ALERT SPOILER : PB-Mexique et Grèce-Costa Rica, les résultats finaux

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Le quart de tableau final le moins intéressant mérite quand même ses prévictions nostradanales

Bonsoir,
Avant que je ne vous soulage sur le sort de la France, je dois annoncer le déroulement des matches de ce jour Seigneurial. Au programme, Mexique – Pays-Bas et Costa Rica – Grèce… Un casse-tête à pronostiquer, heureusement que je vais vous aider.
Pour le protocole astral des matches à élimination directe, voir ici. Dans un souci de lisibilité, je vais dorénavant séparer l’analyse taromancienne et le scénario du match.

Les matches :

Mexique–Pays-Bas :

Analyse :
Beaucoup d’arcanes majeurs, c’est du lourd. La Justice gouverne le sort des Pays-Bas, et s’assurera que leurs choix seront toujours bons, ce qui est étonnant quand on considère le divin chauve ; figurez-vous Arsène que la Justice a pour pendant astrologique le signe de la Balance, un signe aérien, qui concerne donc plutôt les questions mentales que les émotions. Autrement dit, à ce stade, on ne peut pas exclure des ratages émotionnels des Oranje, malgré cet arcane majeur efficace, et cette précision aura son importance. Ils doivent faire face à une équipe mexicaine sous l’effet d’un des pires arcanes mineurs envisageables, le 9 d’Épée, qui cache une accumulation de stress et d’inquiétudes desservant leurs chances de complétion. Ce match a donc des allures de boulevard, sur lequel Robben peut s’amuser à courir droit.

Sous le conseil de l’Hermite, les Pays-Bas vont vivre en retrait et observer tranquillement le Mexique se chier dessus et abandonner le contrôle aux Hollandais, la Tempérance renversée renforçant la nervosité annoncée ci-dessus ; passé ce round d’observation, un point particulièrement épineux est soulevé. Il y a certes le 3 de Deniers à l’envers des Mexicains, qui bloque un succès potentiel (un but?) par manque d’application ou d’engagement, mais l’essentiel est pour les Néerlandais… La Maison Dieu. Renversée. Cette carte qui annonçait l’élimination de l’Espagne (l’élimination de l’Espagne et le déroulement exact de Brésil-Croatie sont un peu le débordement de Mendy contre Roberto Carlos à moi, laissez-moi kiffer). Si vous faites partie de mes trois ou quatre lecteurs, vous savez que lorsque cette Tour de Babel apparaît, aucune hypothèse chaotique, aucune perturbation du cours de la vie, aucune théorie du complot n’est assez exagérée pour être écartée, tant que ça ne couvre pas ici le champ d’application de la Justice. Mais comme mes cartes du reste du match n’ont pas pris feu lors du tirage, il semble qu’on n’aura pas pour autant cinq expulsés, et le match ne s’arrête pas là avec victoire sur tapis vert 3-0. Fort de tout ce remous, les Mexicains se bougent et scorent : le 10 de Coupe, qui contient toute l’essence de la série émotive des Coupes, est un arcane mineur de rêves réalisés et de bonheur persistant ; j’y vois donc un but dégueulasse, puisqu’ils ne semblent pas capable de jouer les esthètes (9 d’Épée oblige). Les Hollandais paient le prix de leur quart d’heure précédent désastreux, et d’une Papesse qui incite trop au reniement des plans tactiques au profit de l’intuition ; yep, il y aura un alignement anal de la défense. Retour aux vestiaires, avec une courte avance au score des moustachus d’Amérique centrale, 1-0.

Hollandais qui entrez sur ce terrain, abandonnez toute espérance ; c’est substantiellement le message laissé par le 5 de Deniers, arcane mineur de la série querelleuse des 5, dénotant le déclin de la confiance en soi (quand il ne s’agit pas d’une question matérielle mais spirituelle) suivant une perte. Pendant ce temps, les Mexicains n’en démordent pas, grâce au 7 de Bâton qui offre une leçon de ténacité à leurs opposants : le 7, lié à l’arcane majeur le Chariot, augure souvent le succès à travers l’effort, mais il y a tout de même quelque chose de temporaire, illusoire, ou instable dans la série des 7, et le 7 de Bâton se réfère donc à la lutte contre la pluralité des obstacles opposants en vue de la victoire finale. Mais ils s’effondreront à l’heure de jeu : la Lune, monde de rêves et d’illusions, annonce un retour brutal à la réalité quand elle est à l’envers, tandis que le Valet de Deniers est une carte de légers gains (financiers quand le sujet s’y prête). Ceci me permet d’affirmer que le retour à la réalité, si brutal soit-il, n’est pas dû à un renversement complet du score, il n’y aura qu’un seul but… Ce qui m’arrange complètement, car je n’aurai pas à tirer les cartes de prolongations : le 4 de Bâton, déjà croisé lors de Colombie–Uruguay, est une carte extrêmement positive qui ne peut se traduire que par un but mexicain en fin de match. Il va sans dire que le 2 de Deniers renversé des tombeurs de l’Espagne, carte de dualité, traduira un état d’esprit complexe où les Pays-Bas alterneront entre grande confiance en soi et dépression : ils continueront d’attaquer et se sentiront proches de poursuivre l’aventure estivale, avec néanmoins l’angoisse de voir le chronomètre tourner. Et l’injure du temps ne leur laissera pas le temps de revenir.

