Guingamp-Nancy (1-0) : La Chardon à Cran académie n’insiste pas.

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Il paraît qu’on s’amuse en Meurthe-et-Moselle. Il paraît.

Marcel Picon semble désespérer de désespérer. Doit-on lui dire que le remède sera probablement pire que le mal qu’il souffre ?

Salut bande de technopathes.

Sans plus de commentaires sur le fait que vous avez tous aimé la vidéo, je le sais (ne serait-ce que pour vous rendre intéressant), je passe à l’état des lieux négativiste de l’ASaNaL du moment : nous nageons actuellement dans une cuve nucléaire emplie de fiente de nazi syphilitique. Cette cuve semble sans fond et pour couronner le tout, atteinte d’un mélanome contagieux et méchant. Mais pas malin, oula non. On a beau jouer les repoussoirs avec toutes les peines du monde, cette salope purulente nous colle à la peau comme du napalm, et dessert notre projet pourtant pas si fou de finir devant ces gros nullos de Lyonnais. Les plus creux comme les moins fins n’auront peut-être pas saisi que je parle ici de la DÉFAITE, soit l’autre nature de l’AS-Nancy Lorraine, sa mère.

Car sa nature première -l’amour-, ne sert en ce moment qu’à essuyer les bites impropres des rebuts de la ligain dans les cheveux graisseux de nos femmes esclaves, elles que l’on avait pourtant crues bonasses lorsque nous les poursuivions de nos assiduités l’été dernier. C’est probablement que nous étions trop ivres, ou trop saouls, pour nous rendre compte qu’au fait ! elles avaient le cul flasque et les chicots pourris, qu’elles rotaient mieux que nous autres mâles dominants, et que finalement, la moustache ne leur allait pas si mal. L’alcool, la victoire : même combat. Pour un même résultat : une dépression prématurée, et la bonne-femme qui se paye ta gueule, mais tu peux toujours courir pour la fourrer à nouveau. De toute façon il te faudrait trois jours de diète pour monter une gaule, mon pauvre abruti.

Mais quiconque a dit qu’une petit psychose maniaco-dépressive arrêtait le Lorrain libre dans ses desseins n’a pas de face, ni de couilles, ni l’usage de ses fonctions cardio-vasculaires depuis longtemps, car il est mort et enterré. Ou alors, il se nomme Philippe Hinschberger, et la véracité de ses fonctions vitales est gravement mise en question par le corps médical. Aussi, comme nous avons la chance d’avoir de notre côté Pablo Correa, dont le nom et la bedaine sont synonymes de fécondité universelle sur les huit continents comme au fond de toutes les mers même la Morte, nous n’envoyons pas au combat des dégénérés mangeurs de chair humaine, mais bien des joueurs de foot. Enfin, des imitations pour commencer, en attendant de recevoir les originaux.

CEUX QUI MARCHENT DEBOUT.

Pablo a tant à faire pour éliminer ceux qui se dressent en dehors de sa route. Boucliers humains, bombes sales, enfants soldats cannibales et autres ceintures de dynamite soudées à la colonne vertébrale d’innocents civils ne sont plus d’aucune utilité. Il faut une fraîcheur nouvelle pour braquer le coffre-fort du Roudourou, maison d’un club éhontément prostitué à ses supporters (alors que tout le monde sait que seul un consortium fantôme à dominante chinoise est la solution appropriée pour vendre un club à la découpe).

C’est donc dans les cages que Pablo choisit la pompe à foutre la gentillesse la plus incompréhensible de tous les temps, en titularisant Gui Roland Ndy Assembé. Relevé du vaudou des ans par on ne sait quel sortilège, le crabe aux pinces de plomb a bénéficié en dépit de toute logique, de la gueulante suivie d’excuses de Don Pablo à l’encontre de notre conducteur de tank sadomaso biélorusse. Eh bien ce que l’on dit dans ces cas-là, et pour peu qu’on ait une dose massive d’alcool à proximité, c’est « pourquoi pas ».

En défense, notre Uruguayen d’amour se repose sur du plus classique : Geoffraie Cuffaut le mal nommé, Modou Diagne, 7 ans et demi au compteur, Vincent Muratori à gauche, et…mais attendez, il existe encore ? Mickael Chretien, l’incroyable latéral recentré, qui donne encore ses kilos en trop à l’ASNL. Et bel homme en plus.

