Swansea-Manchester United (2-1) : La Raide et Vile Academy préfère la Belgique au Pays de Galles.

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Plumé, le pimp.

Salut à tous !

Ce samedi 30 août, les délicieuses succubes de Manchester United se rendaient au Liberty Stadium pour affronter l’épouvantail de ce début de saison : les cygnes blancs de Swansea City, pour le compte de la quatrième journée de Premier league.

Revenues de Belgique après un succès probant en barrage de Ligue des Champions sur une équipe de Bruges vaillante mais beaucoup trop diminuée par les blessures, nos petites cocottes avaient pour objectif de continuer sur leur bonne lancée du début de saison en championnat (2 victoires, un nul, aucun but encaissé).

Manque de pot, ils sont tombés au pire moment sur un Gomis et un Ayew en mode Black Swans et se sont littéralement fait posséder sur deux erreurs de concentration.

COMPOSITION INFERNALE

Comme prévu après l’annonce de la blessure de Januzaj, c’est le sympathique Ander Herrera qui reprend le rôle de meneur axial derrière Rooney en pointe unique.

Derrière lui, Morgan Schneiderlin fait son retour aux dépens de Michael Carrick, pour composer une paire « Schweini-Schneidi » rêvée de tous les commentateurs du monde.

En défense, rien ne change, tout comme dans les bois et sur les côtés de l’attaque.

LE MATCH.

En toute bonne foi, rien n’aurait vraiment pu préparer à un tel scénario. Tout comme la saison dernière, Manchester a paru dominer le match, contrôler les moindres aspects du jeu et se procurer des occasions dangereuses.

Il a suffi d’une grosse saute de concentration doublée d’un repli défensif un peu mou du genou, puis d’un geste génial d’Ayew, pour que les Swans renversent la vapeur après avoir encaissé notre but.

Les difficultés qu’on ne trouve pas forcément en Europe, on les croise plus souvent en Premier League : ici, on joue durant 90 minutes à donf, on ne se planque pas derrière un petit but d’avance, on paye cash des occasions manquées, et on ne se mesure pas au large posterieur de Bafetimbi Gomis impunément. Oui, la PL est un championnat bourré de contradictions. C’est pas ça qui en fait le plus intéressant de tous ? Ah non, c’est vrai : il vaut mieux se palucher sur le niveau technique au-dessus de la moyenne d’un championnat qui tourne à deux équipes depuis toujours, avec des exceptions tellement notables qu’elles font figure d’accidents. Ça va, il n’y a pas d’académiciens espagnols, ici ?

Parmi les choses satisfaisantes que l’on a tout de même vues pendant le match (car une défaite ne signifie pas pour autant que l’équipe a fait de la merde pendant une heure et demi), on notera l’amélioration progressive du jeu collectif, un début de partie tonitruant qui aurait pu nous voir marquer dès les premières minutes (Mata n’était apparemment préparé à ça, bien dommage), et toujours cette récupération haute, parfaitement organisée depuis le passage à deux récupérateurs.

En revanche, quelques problèmes ont été entrevus, parmi lesquels un écueil strictement individuel : celui de Rooney, toujours atrocement emprunté dès lors que la situation de but semble la plus favorable. Après son triplé digne d’un vrai numéro 9 à Bruges, on peut trouver tout à fait mystérieux de le voir tenter un crochet difficile plutôt que frapper (de son mauvais pied, soit), essayer un lob de l’impossible dans la même position, ou encore tergiverser assez longtemps pour qu’un quelconque défenseur bourrin lui revienne dessus au moment où le besoin d’égaliser est plus que pressant.

Le manque d’adaptation de Van Gaal pose question, lui qui nous avait habitué à corriger le tir de manière plutôt efficace en cours de match quand il sentait que la partie lui échappait. Ses changements n’ont eu lieu que poste pour poste, et Swansea s’est ouvert des espaces béants grâce au coaching de Ryan Gosling Gary Moine.

Mais en définitve, il se trouve que personne n’est réellement à blâmer sur les deux buts. Certes, Schweinsteiger laisse partir Ayew et ne le pourchasse que du regard sur le premier but, tout comme Blind n’attaque Sigurdsson avant son centre que dans l’intention. De même, Smalling pêche par lenteur sur le deuxième but encaissé, comme Romero, qui subit évidemment la comparaison avec De Gea sur sa ligne. On va dire que je suis encore du côté de Van Gaal, qui juge que ses cocottes ont dominé presque tout le match, pour ne le perdre qu’à cause de ces fameuses cinq minutes, et on aura raison, car je partage totalement cette analyse.

