« Et en plus, leur vin n’est même pas bon »

Jean-Marcel, supporter du DFCO, moins regardant en ce qui concerne le foot.

Souvenez-vous, nous nous étions quittés la queue entre les jambes, refroidis en apprenant l’âge du précoce amiénois (aucun rôle à la fédé ni en politique, on n’est pas des gros fdp). Et dire que cette déconvenue faisait suite à une débandade provoquée par de vieux cannés (on ne vote pas à droite non plus). Les Girondins reviennent donc après quinze jours d’abstinence et perclus de douleurs dans le bas-ventre. Deux semaines passées à bosser les gammes, revoir les positions et se convaincre que l’élan et la prise d’initiatives étaient fondamentaux pour caresser l’espoir d’obtenir l’étroit point. Si en sus, il était possible d’ajouter un clean-slip, alors là… Chapiteau !

La composition :

Poussin

Michelin Gregersen Barbet (c) NSimba

Lacoux

Mwanga Fransérgio

Bakwa Davitashvili

Maja

Bordeaux persévère en 433. Michelin est de retour de suspension et va essayer de rebondir. Tom le gonze revient dans le onze. Rebelle suspendu (surprise ?), Mwanga est aligné en 8 (surprise!). Bakwa retrouve également une place de titulaire, Elis errant quelque part entre la Californie et Douarnenez. Il serait en partance pour Los Angebrest. Avoir archi chaud en bouffant de artichaut, c’est la vie qu’il a choisie : fadasse. Pour joindre l’utile à l’agréable, s’il s’était donné du mal, il aurait pu finir dans un bon club espagnol. Pas hélas.

Le résumé :

Le match :

Les Girondins prennent rapidement les choses en main. Les jeunes ailiers semblent surexcités. Bakwa est cherché en profondeur quand Davitashvili s’amuse à écarter et tenter des percées. Mais c’est l’expérimenté Barbet qui trouve l’ouverture d’un coup de casque puissant sur un coup-franc (0-1; 9è) !

Les Dijonnais essaient alors de pénétrer dans la surface bordelaise mais c’est trop timide et maladroit. Sérge lui, ça le démange. Il mettrait bien sa petite graine mais depuis qu’il s’est coincé dans sa bragatte, il ne sait plus viser.

Après une courte pause bien méritée, les joueurs regagnent la pelouse. Jacob tente sa chance, Poussin se saisit du cadeau. Contrairement aux rencontres précédentes, les Bordelais ne baissent pas le pied, restent concentrés et essaient de jouer la profondeur. Mais sans parvenir à leurs fins. Là encore, le beau Barbet montre la voie. D’un magnifique coup-franc direct, il enroule et trompe Reynet (0-2; 57è) !

Trop tôt pour affirmer qu’on va gravir un échelon mais on sent bien la montée de sève ! C’est d’autant plus vrai lorsque Barbet s’empare du cuir au milieu de tes reins, qu’il délivre un amour de passe fouettée à Bakwa et qu’après un échange avec Zuriko, Dilane enfonce Reynet et les seins siens (0-3; 61è) !

Oh la c’est bon ! Là, ça y est ! On peut laisser exploser notre joie, tapisser le stade et souffler un bon coup avec le sentiment du devoir accompli !

Les notes des 33 :

Poussin (3/5): Il n’a presque rien eu à branler : il a arrêté un tir de poussin. Il a réalisé des dégagements de débutant, atteignant difficilement la ligne médiane. Mais une véritable présence et une assurance dans les airs.

Michelin (3/5): Un match sérieux défensivement et quelques montées, en plus d’un coup-franc très bien tiré sur l’ouverture du score. Michelin a livré un match très correct. Il va donc se trouer contre Le Havre.

Gregersen (3+/5): Le grand a gratté des ballons et curé quelques talons. Et lorsqu’il en a eu l’occasion, il a pris l’espace devant lui. Très correct.

Barbet (5/5): Indispensable. Capitaine, solide, organisateur, double buteur, récupérateur et initiateur du troisième but : Yo el Golecador !

Les deux centraux s’insèrent à tour de rôle. La double péné voulue par Guion est bien huilée.

