« Quand on te bifle sur la fesse droite, tends aussi ton anus. » Francis de Nazareth.

Aïoli les sapiens !

Après la défaite-qu’on-a-quand-même-super-bien-joué-et-que-ces-connards-ont-eu-que-du-bol-d’abord, on ne savait pas à quoi s’en tenir. Question ardue : quelle sera la performance olympienne ?

Réponse A : on ne se sent plus sous prétexte qu’on a tenu tête aux nouveaux riches, en oubliant au passage notre défense branlante, et on se fait joyeusement violer par des adversaires qui ont su corriger leurs défauts.

Réponse B : démobilisés par une coupe de France qui n’est pas leur objectif majeur, les qatarisiens baissent d’intensité et, sur la lancée de son bon match, l’OM parvient à les vaincre.

90 minutes plus tard, la réponse est clairement la réponse A, comme « analcyte » (oui, la Canebière académie a réussi à progresser d’une ligne dans le dictionnaire). Le PSG s’est rééquilibré au milieu de terrain et, s’il ne montre pas une volonté démesurée de produire du jeu, parvient à stopper les tentatives marseillaises suffisamment haut pour ne pas être inquiété. De notre côté, avec une équipe inchangée, le début de match est sérieux mais plusieurs signes annoncent la débandade. Barton se fait facilement passer en plusieurs occasions, Morel morellise et l’équipe se montre parfois inattentive, par exemple sur les coups-francs rapidement joués (un défaut récurrent hier soir). Devant, les joueurs combinent bien, à droite notamment, sans aboutir à autre chose que les sempiternels centres imprécis, Valbuena alignant hier soir sa qualité de passe sur celle de Fanni.

A la 36e minute, Paris fait ce qu’il sait le mieux faire : récupération au milieu de terrain, passe ultra-rapide qui envoie Ibrahimovic à la lutte avec Mendes. Et là, ton cerveau fait tilt : « ultra-rapide », « Ibrahimovic » et « Mendes » dans la même phrase. La dernière fois que tu as entendu une association d’idées aussi glauque, c’était « Sofitel », « DSK », « Nafissatou ». Ca ne rate pas, Zlatan envoie au sol Lucas-la-soumise et va mettre sa petite giclée à Steve-la-passive. Quelques gamineries plus tard, la mi-temps arrive et le PSG mène sans forcer.

Seconde mi-temps, on croit au réveil : Gignac met Douchez à contribution juste avant que Mendes ne manque de peu l’égalisation sur corner. Mais les parisiens remettent leur équipe en place plus vite que tu ne remets tes couilles dans le slip. On retrouve Mendes et Gignac, cette fois-ci pour un double sauvetage de meubles (le premier d’un tacle de Gameiro, le second sur la ligne devant Camara). Impuissance marseillaise, attaques parisiennes sporadiques mais tranchantes : pas besoin d’être devin pour voir que si le match continue sur sa lancée, on est plus partis pour convoquer la branlette et les œufs durs que les putes et le champagne. C’est alors que Jérémy Morel a la délicatesse de ne pas bercer d’illusions les naïfs, en nous gratifiant d’une intervention défensive dont nous savons de source certaine qu’elle a recueilli tout l’intérêt des professeurs Creutzfeldt et Jakob. Deuxième chute de fiotte face à Zlatan, faute à la con, pénalty, tu peux composter ton billet pour Saint-Charles, au revoir.

La fin du match (une demi-heure, quand même) est sans intérêt, le seul enjeu pour l’OM étant d’éviter que cette nette défaite ne tourne au viol collectif. Malgré ses efforts Alaixys Romao ne parvient pas à prendre son carton rouge, de même que Jordan Ayew qui parvient cette fois-ci à attendre un quart d’heure avant de passer pour un demeuré.

Au final, face à un PSG bien mieux organisé que dimanche, l’OM n’a pas existé : les lacunes défensives nous ont été fatales et, malgré un minimum de jeu produit en début de rencontre, le rendement offensif s’est montré indigent. L’OM devra désormais se concentrer sur le championnat, dans le triple objectif de sauver une place européenne, de se construire une vraie solidité collective en vue de la saison prochaine, et de travailler à résoudre les connexions neuronales défaillantes de certains joueurs.

 

En attendant ces défis dont je ne sais pas lequel se montrera le plus inaccessible, passons aux notes.

S. Mandanda (2/5) : Ressemble au Jésus en slip rose de la montée des Accoules : on le voit de loin, mais à part rester cloué au mur pour faire joli il ne sert pas à grand chose.

N. Nkoulou (2/5) : Lent et parfois peu concentré, il a pu se cacher pour éviter de dévier dans son but les tirs de ses adversaires. « En progrès », comme dirait le prof à ton abruti de neveu, celui qui n’a fait que 43 fautes à sa dictée au lieu de 68 d’habitude.

L. Mendes (1/5) : Oui, il est meilleur en défense centrale qu’à l’aile. Oui, il peut être meilleur que Diawara. Oui, ça donne envie de se pendre.

R. Fanni (2/5) : L’un des joueurs les plus constants et volontaires ce soir, ce qui ne l’a pas empêché d’être quelquefois en difficulté défensivement. Comme un bonbon à la menthe après un gros vomi, il a apporté un peu de fraîcheur sans masquer l’aspect dégueulasse de l’ensemble.