Pour le dire autrement, les Swans ne doivent qu’à eux même d’avoir gagné ce match, ce qui leur confère un tout récent -mais pas immérité- statut de bête noire de Van Gaal. Le second but, surtout, semble avoir été construit dans la tête d’un architecte de l’efficacité offensive ; quand on voit la qualité d’Ayew en ce début de saison, on ne peut d’ailleurs que s’interroger sur le plan de recrutement de certains clubs, les Anglais comme les autres.

On ne s’alarmera pas, en conséquence, de voir nos gagneuses revenir de ce déplacement toujours difficile sans aucun point. Et si certains ont vraiment besoin de se rassurer, ils n’ont qu’à jeter un oeil au classement, pour voir où se situent les principaux candidats au titre. Quoi, « Manchester City » ?

LES BUTS

Mata, 48è : Romero relance à la main sur Herrera côté gauche. L’Espagnol transmet à Shaw qui passait par là durant son jogging. Grâce à un contre favorable, l’Anglais se trouve en bonne position de centre. Le ballon passe devant Rooney sans que ce dernier réagisse, et parvient au deuxième poteau. Là, Mata arrive ventre à terre (comme d’habitude, il est si petit) et conclut en force du droit sous la barre de Fabianski. 0-1.

Ayew, 61è : Profitant d’une perte de balle de Rooney, les Swans remontent le ballon par l’intermédiaire de Shelvey. Le repli défensif mancunien se faisant à un rythme de sénateur, Sigurdsson prend tout son temps pour s’appliquer à déposer le ballon sur le crâne chauve d’André Ayew, qui trompe Romero de près. 1-1.

Gomis, 66è : Ayew tente une passe laser de l’extérieur du pied pour Gomis dans la surface. Battu, Smalling laisse passer le ballon, et le français frappe sans se poser de question en angle fermé. Le ballon passe sous Romero, la panthère noire rugit de plaisir. 2-1.

LES NOTES

Romero 2/5 : Difficile de lui trouver des excuses, quand on compare avec celui qu’il est censé remplacer cette saison (à sa décharge, les débuts de De Gea n’ont pas été faciles non plus, pour rappel). Il ne peut pas grand chose sur le premier but ; le second est tout de même plus dur à avaler. Faut croire que Gomis était trop fort pour lui…

Darmian 3/5 : Toujours sobre et efficace. Il reste plus prudent que Shaw, ce qui explique peut-être que les deux buts soient venus de la gauche…royalement ignoré par Mata puis Young en phases offensives, on attend toujours de le voir à l’oeuvre sur les centres. Si ces messieurs voulaient bien jouer avec lui…

Smalling 2/5 : Plutôt souverain pendant le match, mais inexplicablement absent lors des cinq minutes fatidiques. Des absences qui coûtent cher.

Blind 2/5 : cf. au-dessus.

Shaw 4 ou 1/5 : à performance schizophrène, notation schizophrène : Luke est tellement fort et marche à tel point sur tout le monde, qu’il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit. Il est encore une fois à l’origine du but mancunien. Mais c’est à force de monter sans repos que les attaques adverses partent dans son dos…

Schweinsteiger 3/5 : ce qui peut expliquer la note négative de Shaw, c’est son retour défensif. Mais encore une fois, on ne peut juger les joueurs sur les 5 minutes qui ont fait basculer le match : la plupart du temps, Bastian a été au niveau.

Schneiderlin 3/5 : Même topo que pour Schweinsteiger. Morgan a réussi bien des choses excepté peut-être gêner les transmissions de Shelvey, que Liverpool doit bien se manger les couilles d’avoir laissé partir pour si peu que 6 millions de pounds. En parlant de Shelvey, rappelez vous

Mata 3/5 : Sans son but plein d’opportunisme, la note pourrait être bien plus sévère. Juan a raté beaucoup de choses, dont des faciles (du moins, en apparence). Au moins les a-t-il tentées, me direz-vous…

Herrera 3/5 : Clairement dans son élément en ce qui concerne le football, il n’a en revanche pas réussi à élever ses partenaires au même niveau que lui. Dommage.

Depay 3/5 : Il a tenté beaucoup de choses, et encore une fois fait un étalage sans pudibonderie de tout son talent, mais les Swans l’attendaient tellement, qu’il n’a pu bouger de son aile qu’en de rares occasions.

Rooney 1/5 : Captain a encore peiné sur ce match. Pas qu’il ne se soit jamais trouvé dans de bonnes conditions, au contraire : ses appels ont été rares mais tranchants, et son abnégation jamais démentie. Mais bon diable de merde, pourquoi ne frappes tu pas plus tôt ?

SIOUBZ IN ZEU LOUZ :

Carrick NN : Une entrée destinée à apporter encore un peu de liant au milieu de terrain, ce qui ne manquait pas vraiment.

Young NN : Pleine de bruit et de fureur, son apparition aurait pu se solder par un but, tant il a proposé de centres et tenté de débordements. Et puis le résultat a montré que le scénario avait été écrit par un idiot, et que ce match ne signifiait rien.