Au milieu, on insiste en revanche sur du Julien Cétout, que l’on soupçonne d’avoir une technique de fellation très particulière qui plaît au coach, dans le style de cette fameuse branlette de la mauvaise main qui vous rappelle le travail un peu maladroit de l’enfant qui…ah suffit, tais-toi. Alou Diarra est là en deuxième pivot, car oui, figurez vous chers esthètes de la tactique que pour un soir, Pablo a délaissé son système à trois milieux pour se lancer dans diverses nîmoiseries tactiques, et ce qui est sorti de son chapeau ce soir avait pour nom 4-4-2. Soit.

Sur les ailes, on a donc Dia à droite, et Maouassa à gauche. Le jeune est rapide, il est le seul de l’équipe à avoir déjà vu la face cachée du cul d’Issiar. Mais le mystère est épais quant à ce qu’il a vraiment aperçu.

En attaque, du jeune et du vieux aussi avec le vénérable Youssouf Hadji, plus séquoia que footballeur à côté du jeune Alexis Bousin, plus blond que footballeur.

 

Pas du tout ainsi que l’organe de presse officiel de la ligain ennemie de Pablo et son peuple vous le présente, donc.

LE MATCH.

-15 Nous voilà donc avec un match le vendredi soir. Si ce n’était pas pour préparer la rencontre au sommet en coupe de France de nos adversaires dans la semaine, on y verrait une sorte de signe du destin. De la malédiction qui nous pourchasse. Ta gueule.

-10 Après avoir du éliminer 628 téraoctets de virus, je cède lâchement aux sirènes du streaming russe, seule engeance sur terre à n’en avoir rien à branler de te vendre des aspirateurs ou des débuggurs. Par contre des aspirateurs vivants à cul rond, ça y va.

-5 On joue en blanc, tiens. Ça va se voir quand on va se chier dessus, tout ça. Mais niquez les quand même, chardons unis.

1 Nancy engage, tandis que la Bretagne se réconcilie immédiatement avec son complexe d’infériorité et décrète unilatéralement qu’elle est en fin de compte une région « mouais bof à l’échelle des régions, pas mieux que la Lorraine du sud, en tout cas ».

3 Fautes autorisées sur Maouassa : c’était dans la causerie d’avant match de l’arbitre. Mais faudrait peut-être se détendre, parce que la voix du pauvre Faitout est déjà toute éraillée à force de crier de douleur.

5 Lucas Deaux, jaloux que le nom d’un ennemi contienne plus de syllabes en moins de lettres, sèche Dia férocement.

6 Hadji gagne un coup-franc. Désigné comme tireur, Cétout ne peut donc physiquement pas être à la retombée du ballon, quoi qu’il essaye tout de même. On le soupçonne d’avoir rencontré un mur avant d’avoir décidé où il allait tenter d’expédier le ballon.

9 Des corners se succèdent pour Guingamp, sans plus d’effet que l’accumulation de merdes de cochon sur la nappe phréatique, hein, bande de bâtards ?

12 Le premier tir du match est pour Maouassa, après un vrai bon service du Bousin. Les nains, l’avenir de l’ASNL.

16 Nain, mais pas farouche, le Faitout va placer sa grosse tête de Joey Starr au contact du crâne plat et creux d’un Guimgampien, ce pour quoi il écope d’un carton jaune aussi immérité que prématuré.

19 Privat subit une vraie faute cette fois, mais se fait chambrer par l’arbitre et Nancy peut se dégager. Comme quoi c’est autant n’importe quoi d’un côté que l’autre, pas de jaloux.

21 Sur un deuxième ballon, le jeune Bousin s’enflamme un peu trop et donne de la botte de toute ses forces sans voir ses partenaires pas trop mal placés. Le tir est si merveilleusement foiré que l’on ne songe même pas à se moquer.

25 Le monde du football honnête sourit à l’image de Diagne éclatant Briand, mais beaucoup moins ensuite lorsque l’arbitre sort tout aussi gentiment le rouge direct pour notre défenseur. Rien. Ne. Nous. Est. Favorable.