NSimba (3+/5): Il a récupéré de l’élan vital. NSimba par hasard si on a retrouvé solidité et percussion côté gauche.

Il a fini très fatigué et Guion voulant éviter un accident, a donc commandé un Louis-Go.

Lacoux (3/5): Guion l’a dit en conférence de presse : le Lacoux de juillet et le Lacoux de janvier ne sont pas les mêmes. Tant mieux s’il y a eu une mise à jour mais la prochaine fois, que le coach mette le Lacoux 2.0 d’entrée alors. On n’en peut plus de la première version. Le retro gaming c’est cool justement parce qu’il existe mieux foutu.

C’est juste parce qu’il finit en forme d’anus qu’on lui a redonné une dernière vie.

Mwanga (2+/5): Il est incroyable. Défenseur central, milieu défensif ou relayeur, il ne cesse d’impressionner par ses qualités et son don d’ubiquité.

1, 2, 3 C’est Junior Mwanga

4, 5, 6 Sup’ à Wise Dennis

7, 8, 9 Pourquoi pas mon reuf

10, 11, 12 Seul, il ferait une partouze

Remplacé par Sissokho, de retour de blessure. Dix minutes pour reprendre du rythme et pour tester le premier exosquelette de footballeur. La réforme des retraites emmerde tout le monde, qu’on vous dit !

Fransérgio (2/5 sans ballon, 3/5 avec): Aussi utile à l’équipe que du viagra pour une prothèse pénienne. Et encore, la présence du viagra dans ce cas pourrait faire illusion quant à la réussite de la soirée, à la condition de fermer les yeux lors de l’activation de la pompe. Le problème avec Sérge, c’est qu’on ne connaît que trop bien le goût de cette pipe. Il ne peut plus nous berner.

Au temps pour nous, il y avait bien une marge de progression.

Bakwa (3/5): Du mieux par rapport aux derniers matches et même un joli but. Mais il a encore trop tendance à tarder à lâcher le ballon. Par contre, il s’est empressé d’affirmer vouloir poursuivre à Bordeaux alors on lui pardonne un peu.

A laissé sa place à Delaurier-Chaubet, toujours utile lorsqu’il faut conserver le ballon. Dommage que Guion l’ait oublié pendant quelques semaines.

Davitashvili (3/5): Il provoque sans cesse et à toute allure. S’il va trop vite pour certains défenseurs et réussit donc à glaner des coup-francs (comme sur le second but) et à délivrer des passes décisives, il arrive qu’il soit aussi trop rapide pour ses partenaires de jeu. Seul ou à plusieurs, il pilonne. On ne peut qu’apprécier ce goût du spectacle et du sacrifice.

Remplacé par Pitu. La jeune recrue a pu jouer ses premières minutes, laissant entrevoir une belle vision, un joli toucher de balle et un sens du collectif. De bon augure !

Maja (3/5): S’il n’a pas marqué, il a été important pour la conservation du ballon. Il progresse et le jeu s’en ressent. Une fois le match plié, Guion l’a fait souffler. Bonne idée, quand on voit dans quel état il avait fini lors de la dernière semaine à trois matches…

Badji l’a supplée. Auteur d’une faute et des lacets défaits moins d’une minute après son entrée : il est là notre Superteub !

Pour conclure :

Dans les tribunes comme sur le terrain, les Girondins ont fait de Dijon leur jouet. Il fallait se remettre la tête à l’endroit (bien qu’il peut être agréable de l’avoir à l’envers) et ils l’ont bien fait. On pourrait presque parler de délivrance. Cette soirée pourrait accoucher de belles choses et on a pu apprécier le lien charnel entre joueurs et supporters. La veille d’aller se frotter au leader havrais, nous nous permettons de glisser un petit conseil à nos favoris : change pas demain, je sens que ça vient !

En attendant, mettez-vous Horsjeu et venez discuter sur Twitter : @IanWalterFoote@KikiMusampala et @NauseeSavajicl.

Si vous parlez à l’un, l’autre vous répondra sans doute et c’est sûrement mieux ainsi.

La Scapulaire Académie est également est présente sur TwitterFacebook et Instagram, et n’attend que vous !

A bientôt.

Nausée Savajicl

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