Héritier des 12 Césars…

…, Di Matteo capture le désir adverse en recherchant la maîtrise de l’espace et du temps. Côté temps, le stratège italien divise les 90 minutes en deux périodes. Jusqu’à la 70ème, une première escouade enterre le match dans les couloirs. Dans les 20 dernières minutes, le remplacement des deux offensifs de côtés annonce le second match et la mise à mort de l’adversaire. Niveau espace, Di Matteo compose un socle à quatre et Chelsea évolue 15 mètres plus haut que face à Barcelone. A plat au pressing, la paire Drogba-Mata se verticalise et, contrariant les transmissions horizontales, enferme les teutons dans le corridor. Spectateur avisé des matchs contre le Real Madrid, le coach next door renforce son bastion à gauche où le profil défensif du jeune Bertrand répond au couloir fort des allemands (Lahm-Robben-Kroos ou Schweinsteiger + Timoschtschuk à la relance.) A la récupération, Lampard peut ainsi lancer Kalou côté opposé et épuiser l’adversaire en vue du second match.

L’hôte…

…en impose et s’impose avec son 4231 à deux servomoteurs. Ainsi, Kroos et Schweinsteiger viennent à la relance puis dirigent les chorégraphies latérales imaginées par Jupp Heynckes. Combinaisons directes dans les couloirs durant le premier quart d’heure afin de poser les duels (Ribéry-Contento vs Mikel-Bosingwa; Lahm-Robben vs Cole-Lampard) puis Munich s’installe dans le camp londoniens sous la conduite de son Tsaretz. Défenseur central d’appoint, Timoschtschuk se porte à hauteur de Schweinsteiger tandis que Kroos rejoint ses offensifs. Comme face à Madrid, le Bayern relance par la gauche, traverse le terrain en Rib’en’Rob et compte sur Müller pour conclure. Si Chelsea peine sur les centres (12ème, 18ème, 36ème, 41ème), les Teutons patinent dans l’axe et les deux cônes se neutralisent. A l’heure de jeu, les Blues sont plus bas mais les Bavarois plus lents et bientôt commence le second match. Malouda entre pour Bertrand (72ème) et Munich marque. Couloir gauche, Ribéry insiste puis décale Kroos qui trouve Müller oublié par David Luiz au second poteau: 1-0, 81ème. Tandis que les Allemands célèbrent l’ouverture du score à dix minutes de la fin, Chelsea entame la seconde mi-temps de son deuxième match avec Torres entré pour Kalou (82ème.) 87ème, corner de Juan Mata, Drogba égalise en fauteuil volant: 1-1.

Drogba…

…, chef grenadier dans l’armée de Mou Ier, meurt mais ne se rend pas. Annoncé futur défenseur central de Barcelone, le grognard fait d’abord taire les rumeurs en concédant un penalty: Robben échoue sur Cech, 93ème. Schweinsteiger hors-service depuis la 80ème, Müller sorti pour Van Buyten (83ème, Timotschuk relayeur et Kroos sous Gomez), les Bavarois poursuivent le projet en relançant à gauche pour des centres à destination de Gomez et Robben côté opposé. La sortie de Ribéry (pour Olic, 96ème) inverse cependant le schéma et désormais Lahm-Robben-Kroos à droite tentent de servir Gomez et le désanusseur de Gones à l’opposé. Olic-Van Buyten (107ème) puis un énième échec de Gomez (111ème) conduisent à l’ordalie où psychique et physique déterminent la Grande Horlogerie. Neuer fait tinter sa transversale au nez du kop allemand et les adducteurs de Mata lâchent, Munich mène 3 à 2 quand la vieille garde monte à l’assaut. Lampard, Cole et Drogba burinent alors l’histoire des grognards sur le dos d’un banni et Schweissi. Agars, Heynckes-Robben-Schweinsteiger pleurent leur idole et paient d’apprendre que l’héritage du One est Special.

 

Notre Footballologue.

2 thoughts on “Notre Footballologue analyse Bayern Munich-Chelsea (1-1, 3-4 a.p.)

  1. Le footballologue aurait-il abusé de l’hydromel au moment de faire le copier coller du troisième graphique?

  2. Ton désanusseur de Gones il a pas fait grand chose ce soir là.
    Sinon Luis Gustavo, Badstuber et « Abala », on n’a pas vu la même équipe.

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