28 C’est Alou qui semble descendre en défense centrale dans l’orifice béant laissé par son partenaire de couleur, mais cela n’a rien à voir avec du porno crado, c’est juste un des nombreux gouffres concentriques de l’enfer qui absorbe un à un tous nos joueurs.

29 Ceci est désapprouvé par Streaming Russia TV, qui rend l’antenne.

34 Mais voilà que le flux revient en faisant disparaître putes à franges et agrandisseur de pénis pour nous apprendre que Geoffraie Cuffaut est tout cassé, et qu’il doit tout sortir, sinon, il se pourrait qu’il soit tout inutile. Tout va bien. C’est donc Guidileye qui le remplace, Cétout passant du milieu au couloir droit. Ce qui n’est pas exactement n’importe quoi, il faut le préciser.

38 N’dy est chaud quand même et tire son épingle du marasme en enchaînant les arrêts comme les déconvenues dans son année de football.

43 Voilà encore notre grande écrevisse qui détourne un 87è corner guingampiste.

45 Pendant ce temps, les bancs s’ennuient et se mettent donc à beugler et à invectiver à qui mieux mieux, sans qu’on en sache la cause profonde. Au moins ça anime un peu la rencontre.

46 Dia tente quand même une reprise de l’espace sur un ballon dévié par Busin. Comme à chaque fois en fin de mi-temps, le ballon part à la verticale.

Mi-temps.

46 Le ballon retombe pile dans le rond central, et Guingamgage.

49 Sur un centre de Saliburne, Privat place une tête au dessus du but nancéo-relégable.

51 Nancy fait sa première apparition dans le camp adverse, en y obtenant une touche.

56 Ça se passe la balle devant notre surface où tous nos joueurs sont recroquevillés, mais ça n’a pas plus d’effet que les épandages sur la prolifération d’algues vertes, hein mes salopes ? Une longue phrase pouvant être contractée en : « on se fait chier ».

58 Encore une tête au dessus pour Guingamp.

59 Ah, voilà le but. On est en retard sur toutes leurs transmissions, Privat s’en va placer un plat du pied, occasionnant ouverture du score et allitération en p, comme putain de putain de putain de pute de pute, pfouah, peste. 1-0.

64 Alou Diarra, pas du tout exténué d’avoir tant marché, est remplacé par Vincent Marchetti.

68 Nancy se bat ? Pas le moins. Nancy subit ? Absolument.

69 La vengeance du Muratori est toujours tardive, sanglante et assez conne, et cet ignare de Privat en fait les frais, en se tordant de douleur après une semelle de notre meilleur tacleur qui n’a pas taclé du match. Jaune.

70 Sur le coup franc, Salibur tire dans le mur, ça rime, c’est rigolo, et pendant ce temps-là cet enculé de Briand va marquer le 2-0, mais il le rate de peu. Pédé.

74 Dans l’attente de parvenir à marquer ce second but, les Bretonniens combinent tranquilou sur nos ailes comme s’il s’agissait de vulgaires toboggans ouverts à tout public. Junior Dalé fait son entrée à la place de Youssouf Hadji.

76 Dia a enfin un peu d’espace pour se lancer dans une course en profondeur, mais il est séché sans pitié par Martins Pereira. Il devrait y avoir une règle pour exclure directement les enculés qui te pourrissent ton seul début d’embryon de petit espoir en seconde période.

78 Dans une rage folle, Dia se lance dans une série de dribbles victorieux et enchaîne avec la frappe, mais il n’atteint qu’une caméra.

79 Pour une fois, Muratori a un contre favorable dans une situation ubuesque dans notre surface. Alors que l’habitude devrait nous voir déplorer un contre son camp sur cet arrêt de Ndy, la déviation de Vincent part finalement en corner. Quelle joie.

83 Coup franc gagné par Nancy DANS LA CAMP ADVERSE. Comme son nom l’indique, Bousin le frappe comme une merde.

85 L’ailier gauche adverse dont je n’ai pas noté le nom tape notre poteau. Mais cela donne corner tout de même. Une règle armoricaine, probablement. Je ne connaissais pas.

