Notre Footballologue analyse Brésil-Côte d’Ivoire

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Notre Footballologue se détend comme il peut.

Après Entre les murs, les bleus démontent Domenech dans leur BangBus. Et tandis que The Bild parle l’Anelka chez Disney, la France attend le retour de sa beaten generation. Acid test, Grateful Dead, White Rabbit Evra, Cherry Henry and the Merry Prankers pour un road trip « looking for synchronisation » à travers l’Afrique matricielle. Don’t forget : « You’re either on the bus, or you’re off the bus. » Sinon, ce fiasco épouse le « sens de l’histoire » et la « super-intendance » s’offre à Aulas… La sélection relève d’enjeux trop importants pour être confiée à des amateurs.

Puissante, solide, la formation ivoirienne alignée face au Portugal impressionnait autant qu’une cathédrale en plein désert. Las ! Notre Dame de la Paix n’est que la réplique de St Pierre de Rome en Yamoussoukro, Sven-Groan un bien pâle Houphouët-Boigny et l’ensemble appartient au Vatican. De son côté, Dunga Texas Ranger écarte la solution microlax et préfère construire un appareil digestif complet. Récit…

Quand d’aucuns attendent du Brésil d’hypnotiques sambas en guise de préliminaires, Ranger Dunga déballe son engin sur le terrain et met l’adversaire à l’amende. La « bête » fait 40 mètres de large pour 80 mètres de long augmentée de deux gonades coulissant sur les flancs.

Les lignes 2 et 4 coulissent pour offrir un point d’appui aux autres. L’adversaire présentant 3 joueurs axiaux à la récupération (Eboue-Yaya-Tiote), l’animation brésilienne balade le milieu ivoirien par une circulation entre les défenseurs centraux et les milieux récupérateurs jusqu’à jouer long sur un latérailier. Ainsi, les gonades brésiliennes jouent un rôle prépondérant dans la production du jeu brésilien (19ème, centre de Maicon, Demel dégage en corner.)

Pleins de jus, Maicon et Bastos ne jouent pourtant aucun rôle dans l’ouverture du score. En effet, une combinaison verticale K²-Luis Fabiano et quelques contres favorables permettent au flop rennais d’exploser la persienne ivoirienne : 1-0, 24ème.

Mi temps : « On a des images en tête de ce soir à Stamford Bridge où il avait fait des choses vraiment honteuses à Didier Drogba. »

CJP ne se contente pas des productions BangBros.

« La défense centrale de l’académie, c’était celle-là » souligne Wengé, rêvant peut-être que la génération Mimosa enchante la planète football. Impressionnant de puissance et de solidité face au Portugal, le 433 défensif prôné par Eriksson a toutefois perdu ses moyens au moment de conclure. Forcés de défendre sur les latérailiers, Kalou et Dindane (préféré à Gervinho) ont peiné, peu relayés par leur latéraux tandis que la paire Tiote-Eboue se contente d’offrir un point d’appui aux joueurs de couloirs. Les rares percées d’Eboue sur le côté droit ont apporté un semblant de verticalité quand le reste du temps, les actions ivoiriennes ont échoué sur les flancs. Le dispositif des éléphants ainsi que le blockhaus défensif placé devant Julio Cesar invitait à ce phénomène et, les ailiers ivoiriens perdant leurs duels face aux latérailiers carioca, condamnait tout espoir. Toutefois, la mauvaise surprise reste la faillite de l’axe, les brésiliens s’enfonçant trop facilement entre Tiote, Eboue et Yaya.

A la 51ème, deux mains, deux sombreros et deuxième but pour Luis Fabiano sur un exploit personnel (2-0, Luis Fabiano, 51ème) puis Kaka s’extrait du couloir droit et sert Elano, « apathie tactique totale » (Wengé) des éléphants : 3-0, 62ème, « ils les ont mangé tout cru. » (CJP) Le reste condense la blessure de Elano (remplacé par Daniel Alves, dont le style plus nerveux met en relief le travail tactique entre les lignes 1 et 3 ainsi que la compensation sur les montées de Maicon), une 69ème minute de « 40 secondes de grand football »(CJP), et le premier but africain face au Brésil inscrit par Drogba sur une percée de « Verginho » (CJP) relayée par Tour Yaya (3-1, 79ème.) L’affligeant Kader Keita provoque Kaka, duel d’étrons sur la pelouse, l’arbitre français bascule et expulse l’excrément à Jesus (86ème.) CJP exige « sanctions sur le plan rétro actif » pour « l’éradiquer » mais l’ivoirien termine la match, satisfait d’avoir ruiné la coupe du monde des arbitres français.

4 thoughts on “Notre Footballologue analyse Brésil-Côte d’Ivoire

  1. Surréaliste cette fin de match avec le carton rouge de Kaka ! Kader Keïta c’est Blair Waldorf, l’héroïne de la série pour ados, Gossip Girl.

  2. Surréaliste aussi Sir Drogba, la mine hébétée, et se laissant interroger par TF1 quasi exclusivement sur Anelka et l’EdF alors qu’il vient d’encaisser une défaite avec son équipe.

  3. Surréaliste le mensonge éhonté de Luis Fabiano à l’arbitre qui a réussi à faire pire que Henry mais sur lequel nous n’entendons rien. Lui va être sanctionné sur le plan rétro actif par God himself.

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