J. Morel (0/5) : Une première heure de merde avant de toucher au sublime à la 63e minute. Les syndicats de France Télévisions le félicitent d’avoir attendu la retransmission par le service public pour faire le show.

Jackass

J. Barton (1/5) : Se fait moucher tout le match et se permet tout de même de se moquer du gros pif de Zlatan. C’était un peu court, jeune homme. « Big Fucking nose ? » Big fucking lose, surtout.

A. Romao (2/5) : Un bon début de partie avec des récupérations et transmissions bien senties. Il sort de son match après le premier but et passe la seconde mi-temps à éviter de justesse le deuxième carton jaune. Les recrutements à l’OM, finalement, c’est comme partout : à l’entretien, il ne faut surtout pas montrer que tu es plus intelligent que le recruteur. En un sens, José Anigo sait se montrer sélectif.

A. Ayew (1/5) : Une performance sponsorisée par les établissements Walou. Faut dire qu’être soutenu par Barton et Morel derrière n’incitait pas à l’offensive débridée.

F. Kadir (2/5) : Un début de match correct avec quelques belles combinaisons et un engagement intense. Il a cependant perdu pied plus vite que le petit Grégory.

M. Valbuena  (1/5) : Ce n’est pas la première fois qu’un minot s’égare à Disneyland. Vaï, un bisou et une peluche Mickey pour te consoler et on oublie cette mésaventure.

AP. Gignac (1/5) : Plus décisif que Mandanda dans nos buts, moins incisif que ma tata devant les buts adverses.

 

Les remplaçants :

J. Ayew pour F. Kadir (69e) : Jo le Sconse avait sorti sa crête de gala pour son grand retour. Idiot, mauvais perdant, et ridicule en prime lorsqu’il veut assommer Beckham et ne réussit qu’à le décoiffer.

Jackass
Ho, mais vous êtes combien, ici ?

M. Sougou pour AP. Gignac (79e) : impassible pour son entrée en jeu habituelle à 10 minutes de la fin, quelles que soient les circonstances.

Sougoumainate petit
L’entrée en jeu de Modou Sougou produit toujours son petit effet.

L’invité zoologique du jour : Nasser-El-Caracal, reloaded

Des chèvres, des ânes, un sconse, un mainate… Le lynx du désert s’est tapé tout ceci avec gourmandise, salement dimanche et de manière plus classieuse mercredi. En connaisseur, le chameau ne peut que dire : respect. On n’a plus qu’à laisser tout ça cicatriser et prendre rendez-vous pour la saison prochaine, où on comptera bien réussir à le choper par les oreilles cette fois-ci. En attendant, Nasser El Caracal se délecte et nous livre les faits divers suivants :

1°) Les autres : ceci était une mise aux poings, pour nous d’abord et pour les qatarix du Parc ensuite. Paris, ce n’est clairement pas du football-champagne, mais c’est solide et efficace. Le milieu et la défense ont verrouillé bien mieux que dimanche, et les attaques ont été tranchantes. Pour ne parler que des starlettes, Ibrahimovic a répondu aux critiques, Beckham a calmé les doutes sur sa venue, et j’arrête ici car mon anus pleure. Si tu veux continuer à te faire mal, c’est chez Petit-Louis que ça se passe.

2°) Historique : si le nez de Zlatan avait été plus court, la face du monde en eût été changée. Tous les détails de l’affaire ici.

3°) Le coup du Sconse : parce que Jo le vaut bien.

SconseBechkam

4°) Vu du ciel : Bob-Loulou reste mesuré.

5°) Le réseau : le chameau cuve sa peine et fait gagner des couscous sur Facebook, c’est par là.

Bises massilianales,

Blaah.

12 thoughts on “PSG-OM (2-0) : la Canebière académie livre ses notes

  1. sa fait chier !
    la fin de saison bof bof , meme finir dans les 3 premiers a part pour le pognon sa a meme plus d’interet de jouer la champions
    j’aimerais bien voir un peu plus les jeunes maintenant … aloe, abdullah, jobello, adonian qui parait’il est arriere gauche …. vous vous rendez compte un arriere gauche!! on en a un autre que morel et on l’utilise meme pas !

  2. Si ça peut te consoler, sache que meme un parisien atteint d’une sudite aigue arrive à te trouver drôle, meme plus que l’académicien de son club, au moins tu gagnes ce match là ..
    Par contre je te lis que quand tu pommes, alors j’espère à tres vite

  3. @D3: ouais mais ds mon acad’, y’a de la bonnasse de qualité, viens donc y faire un tour.

    à part ça… bah merci d’être venu, ça nous a fait plaisir!

  4. « Perdre pied plus vite que le petit gregory » c’est sale mais ça me fait marrer continue

  5. De la dignité dans la défaite.

    Et c’est plus drôle que PLF, qui prend la grosse tête.

  6. @petit louis : Le prend pas mal je t’aime bien aussi !! Je t’aime meme plus que le Mad vu que t’es dans le bon camp

  7. Ha bon on a perdu?!? Et 2 fois de suite contre ces enculés de parigo-qataris?!? Et toujours par le même score?!? Même pas envié de regarder les images tes résumes me suffisent amplement, merci Blaah.

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