86 Deaux déclenche une frappe qui part au-dessus, illustrant merveilleusement le théorème dit du « cul en arrière ».

90 Tiens ? Nancy attaque.

92 C’est tout de même à Ndy que revient le mot de la fin, car il préserve notre différence de but déjà minable en enlevant un dernier ballon à Briand qui tentait de conclure le 428è contre guingampois.

Restons-en là, voulez-vous ?

 

LES NOTES.

Ndy 3/5 Fort sollicité, il a eu moult occasions de prouver qu’il n’était pas non plus la tanche que tout le monde a voulu accuser de tous les maux quand on a appris que Chernik allait lui céder sa place. Moi y compris, on avait peut-être oublié qu’il était le spécialiste des matchs spectaculaires en pure perte.

Cuffaut NN Une demi-heure passée à se faire virilement passer dessus lui a suffi, il est sorti avec l’anus en étoile et une blessure au mollet.

Diagne 0/5 On voit bien qu’il ne fait pas exprès d’arracher Briand. Allez savoir pourquoi le fait de le voir abandonner ses camarades lui vaut cette note, alors ? Parce que.

Chrétien 2/5 Spectateur, mais spectateur actif, un peu comme ces gens à qui on passe le micro dans les conférences, et qui viennent te parler de leurs poux et de leur tante malade.

Muratori 2/5 Quelques beaux sauvetages et de la violence, le combo qu’on aime.

Diarra 1/5 Il a du ratisser un ou deux ballons, puis a décidé qu’il valait mieux se reposer pour prévoir le prochain match.

Cétout 1/5 Toujours pas à sa place, ç’a été mieux quand il a repris l’aile, loin des débats.

Maouassa 2/5 Volontaire et aussi con que le laisse imaginer son jeune âge, mais il a du ballon, c’est certain.

Dia 2/5 Toujours le premier à se bouger, mais son cul semble doubler de volume entre chaque match. Personne ne pourrait le dégonfler ?

Busin 1/5 Première titularisation qu’il fête encore, avant de penser à se concentrer sur son match. Un peu tard, il a commencé à courir après le ballon quand c’était fini.

Hadji 1/5 Trop vieux pour ces conneries.

REMPLAÇANTS.

Guidileye 2/5 Entrée correcte, mais il lui manquait un Pedretti pour s’occuper de tout ce qui est usage du ballon, après ses diverses récupérations.

Marchetti NN Bien peu d’occasions d’exprimer son jeune et beau potentiel, hélas.

Dalé NN Pas plus que les autres à son poste.

NOTE ARTISTIQUE DE L’ÉQUIPE : 1/5.

Ras le cul de toutes ces conneries. Ras le cul des défaites. Ras le cul de boire sans joie. Ras le cul d’en avoir ras le cul. Ras le cul de soutenir des gens qui ne veulent pas qu’on les soutienne. Ras le cul de se saigner tous les samedis pour un spectacle de désolation et d’ennui. Ras le cul des idées noires. Ras le cul de perdre notre sens de l’humour. Ras le cul de toujours rater nos vies. Ras le cul du sentiment d’injustice inconjurable qui s’abat comme une lèpre sur nos dos innocents alors qu’on croit toucher au but. Ras le cul de toutes ces conneries. Ras le cul d’écrire tout le temps les mêmes trucs. Ras le cul des anaphores. Ras. Le. Cul.

Il n’y a plus d’amour qui tienne, plus de joie, plus de rage même, plus rien. On n’en viendrait qu’à souhaiter de crever bêtement comme des insectes inutiles tellement la honte du moment est ÉPAISSE.

Salut.

Marcel Picon.

3 thoughts on “Guingamp-Nancy (1-0) : La Chardon à Cran académie n’insiste pas.

  1. Pas vu le match, et c’est pas plus mal…. Je materais peut-être le match contre Rennes juste pour voir le triple combo breton nous enterrer encore plus profond…

    La putain de sa mère comment c’est djà pas mort, gros… Même toi t’as pas osé ton fameux « je crois en Pablo Correa » cette fois !

    Ça pue le retour en pizza ligue à plein nez, fait chier !

    Sinon malgré la déprime générale, excellente académie comme toujours, et merveilleuse référence à Rahan (l’étape, hahaha) …

    Oui, bof… blague de merde, monde de merde… désolé

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