Metz – Monaco (0-1) : La Metz Que Un Club Académie y a cru

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Sans alcool, la défaite est plus folle

Parce que tant qu’il y a de la vie, il a de l’espoir. Et que l’espoir fait vivre. Et inversement.

Moien les raoudis,

C’est contraint et forcé par un traitement médicamenteux à faire blêmir la moitié du peloton du Tour de France (vous savez le cyclimse, ce sport de qui pédale) que votre serviteur a dû renoncer à s’alcooliser durant ces sept derniers jours. Certains poètes avinés se permettront d’avancer que cela représente sept fois la vie de ce si précieux papillon qui vient vous casser les couilles à votre barbecue de la mi-aout sous la pseudo pluie pendant que votre femme gueule sur le chien. A raison, peut-être, mais cela représente à peine et surtout le temps qu’il s’écoule entre deux défaites du Metz Que Un Club.

C’est donc dans un contexte littéral de caca en spray que nous avons dû suivre les atermoiements post-déconvenue face aux Bordelais, nous en glissant deux dans la musette avec la légèreté d’un Président Américain au congrès annuel du KKK. Et c’est peu dire que les milliers d’experts scatologiques et suiveurs du FC Metz s’en sont donnés à cœur joie à donner du fusil à étron sur direction, entraineur, joueurs, caissières de supermarché.

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Un peu comme ça oui.

Si chacun est en droit de perdre patience devant la teneur du mercato à tendance anale prononcée du Metz Qué, il convient de rappeler aux prolos véhéments que le mercato ferme sa devanture dans 11 jours, et qu’en 11 jours, on a le temps d’en sauver des vies.

Ou bien d’inoculer la chiasse dans le réseau de distribution d’eau de Paris et inonder la capitale de merde. 

Encore toi ?!

Evidement mon pauvre Kast. Tu crois vraiment que ton mercato va bien se finir ? Déjà, ils t’ont vendu Falette comme un chien de la casse. Ensuite on t’annonce un ancien cocaïnomane dépressif (Brian Fernandez), un Allemand reclu de Premier League (Philip Wollscheid), et t’es quand même en train de te flatter les joyeuses en voyant que le contrat de ton « Cheick Sans Limites » a été rompu, n’est ce pas bel abruti ?

Ben il y a de quoi s’enthousiasmer en fait.

Mais mon pauvre coprophage, ils vont tous te la faire à l’envers comme ce Suédois lucide, qui a vu que ton club n’est pas plus qu’un seau de diarrhée barré d’une croix Lorraine. Ton club, c’est le Frustration Club de Metz. 

C’est pas terminé pour Sam Larsson.

T’as raison, l’espoir fait vivre… T’es vraiment con quand t’es sobre. Va donc t’ouvrir une bière. 

Je devrais peut-être…

 

3e journée : Metz – Monaco

C’est sobrement, mais avec la peur au ventre et le souvenir d’un slip calciné par le 0-7 de l’an dernier que nous recevons le Champion en titre Monégasque.

 

Une composition sensiblement surprenante de la part du Maestro Hinschberger, puisqu’il nous envoie au front et sans trembler des genoux le tout jeunot Jallow, transfuge Gambien de notre machine Sénégalaise à produire des pépites, Génération Flouze Foot. Le duo de récupérateurs Poblete-Cafu sera à observer attentivement, de même que la paire défensive Niakhaté-Diagne qui a tout à prouver sans Bisevac et après Falette. On prie Bacchus le Dieu du vin que Rivierez fasse un match de footballeur côté droit.

 

Metz Que Un Match

Les visiteurs ne trainent pas à l’entame du match et provoquent plusieurs corners (1ère, 6e minute) qui feront applaudir les fesses de tout initié qui se respecte et qui sait qu’il s’agit là de leur position sexuelle préférée. Fort heureusement, ils sont sans danger, de même pour la première frappe de Lopez des 25 mètres, tranquille pour Didillon (8e). Jallow enverra une première banderille intéressante dans la course d’un Roux qui ne s’y attendait pas, et donc pris d’un AVC (10e). S’en suit le premier corner grenat, aboutissant à une tête de Roux passant au-dessus du but et à la conclusion d’un combinaison travaillée 4 ans et demi à l’entrainement.

Il se passe alors quelque chose d’incroyable sur le terrain. Le bloc Messin est compact, uni, défend et joue ensemble, parvient à bloquer les passes adverses, combine et provoque les visiteurs. Un truc dingue quand on n’y est pas habitué. Les Monégasques déjouent sensiblement, Falcao se frustre à la pointe de l’attaque et multiplie les fautes. Jouffre est présent devant comme derrière et propose un petit festival dans la défense visiteuse (26e). On aura même le luxe de voir un centre de qualité slipétrique par Jallow, que Roux reprendra en se jetant mais contré par Jemerson. Le corner trouvera dans la foulée un Niakhaté bien seul, mais un poil d’enfant trop court (35e). Non vraiment, il se passe quelque chose. Et on est en mesure de croire que l’impensable, l’improbable, l’impossible, n’est finalement pas qu’une vaine illusion.

La mi-temps nous sortira de nos rêves éveillés et me fera prendre conscience que je bois de l’eau depuis le début du match, et que c’est sans doute pour ça que je suis tout mouillé émoustillé.

