Candidat de toutes les ruptures, le Président remet les parasites au travail non pour punir mais « (…) au contraire pour respecter, pour redonner de la dignité. On n’a pas de dignité quand on ne peut survivre qu’en tendant la main. » Nouveaux dignes, pourront-ils alors s’indigner et opérer la Reprise des moyens de production…pour ne plus jamais avoir à tendre la main.

442 ou 4231, animation identique puisque Blanc propose un socle de quatre Rami-Sakho-M’vila-Cabaye autour duquel s’articulent deux paires latérales (Abidal-Ribéry ; Reveillère-Rémy) et une paire d’attaque Martin-Benzema. Faute de liaison avec le socle, le Sochalien se place sous Benzema et d’aucuns s’interrogent sur l’intérêt de placer le seul milieu capable de passes verticales en conclusion des phases de construction. Même animation et même punition pour le spectateur puisque ni M’vila, ni Cabaye ne parviennent à trouver la profondeur. Ainsi, Ribéry-Rémy s’offrent en points d’appuis pour lancer les latéraux dans un ballet aussi inoffensif que ringard.

Toute en touffes et crochets, la Belgique de Leekens propose un 433 sentinelle Simons devant Kompany-Van Buyten et le duo funky Witsel-Fellaini en relayeurs sous Hazard-Vossen-Dembélé. Personne ne monte, seuls les ailiers percutent, le bloc s’étale sur 30 mètres maximum et seule les touffes excitent dans une équipe sensuelle mais sans fuites. Groupée en 4141 pressing à la médiane, les Diables attendent l’adversaire et ne se montrent dangereux qu’à l’occasion d’un corner de Fellaini repris de la tête par Van Buyten (11ème.)

Les blocs équipes compacts réduisent l’aire de jeu autant qu’ils la densifient tandis que l’hyper activité de Benzema et M’vila annule les positionnements de Martin et Cabaye. Bref, le jeu se résume à des duels (Ribéry, 20ème) avant que les deux bannis ne s’accouplent. Autour de la 25ème, Cabaye et Martin s’agitent et libèrent des espaces autour d’eux. Ribéry (27ème) en profite tout autant que Abidal qui lance Benzema dont le centre repris de la tête par Rémy trouve la tronche de Vermaelen (28ème.) Soutenu par M’vila, le couloir gauche français s’illustre puis l’équipe lâche 10 mètres aux Belges et opère en contre (Riébry, 29ème et 30ème.) Alors qu’il vient de permuter avec Cabaye, M’vila fait un flip-flap autour de Hazard et le staff sort la civière. Gonalons entre, pousse Cabaye à gauche et sonne le glas du clarckisme tricolore.

Agitation post-mitan polie des Français (frappe de Gonalons, 47ème ; Combinaison Ribéry-Benzema, 57ème) face au « verrou belge » (Lizarazu.) Une tête de Benzema sur centre de Reveillère (70ème) et Blanc change son trio offensif pour Malouda-Giroud-La Roux (71ème.) A deux parades de Lloris d’offrir sa dignité à Mirallas (74ème), la France tente une approche mais Giroud met le paquet à côté (78ème.) Sous les sifflets du stade, Wenger se remémore les mots de Vermalen après un match d’Arsenal : « On ne sait pas créer grand-chose. »

Notre Footballologue.

6 thoughts on “Notre Footballologue analyse France-Belgique (0-0)

  1. Sert à rien d’aller lire la prose du gros fan de Ruquier mais le grand footballogue de Yahoo et comique sur Canal trouve le moyen de défendre son pote grand Lolo sur une seule composition. Raymond approuve.

  2. La France, tu l’aimes ou tu la quittes. J’ai choisi mon camp jusqu’au prochain euro…

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