Fellaini NN : Dès son entrée, le ballon s’est vu comme affublé d’ailettes, et n’a plus touché le sol. Venu chercher des fautes et des occasions de placer son grand corps ou sa grosse touffe ou il fallait, Feli n’a trouvé que des coups et des courants d’air.

Nous reviendrons dans un prochain papier sur les dernières folies mercatales de Ed Woodward, pour un bilan définitif des mouvements de l’été. Avec soulagement.

Bobby Carlton.

15 thoughts on “Swansea-Manchester United (2-1) : La Raide et Vile Academy préfère la Belgique au Pays de Galles.

  1. Non.

    Soit Carrick sort au profit de Schneiderlin, soit Schneiderlin revient aux dépens de Carrick.

    A moins que la banquette soit une promotion.

  2. Je te trouves un peu tendre pour Mata et Depay. Ils ont vraiment pas réussi grand chose du match… Mata a été pratiquement transparent à part son but et je compte plus le nombre de fois ou Depay a perdu un ballon après une tentative de drible impossible contre 3-4 joueurs.

    Entièrement d’accord pour Rooney par contre. Je l’adore mais je sais pas ce qu’il se passe dans sa tête quand il tergiverse comme ça. Et c’est sa perte de balle sans aucun repli défensif qui amène le 2nd but.

    Globalement je suis quand même vraiment déçu du jeu proposé par LVG avec des joueurs de cette qualité.

  3. Après… Pour être plus sérieux, j’aime l’impact que l’on met, la façon dont on peut étouffer l’adversaire… Mais putain l’animation offensive… Pas sûr qu’Herrera se fasse à jouer si haut, si vite.

  4. @batman je ne comprends pas. C’est une remarque grammaticale ?

    @Kaldolol c’est vrai, j’ai pêché par indulgence. Mais à la rigueur, je passerai la note de Mata à 2 ss bouger celle de Memphis, qui a tout de même énormément tenté.

    @Luke avec le départ de Janu, va falloir qu’il s’y fasse vite, pourtant. Sous peine d’un retour rapide de Fellaini en 10 (ce qui est ok, mais je préfère l’Espagnol, tout de même)…

  5. @Batman : Moi non plus, je ne vois pas ce que tu veux dire, là.

    @Bobby : Oui, tu es toujours aussi indulgent (ou alors, c’est moi qui ne le suis que trop peu). Memphis, par exemple, a beaucoup tenté, mais a presque tout raté. Et puis il s’est éteint trèèèèèès rapidement. Bien que je pense que Van Gaal l’utilise trop en ce début de saison, faudrait voir à pas trop tenter l’exploit solitaire.

    @Booby et Luke : Si jamais Fellaini devient titulaire, déjà que l’animation offensive est morose, franchement, ça vous plairait de passer 90 minutes à voir nos gars balancer de grandes saucisses devant ?

  6. @Wayne pas vraiment non plus, mais si ça va au fond une fois de temps en temps, on ne pourra pas s’en plaindre…on a vu que cela pouvait avoir son efficacité l’année dernière. Si la grande frite nous ressort des matchs comme celui à Anfield, perso je signe tout de suite.

    Quant à mon indulgence (légendaire), elle porte sur l’ensemble de l’équipe : on a plus vu une passe arriver dans les pieds lors des dix dernières minutes, et je n’ai pas compté les centres derrière le but. Herrera, de son côté, a quasiment disparu.
    Là où je refuse d’être sévère, c’est quand je cherche dans mes souvenirs de la période Fergie : ses équipes avaient aussi du mal à emballer les matchs, et le plus fréquemment en début de saison. Ce genre de défaite n’est pas rare en PL, je ne suis pas excessivement inquiet pour mes pouliches.

  7. @Bobby : Je suis d’accord avec toi sur le principe. Maintenant, si ça doit être comme l’année dernière, et faire partir TOUTES nos actions sur un match par un renversement/long ballon pour une déviation de Fellaini, outre le fait qu’on va être très prévisible pour l’adversaire, ça risque fort d’être chiant à mourir, aussi.

    Sans vouloir être lourd, si l’on a moins vu de passes arriver dans les pieds en fin de matches, c’est également dû au changement de tactique qu’a induite l’entrée de Fellaini. Fatalement, les choix offensifs étaient différents.

    Je suis d’accord sans l’être totalement pour les équipes entraînées par Ferguson. Plusieurs matches n’étaient pas très emballants, mais on voyait au moins quinze minutes durant lesquelles l’équipe se sortait les doigts et prenait d’assaut le but adverse.
    En revanche, je me tue à dire sur Twitter que United est une équipe de contres depuis plus quinze ans, mais ça, les supps’ n’ont pas l’air d’avoir envie d’y croire.