Préviction potentielle :
Après un round d’observation plutôt en faveur des Pays-Bas, les Mexicains se révélant très nerveux et peu lucides dans leurs choix, on en arrive à un tournant du match : lors d’un semblant d’offensive mexicaine, l’arbitre réalisera sans doute qu’on vit dans un monde de fous et qu’il faut donc en profiter, et saisira le kairos en excluant, par pur délire de faciès, un Hollandais trop près d’un attaquant mexicain (disons De Jong), et les Pays-Bas vont se déliter complètement, à travers une éventuelle bagarre dégénérée ou des gestes d’humeur atrabilaire incontrôlés que j’aurais souhaité voir contre Neymar. En visionnant les ralentis à la télévision, les supporters mexicains verront très clairement De Jong agresser volontairement un de leurs semblables, le Francis fulminera en éructant que ce genre de geste l’a privé d’une grande carrière à Auxerre, tandis que les autres téléspectateurs ne verront même pas de contact. La merveilleuse objectivité des images. Par contre, le Mexique manquera le penalty accordé dans la foulée, en manquant d’application. Ils ressaisiront une occasion d’ouvrir le score peu avant la mi-temps, sur un but déconstruit, comme un cafouillage ou un tir a priori anodin mais dévié malencontreusement dans les filets, avec en plus une faute tactique des Hollandais, tel un alignement défensif hasardeux qui couvre le buteur moustachu.
En seconde mi-temps, ce but encaissé fait perdre pied aux Oranje, leurs velléités offensives se heurtant à un courageux bloc mexicain, qui finira toutefois par se plier à l’heure de jeu, pour en arriver à 1 partout. Les espoirs de qualification mexicains en prennent un coup, jusqu’à un but salvateur en fin de partie qui scellera le match, les Pays-Bas y croyant jusqu’au bout et attaquant intensivement, sans succès.

Tl;dr : 2-1 pour le Mexique, alors que les Pays-Bas auront vécu un curieux effritement avant la demi-heure de jeu.

Grèce–Costa Rica :

Analyse :
Est-ce que le Costa Rica est capable de vaincre une équipe qui n’a pas d’étoile sur son maillot ? Là est la grosse interrogation du jour. Et visiblement, ils sont tout aussi tourmentés par cette inconnue, au vu de l’Amoureux. Renversé, il met en garde en début d’idylle, contre le risque d’être trompé ou d’écourter des sentiments forts. Il y a donc là, manifestement, la peur de gâcher tant d’efforts menés pour sortir du groupe de la mort avec les honneurs, pour perdre pied face à de petits bras. Comme l’Amoureux a pour thématique l’hésitation entre deux voies (traditionnellement la volupté et la vertu), on peut mettre supposer qu’ils auront du mal à choisir entre poursuivre la tactique qui a permis de pourfendre les grosses écuries et une approche plus typique d’un grand du football. Les Grecs, qui savent aussi ce que c’est, de sodomiser non sans plaisir les grands d’Europe, seront sous l’influence du 3 d’Épée, également une carte de fiotte sentimentale : cet arcane mineur sonne souvent le glas d’une romance, et est de mauvais augure pour la qualification de l’équipe grecque. Il peut aussi s’agir, dans une lecture plus littérale, de conflits internes, apparaissant peut-être sur le terrain ; c’est le reste du tirage qui permettra de trancher.

