Celta-Real Sociedad (2-2) : La Txuri-Urdin académie note

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La hype Griezmann prend toujours

Aupa !

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Oui, c’est avec à peu près 10 ans de retard que je célèbre avec vous la première sélection d’Antoine. Antoine. Mon Antoine. A présent notre Antoine. Que le chemin fut court entre le lancement de la campagne nationale #Griezmann2014 et celle de ta sélection. Est-ce la preuve de l’influence encore importante du milieu basque sur les sphères de décision ? Ou bien est-ce simplement que l’équipe de France manque cruellement de talent ? Sûrement un peu des deux. Te voilà désormais au vu et au su de tous. Tu as su prendre ton envol ; et quel envol de merde. Dieu que tu as été médiocre. De quoi relancer de délirantes rumeurs : #Thauvin2014, #Lacazette2014, #Cissé2014… Mais tu as déjà fait un pas important face à ces concurrents indirects : tu as su changer ton idéologie capillaire, preuve d’une maturité retrouvée.

Puisqu’il est de coutume que je ne sois pas payé pour parler de la Real, parlons-en. Depuis ma dernière apparition, pas moins de huit matchs ont eu lieu. Pas plus non-plus, d’ailleurs. Sur ces huit matchs, deux victoires. Deux victoires bordel de merde ! A côté de ça, quatre défaites, parmi lesquelles le Rayo et Almeria, pour ne parler de que des plus honteuses. Le grand écart avec notre deuxième moitié de saison à une seule défaite l’année dernière. Autant vous dire que le temps me paraît long. Long. Long. Mais long. Mais long. Autant que les matchs d’ailleurs. Il est loin de temps de Monty. Les jeunes peinent à s’imposer, le jeu est beaucoup plus haché, les frappes au but sont d’une inefficacité patente et la contre-attaque est devenue, sinon médiocre, un point faible. Le miracle dans l’histoire, c’est qu’on parvienne à se maintenir en position d’européen, grâce à l’avance accumulée avant la trêve et la galère similaire à la nôtre vécue par Villareal. Devant, Séville nous a repris 10 points en deux mois et Bilbao semble plus que jamais inaccessible.

Même en dehors des matchs on se fait chier, c’est dire. Aucune rumeur, aucune info, aucun incident. Rien. Il pleut toujours autant, le pain est toujours aussi dégueulasse, tout comme le steak pané, le vin et les chips, l’eau est froide, les gens sont cons et au chômage, ce qui le rend encore plus cons, et ma voisine vient de se barrer. La seule qui donnait un intérêt à cette fenêtre qui m’a coûté 2000 balles en double vitrage. On a simplement le temps d’apprendre que nos derniers bons joueurs s’en iront tous en fin de saison –Griezmann, Iñigo, Vela-, pour ne laisser que les connards à charrette honnis par les supporters, Arrasate en tête. Le pire dans tout ça, c’est que les plus de 100 millions d’euros récupérés sur deux ans ne nous serviront qu’à supprimer la piste d’athlétisme du stade. Encore une belle connerie.

Pre-jokoa :

Déplacement à Vigo pour cette semaine. Par miracle, le match n’a pas lieu le lundi à 22h. Xabi Prieto est blessé, tout comme De la Bella depuis, bah, longtemps. Granero revient dans le groupe après ses 6 mois de convalescence. La compo :

compo

Le match en miniatures :

8’ : Canales tente une première frappe des 25 mètres. Une-deux avec les fesses de Vela et une deuxième frappe. C’est au fond. Son premier but, enfin. 0-1

1

22’ : Décalé par Rafinha, Nolito butte sur Bravo en angle fermé.

2

36’ : Tacle grotesque et inutile d’Iñigo sur Bermejo. 376e penalty sifflé contre la Real cette saison.

3

37’ : Nolito transforme. 1-1.

4

43’ : Long ballon de Zaldua dans la surface sur la tête d’Agirretxe. Griezmann laisse passer une première fois puis frappe en pivot du droit. Barre rentrante. 1-2. #Griezmann2014

5

48’ : Aurtenetxe cale ses crampons sur la poitrine de Vela. L’arbitre lui cale un carton rouge.

6

82’ : Bien décalé et surtout bien seul dans la surface, Santi Mina décoche une mine à bout portant. Le Celta égalise. 2-2.

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Un homme dégoûté se cache sur cette image

90+3’ : Les deux équipes se quittent dos à dos. Vous l’avez ? Moi pas.

8

Fin du match : Un match nul révélateur des difficultés connues ces dernières semaines. Une inefficacité chronique devant le but, une incapacité à tenir le score et des erreurs grossières qui coûtent cher. Le Celta était largement prenable, mais la Real était aussi fébrile qu’elle ne l’a été sur ses derniers matchs. Avec un milieu de terrain, mon Dieu.

Jokalari :

Bravo (3/5) : Il prend deux buts sur lesquels il ne peut rien et sauve plusieurs situations très dangereuses.

Zaldua (2/5) : Fébrile défensivement, il a beaucoup peiné, surtout face à Rafinha. Offensivement inexistant.

Mikel (2/5) : Coupable sur le deuxième but du Celta, il a souvent été dépassé. Faible à la relance.

I.Martinez (2/5) : Encore coupable d’une grossière erreur sur le penalty, il poursuit dans son inconstance, passant du très bon au très naze en une minute.

José Angel (3/5) : Un peu moins en difficulté sur son côté gauche, il continue à gratter des points en attendant le retour de De la Bella. Même si son activité offensive était bien insuffisante.

Markel (1/5) : Lui aussi en énorme galère face à Rafhina, il a été débordé une large partie du match, contraint de faire des fautes ou à laisser passer. Qu’on mette fin à cette escroquerie, et vite.

Zurutuza (2/5) : S’il n’avait pas été roux je lui aurai peut-être mis un point de plus, mais mon dégoût pour cet individu n’a d’égal qu’il n’a pas d’égal.

Canales (4/5) : Enfin un vrai complément à Vela et Griezmann, il est beaucoup plus dans la distribution que la provocation. Excellent dans ses décalages, il marque en plus son premier but d’une très belle frappe. Mais restons méfiant, jurisprudence Seferovic.

Vela (3/5) : Il a commencé en trombe avant de s’éteindre à petit feu. Le contre-diesel.

Griezmann (3/5) : Impressionnant dans son activité offensive, il a fait regretter leur après-midi aux défenseurs du Celta. Mais qu’est-ce qu’il a pu rater face au but, bordel.

Agirretxe (3/5) : Il n’a pas marqué mais a fait marquer, et pour lui c’est déjà un exploit.

Ordezte :

Ruben Pardo (Canales, 76’) : Le temps de prendre un but.

Seferovic (Agirretxe, 83’) : Le temps de rappeler que même à 3 millions, ça peut être une escroquerie.

Chory Castro (Zurutuza, 88’) : Le temps de ne pas avoir le temps.

Bonus : Jeu « Super foot mag » :

Sauras-tu retrouver le ballon ?
Sauras-tu retrouver le ballon ?

En (très) bref :

• Les images sont .

• Nous voilà désormais 7e et en dehors de l’Europe, à un point de Villareal, 5 de Séville et 8 de Bilbao.

• Alors comme ça, Griezmann partirait au PSG ?

• Les sélections basques veulent être reconnues par la Fifa. Sans déconner.

• Prochain match contre l’Espanyol, dimanche à 21h

• Never forget #Griezmann2014

• La réponse est 2. Tu l’avais pas, hein, tocard ?

Muxus,

Patxi

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