    Pour finir, je suis un poil plus inquiet que toi, notamment dans le domaine offensif, lequel ne pouvait déjà pas reposer sur Rooney seul en pointe et avec un Memphis encore à parfaire. Mais avec cette fin de mercato, ça risque d’être encore plus difficile…

  8. Ah ça, pour le beau jeu, on repassera…pour ce qui est des contres, en revanche, j’ai bien l’impression que ce n’est pas la tasse de thé de Van Gaal.

    On verra ce qu’apporte Martial, mais c’est vrai que la grande lessive des attaquants est plutôt étrange.

  9. Sur ce match la défaite ne m’a pas tant chagriné que ça (alors que le nul concédé contre Newcastle m’a carrément dégoûté vu le début et la fin du match), car je trouve qu’on n’a pas tant dominé que ça, faut pas oublier les 3 énormes occases concédées en première période pendant la bonne période de Swansea. Les deux regrets sont comme vous l’avez pointé : la lenteur de Rooney sur ses deux rattrapages par des défenseurs à la carrure de tanks et la sortie flamby de Romero sur le but de Gomis (comme je suis méchant je trouve que sa détente n’est pas fantastique ou degeasque sur le but d’Ayew et que c’était arrêtable, oui je sais c’est facile à dire de mon canapé).

    La paire Smalling-Blind semblait prometteuse mais n’avait pas vraiment été testée, on a vu ce que ça donnait pour le premier gros (c’est le cas de le dire vu le crâne d’Ayew et le boule de Gomis) test de la saison. Doit-on s’en inquiéter ?

    C’est peut-être la déception de voir les citizens prendre déjà de l’avance qui parle, mais après ce mois d’août je chipoterais sur la trop grosse sobriété de Darmian qui est impeccable défensivement mais apporte peu devant (oui il vient d’arriver…), pareil pour Schneiderlin qui nous apporte ce dont le milieu avait besoin depuis longtemps défensivement mais qui crée peu, le gros déchet de Depay depuis sa perf contre Bruges et le faible impact de Schweini mis à part sa passe orgasmique pour le but d’Herrera à Bruges (il ne serait pas encore à 100% physiquement).
    Je me permets de chipoter car certes ce recrutement était très bon (mais incomplet, il manque un attaquant et un ailier confirmés, surtout vu tous les départs) et rend optimiste, mais il reste encore beaucoup de progrès à faire, je ne doute pas qu’ils seront faits.

  10. En effet, je n’ai pas non plus l’impression que Van Gaal apprécie une équipe qui se porte très vite vers l’avant, en contre, avec peu de touches de balles.
    En gros, un Ji-Sung Park aurait eu toutes les peines du monde à faire partie de la rotation…

    C’est même carrément hallucinant, ouais ! Je préfère rester pessimiste, au moins, si ça passe bien, j’aurai une bonne surprise.

  11. @André Je pense qu’il serait illusoire de se dire que la paire Smalling-Blind n’allait jamais prendre de buts de la saison. Ferdinand-Vidic, quoi qu’on en dise, ça craquait son slip de temps à autre, aussi… Je pense que le plus important n’est pas de se dire que cette paire de centraux est la bonne, mais que Van Gaal semble enfin pouvoir établir un peu de stabilité dans ce domaine crucial. Contrairement à la saison dernière, où tellement de joueurs ont été impliqués que l’on ne savait plus qui blâmer en cas de contre performance(pour ma part, c’était le destin, plus communément appelé « blessure », à Old Trafford)…

    Pour le recrutement, je pense qu’on pourra commencer à juger de sa qualité intrinsèque vers le boxing day, là ça me parait vraiment trop tôt.

    @Wayne Il y a une chose tout de même qui me réjouit, c’est que Wilson, Pereira, voir même Lingard, ou encore Powell et Varela (oui, ils existent encore) risquent fort d’être impliqués cette saison grâce aux nombreux départs/manques à leurs postes.
    Très clairement, Van Gaal tente encore une fois le pari de la jeunesse, et s’il le réussit, on aura toutes les raisons d’être optimistes.

    Je reviendrai sur tout cela dans un prochain bilan mercato. Merci pour vous commentaires !

  12. Je ne suis pas un expert, et je me demande comment un mec inconnu qui coûte 80 M€ va être intégré à cette équipe, même si ça vaut quand même le coup de lui faire une place vu la profondeur qu’il propose

  13. @Waynedt12 : attention, malgré tout ce que le monde assène, c’est 50 parpaings pour Martial. Ce qui est bien évidemment beaucoup trop (je reviendrai là-dessus aussi).

    La première qualité d’un joueur, pour Van Gaal, c’est sa polyvalence. Il y a donc de fortes chances de le voir essayé à tous les postes de l’attaque. Même si idéalement, il devrait jouer devant Rooney.

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