CS Volvic – AC Ajaccio (0-1) : L’Aiacciu Académie livre ses notes, I Sanguinari y était

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Assister à un match de Coupe de France un 3 janvier sous la pluie à Riom, contre Volvic, il n’y a qu’I Sanguinari pour faire ça. Une académie garantie sans jeu de m’eau.
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L’année 2016 a débuté sur des chapeaux de roue. Avec une image forte : la tête du chauffeur de bus quand il découvre que les malles contenant tous les équipements de l’ACA sont restés dans le bus qui était venu chercher les joueurs à l’aéroport la veille. Depuis, la compagnie avait changé de bus et de chauffeur, oubliant de décharger les malles de l’ancien bus pour les mettre dans le nouveau. À environ 1h30 du coup d’envoi, les dirigeants acéistes et le chauffeur multiplient les coups de fils et les coups de pression. Le bus qui contient les malles n’est plus au dépôt mais parti en dépannage. L’enfer. Pour laisser la situation se régler, le coup d’envoi est différé de 30 minutes. Le temps pour I Sanguinari de draguer les petites vieilles de la billetterie pour récupérer les invitations et d’avoir à faire à des stadiers pas du tout au courant de ce qu’il faut faire dans le stade. Comme en Ligue 2, en fait. Ce qui change, c’est au niveau des fouilles : on est rentré avec un sac de 20 kilos, sans être fouillé.

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Au final, les maillots finiront par arriver, et I Sanguinari réussira à s’installer à une place pas trop mal après moults négociations. Sous le vent (mais sans Garou ni Céline Dion), puis sous la pluie, l’ACA va livrer une prestation indigne. Si les joueurs de Volvic ne se créeront jamais de véritables occasions dangereuses, les Acéistes non plus, bien trop occupés à perdre le ballon trop vite. Un déchet technique impressionnant qui mène à un jeu stéréotypé, sans folie, sans centres, sans tirs. Et pendant ce temps-là, au bord de la main-courante, I Sanguinari s’enquille des sandwichs jambon-beurre sans jambon et du vin chaud (ENFIN DE L’ALCOOL DANS UN STADE PUTAIN!!!).

Plus les minutes passent, plus l’ennui s’installe. Il faudra attendre les dernières minutes pour que le match s’emballe, du côté de l’ACA. Un coup de collier salvateur puisqu’à la 85e minute, Vidémont, meilleur joueur du match et de retour sur ses terres, centre pour Toudic qui tacle dans le but vide. L’ACA est sauvé des prolongations, I Sanguinari est sauvé des eaux. L’honneur est sauf. Coupe de France, on se revoit à Saint-Étienne.

(Ricardo) FATTI DIVERSI :

– L’entraîneur de Volvic était mon prof de sport au lycée. True story. Et il était fort au ping-pong ce con.
– Avant le coup d’envoi, les joueurs de Volvic ont donné une bouteille de Volvic aux joueurs acéistes. Panyukov aurait préféré une bouteille d’Eristoff.
– L’un des lots de la tombola mise en place pour le match ? Son poids en eau de Volvic. Si tu fais le poids de Claude Gonçalvès, t’es dégoûté. Si tu fais le poids de Dennis Oliech, t’es content (mais il faut que tu changes d’appart’ pour tout stocker).
– Nos attaquants étant meilleurs quand ils sont remplaçants, Olivier Pantaloni devrait songer à faire débuter son équipe à 10 contre 11.
– I Sanguinari a eu les honneurs du journal local, La Montagne, dans son édition du lundi.

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ANNUTAZIONI :

Riffi Mandanda 3/5 : Il a encore moins travaillé qu’un CGTiste de l’ex-SNCM en grève. Quasiment aucun arrêt à faire.

Paul Babiloni 3/5 : Défensivement très tranquille face à un pygmée auvergnat chauve.

Hugo Aine 3,5/5 : Très costaud dans le jeu aérien et un excellent retour en deuxième mi-temps. Le dernier défenseur à avoir fait aussi bonne figure en Auvergne, c’est Vercingétorix.

Zakaria Diallo 3/5 : S’il aurait pu être plus précis dans ses transversales, il a géré défensivement.

Claude Gonçalvès la moyenne/5 : Très en vue offensivement et solide dans les uns contre uns, il a pêché par quelques problèmes de placement, qui lui ont valu de se faire prendre de vitesse dans son dos à plusieurs reprises.

Vincent Marchetti 3/5 : Plus les matchs passent, plus il s’impose. Contre Volvic, c’est dans son placement défensif qu’il a brillé. Il était tellement souvent à l’atterrissage des ballons qu’on le surnomme désormais « l’aéroport. »

Rayan Frikèche la moyenne/5 : Discret pour un match de reprise. Il a fait du Frikèche, partant de très bas pour ensuite servir de rampe de lancement et s’orienter vers l’avant.

Riad Nouri et Mouaad Madri 2/5 : Dans ce genre de matchs, c’était à eux de provoquer, de déborder, d’accélérer. Mais ils ne l’ont fait que beaucoup trop rarement, se réveillant seulement dans les dix dernières minutes.

Hugo Vidémont 3,5/5 : Il a vite pris en mains les clefs du jeu acéiste, en étant le seul à tenter, à aller vraiment de l’avant et à provoquer. Et son travail de sape, longtemps infructueux et maladroit a fini par payer. C’est lui délivre le centre décisif pour Toudic.

Andrey Panyukov 1,5/5 : En ce moment, pas facile pour un Russe d’être une tête de Turc. Pourtant Panyukov l’a été pour les supporters de Volvic, qui l’ont sifflé à chacune de ses prises de balle. Et s’il continue à tout rater comme il l’a fait, il le sera bientôt pour les supporters ajacciens.

I RIMPIAZZANTI :

Julien Toudic, 72ème minute, NN : Encore une fois, comme à Brétigny, c’est lui qui sauve l’ACA de la prolongation, avec un but de renard.

Marvin Diop, 85ème minute, NN : Il a joué cinq minutes mais il a directement mis trois tampons.

Perfettu

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