Au retour de la pause, les intentions sont toujours là. Assou-Ekotto distille interventions et transversales comme ils roulent ses douceurs et Cafu aboie sur tout le milieu de terrain. Mais un coup franc viendra refréner les ardeurs locales, puisque Falcao trouvera le poteau et fera brunir quelques kilos de slips dans toute la Moselle (57e). Poblete, Cohade et Roux mèneront plus tard un contre supersonique qui fera s’emmancher le tout St-Symph, malheureusement tronqué par la tergiversation de l’ancien Stéphanois (67e). Rivierez (69e), puis Didillon (70e) éviteront de justesse que retentisse le glas sur le but Messin. La sentence viendra finalement du bourreau Falcao qui, bien servi par Ghezzal entre deux défenseurs, ira trouer le slibard de Didillon et tous nos espoirs (0-1, 78e). Une vaine frappe de Gauthier Hein, entré en jeu, dans le temps additionnel ne parviendra pas égaliser le débat, et les Messins s’en retourneront dans leur antre défaits, quoiqu’un peu fiers du niveau proposé ce soir.

De là à dire que cela fait encore plus mal qu’une défaite 7-0, il n’y a qu’un pas qu’on ne franchira pas. Non vraiment, on a vibré ce soir.

 

Metz Que Des Notes :

Didillon 3-/5 : Pas tellement sollicité, si ce n’est que cette grosse parade à la 70e, les mécréants vont le désigner fautif sur sa sortie face à Falcao. A tord ou à raison ? On s’en branle. Si ce n’est qu’on aimerait qu’il amène nettement plus de sérénité dans sa défense, chose manquante à l’heure actuelle.

Assou & Costaud 4/5 : Un match de patron. S’il a morflé en fin de match dû à son grand âge et aux 8 joints par jour qu’il se tape, il a donné du bonheur en transversale et en interceptions défensives. Sa meilleure sortie depuis son arrivée en Lorraine. Tiens-moi ce niveau de jeu toute la saison mon Benoit.

Avec Air-BAE, vos moustiques et vos défenses sont baisés

Niakhaté 3+/5 : Franchement pas mal. Un grand gabarit comme il en manquait, peut-être encore un peu naïf sur ses placements. Laisse malheureusement Falcao filer dans son dos sur le but. Mais mention honorable.

Diagne 3/5 : Nettement mieux que Bordeaux, son replacement en DC est peut-être sa vraie place. Encore Fallou-t-il le savoir.

Rivierez 3+/5 : Pas mieux que ci-dessous.

Cafu 3+/5 : Bon match pour sa première. Ratisseur, assez technique, combine déjà pas mal avec son alter ego argentin. Un plus grand coffre que ton Touran.

Poblete 3/5 : Dans la lignée de sa belle copie contre Bordeaux mais cette fois avec un vrai collègue dans l’entrejeu, l’entente qu’il va créer avec Cafu peut faire des merveilles. Geronibeau.

Jouffre 3+/5 : Et bien quand on se met à défendre mon Yann, ça change tout. Tu me refais ce petit festival côté droit en première mi-temps quand tu veux, je mettrai juste un préservatif la prochaine fois pour pas tâcher le tapis. Décédé à la 70e minute.

Remplacé par Hein (79e) : On aurait aimé le remake de son but (annulé) contre Lyon la saison passée dans le temps additionnel. Il a du temps de jeu à gratter cette saison. 

Cohade 3/5 : Position inconnue sur le terrain, entre le meneur et l’avant-centre de soutien, mais qui a bien fait chier l’ennemi. Un nouveau rôle est né : Le False Trecohadista Inverted.

Jallow 3/5 : Début encourageant, en témoigne ses quelques longs ballons vers Roux. Mais gonflé de la part d’Hinschberger de l’envoyer au charbon contre Monaco pour sa première. A revoir, à poursuivre.

Remplacé par Udol (72e) : Pas bien vu ce qu’il a fait sur le terrain dès lors qu’il était sensé s’y trouver. Pas compris ce qu’il foutait ailier gauche. 

Roux 3-/5 : Compliqué de lui envoyer des lourdes en profondeur quand il n’a pas de vitesse. Compliqué de lui glisser des ballons bien musqués quand il tergiverse dans ses frappes. A beaucoup tenté, sans jamais être dangereux.

Remplacé par Niane (76e) : Envoyé le frêle Niane face à la machine à tuer Polonaise Glik revient à peu près à livrer le petit Chaperon Rouge à la Fistinière. 

 

Hinschberger 3-/5 : Culotté, mais il y a du mieux. On attend des recrues et une meilleure entente des recrues pour vraiment juger. Et du travail physique. Surtout du travail physique putain.

 

Le prochain match : Ca s’en va en Normandie défier du Caennais. Un match déjà capital, alors qu’on sera seulement le 26 aout. C’est la vie qu’on a choisie.

Kast & Deuch

 

On aime et on partage le travail des copains, il y a eu cette semaine pleins de belles lectures qui occuperont vos journées pluvieuses et pourries du mois d’aout.

Ca se retrouve et ça peut se suivre sans pression sur le Touiteur.

Et on s’abonne. Parce qu’Horsjeu.net, c’est chouette. 

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