, ceci dit.
Le Gris de Toul.
Rien qu’au nom, on a envie de pleurer. Mais je vous félicite pour l’honnêteté qu’inspire le nom.
Superbe acad’ gros…
Je crois en Pablo aussi mais quand même : c’est quoi son problème avec Dembele ? J’ai raté une embrouille ou quoi ?
Ne pas le faire rentrer au moins pour le dernier quart d’heure paraît vraiment con vu des tribunes…
Et pis c’est pas comme si c’était la première fois qu’il nous snipe un attaquant en plein vol, le gordito…
Bonne acad’. Par contre, Lazezh Dour a raison, Laval c’est la région des Pays-de-la-Loire… Une région ou il y moins de chômeurs, d’alcoolos et de touristes en Kway-claquettes qu’en Bretagne. En gros, une région plus sympa.
Entre Rigobert et Marcel Picon, la preuve est faite: Lorraine région numéro un des académies.
Le gris de Toul c’est meilleur que le gris de Fianarantsoa, crois-moi. Et les côtes de Meuse, c’est du Champomy ?
Oula, j’ai jamais été plus loin que Belfort dans le sud, moi…faut pas compter sur moi pour gouter des vins malgaches…
Je connais bien une bière qui s’appelle la Meuse, sinon. Elle a l’avantage d’être pas chère. Après, le goût…