En début de match, tout porte à croire que les équipes seront dominées par des complexes de petites équipes, à cause des 8 et 9 d’Épée, respectivement des cartes de restriction et d’anxiété ; à noter que la domination des cartes Épées, cartes aériennes, suggère un début d’engagement tactique ou, du moins, basé sur le mental. Le quart d’heure suivant est plus intéressant, mais aussi plus difficile à interpréter : les deux équipes tirent en effet deux cartes aux effets positifs, les Costaricains ayant le 4 de Bâton (déjà croisé dans le match précédent) et les Grecs un arcane majeur tout de même supérieur, le Soleil, dont la symbolique n’est plus à présenter. Vu le contexte brésilien, l’interprétation littérale liée à la météo n’apporte pas d’information, puisqu’il fait de toute façon beau et chaud en ce moment, donc les Grecs devraient mener au score à la demi-heure de jeu. Mais le Costa-Rica n’en démord pas, et la notion de sécurité ou d’harmonie sous-jacente au 4 de Bâton montre qu’ils sont nullement abattus et ont une énergie renouvelée par les évènements du deuxième quart d’heure. J’opte pour un 2-1 en faveur des Grecs après leur temps fort, qui contrôle complètement leur destin jusqu’à la mi-temps, Tempérance oblige. Pas encore de retournement de situation, donc, pour l’apparent petit Poucet des huitièmes de finale, qui doit faire avec le 8 de Bâton inversé (pour préserver l’équilibre propre au 8, affaibli par l’envers de la carte, cette carte recommande de ne pas se précipiter, donc l’équipe ne partira pas à l’abordage), et retour aux vestiaires.

La seconde moitié de match met aux prises des Costaricains tenaces, encore une fois, grâce au 7 de Bâton, face à des Grecs tributaires de décisions d’une autorité supérieure, Empereur renversé oblige, qui est en général l’arbitre dans notre contexte : on peut s’attendre à des décisions discutables ou des erreurs en leur défaveur. Dans la foulée, une triste nouvelle, implacable, accable les Grecs : l’arcane sans nom, ou la Mort pour ceux qui ont les couilles de prononcer ce mot, signifie clairement qu’ils vont subir une expulsion ou une blessure très grave qui nécessite de poursuivre sans un joueur majeur. Je pense, en vérité, que ces deux options auront lieu : expulsion d’un Grec et blessure de Joël Campbell, les amateurs de boules étant anéantis par le 10 de Coupe renversé, carte ultime (en tant que 10) de bouleversement émotionnel (en tant que Coupe renversée) et de pertes. Cet événement dicte la fin du match, puisque le 10 d’Épée, carte la plus chargée de ruine de la série chamboulée des Épées, est en plus à l’envers et dit sans détour que les Grecs sont au fond au trou mentalement, sans idée et sur la pente descendante… Ce qui aurait pu leur coûter cher en cas de prolongations, mais heureusement pour eux, le Costa-Rica n’est pas spécialement épargné, le 2 de Coupe renversé montrant qu’ils n’arrivent pas à extraire la chienlit du quart d’heure précédent.

Préviction potentielle :
Après un début de match aux allures de purge, où les deux équipes ne savent pas comment traiter leurs adversaires, les Grecs profitent d’un excellent temps fort où tout leur réussit, pour mener 2-1 face à des Costaricains sûrs de leurs forces et patients, et gérer leur avance au score jusqu’à ce que l’arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires. La seconde mi-temps est sans intérêt sur le plan du jeu, d’abord entachée par un arbitrage décevant, et profondément marquée par une blessure tragique de Joël Campbell (peut-être sur une impulsion d’un Grec irrité par l’arbitrage défavorable), punie à juste titre par le chef d’orchestre de la partie. Les champion’s slayers ne sauront pas trouver les ressources nécessaires pour transcender leur dépit et égaliser face à des Grecs affaiblis.

Tl;dr : 2-1 pour les Grecs, avec un incident regrettable en second période ; cette victoire est particulièrement amère.

Pour l’instant, tous les scores des huitièmes sont des 2-1… Le fruit du hasard, et des marges d’erreur dans l’interprétation des cartes. Mais l’important reste l’animation de la partie.

Nostradanus

4 thoughts on “ALERT SPOILER : PB-Mexique et Grèce-Costa Rica, les résultats finaux

  1. Bluffant. Peut on s’attendre à un retour surprise du Japon suite à un repêchage exceptionnel ?

  2. Cher Hitoshi,

    Oui, je sais lire directement dans ton âme ta réelle identité, flippant hein? Je vais dire que oui, le Japon peut faire un retour surprise à la place, disons, du Nigeria qui boycotte l

  3. Cher Hitoshi,

    Oui, je sais lire directement dans ton âme ta réelle identité, flippant hein? Je vais dire que oui, le Japon peut faire un retour surprise à la place, disons, du Nigeria qui boycotte le huitième de finale contre la France (une sombre histoire de primes). Comme ça, mes analyses auront 100% d’erreurs, et on ne pourra plus dire que mon étude relève du hasard.

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