La Furiani Académie note Bastia- Toulouse (2-1)

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Fistellu n’aime pas trop qu’on expulse un Corse

Avant de commencer cette acad’, je voudrais citer un grand auteur en la personne de Jaurès qui disait autrefois :

« Le plus important c’est les trois points et, si on est sérieux jusqu’au bout, on pourra croire au maintien »

Je parlais bien entendu de Jean-Sébastien Jaurès, illustre défenseur de l’AJ Auxerre.

Excellente transition pour parler du match qui opposait en ce dernier jour du mois d’août, notre cher club aux français de Toulouse.

 

Deuxième match à domicile de la saison et deuxième victoire c’est ce qu’il s’appelle avoir le sens de l’hospitalité. Mais contrairement au match de Valenciennes d’il y a 15 jours, la manière y était cette fois-ci. Durant les 30 minutes durant lesquelles nous avons évolué en égalité numérique, l’équipe a développé un football chatouillant, presque autant que Mesut Özil balle au pied.

Les joueurs commencent à bien se connaitre et le jeu, plus fluide, s’en ressent.

Après l’exclusion, et avec l’appui incroyable du public, le match s’est décanté. Keserü a d’abord ouvert son compteur but d’un joli tir de l’extérieur de la surface (même si un vrai gardien l’aurait arrêté). Toulouse a égalisé dans la foulée par leur recrue internationale capillairement. Puis Romaric, sur un amour de centre enveloppé du roumain, encore lui, a donné la victoire au Sporting en fusillant Lolamada de la tête. Une victoire avec la manière, le mental. Une équipe qui a montré beaucoup d’expérience et de lucidité quand elle s’est retrouvée à 10. De bon augure avant d’enchaîner trois déplacements sur les quatre prochaines rencontres de championnat après la mini-trêve.

Nous abordâmes ce match dans un habituel 4-2-3-1 avec la première titularisation de Romaric au milieu. Devant, Toif’ est aligné à droite tandis que Keserü se retrouve en pointe. La défense reste inchangée.

 

Annutazioni :

Landreau (3) : Rassurant. Il a fait son arrêt décisif habituel en première période puis a tranquillement géré la fin de match malgré les offensives toulousaines.

Diakité (4) : Mon chouchou ! Mais qu’est ce qu’il est fort putain. Me fait penser à Lahm en plus costaud et plus coloré. Une bête. Jamais pris à défaut dans son couloir, il apporte aussi énormément offensivement. Puis ses coups d’épaules ! Outch.

Modesto (4) : Déjà très bon pour sa première à Bordeaux  la semaine passée, il a de nouveau été très performant. Toujours bien placé, précis et juste dans ses interventions, bon dans le jeu aérien, il relance très propre. Et en plus il est bel homme.

Modesto Furiani Academie

 (non, ce n’est pas la mémé de Féthi Harek à droite)

 Squillaci (3) : Il monte en puissance match après match. Son entente avec Modesto est très prometteuse malgré un déficit évident de vitesse. Toujours rassurant d’avoir un mec à 21 sélections en équipe de France dans son équipe.

Carte vitale Furiani Acad

Palmieri (arbitre enculé) : Il a cru bon se prendre pour Jackie Chan en tentant un improbable tacle les pieds décollés dans l’abdomen de son adversaire. Forcément ça n’a pas plus à l’arbitre … Sur un match normal entre vos clubs de merde il y a rouge, sans problème. Mais mettre un rouge à un bastiais à Furiani après seulement 30 minutes de jeu, ça se fait pas. Forcément, des chants sur la maman de l’arbitre en ont suivi. L’exclusion a quand même eu le mérite de réveiller les 11 lions (ou plutôt 10) pour aller chercher cette victoire magnifique.

Palmieri Tir dans la face Furiani Acad

(merci à l’illustre screeneur @saintmtex pour la photo qui permettra à Palmieri de démontrer devant la LFP qu’il jouait bien le ballon)

Cahuzac (3) : L’année dernière, sur un match avec ce scénario là, il se serait pris un rouge après un tacle les deux pieds décollés dans la bouche de son adversaire (oui, oui, il l’a déjà fait). Là, il a su garder ses nerfs malgré l’expulsion de Palmieri. Et il ne s’est même pas pris un jaune ! Génie.

Romaric (5) : Il s’affirme comme LE patron du milieu de terrain. En quelque sorte le Mounir Obbadi du Sporting. L’alchimie parfaite entre la puissance de Bastareaud et la technique de Riquelme. Je pourrai plus développer mais j’en mettrai partout. Et comme j’ai plus d’essuie-tout à la maison…

Khazri (3) : Il a finalement décidé de rester à la maison. Ca me fait penser que je vous ferai un bilan du mercato dans un papier spécial ou lors de la prochaine acad’. Parce que là, j’ai pas envie.

Ilan (2) : Invisible pendant les 30 minutes. Il a erré sur le terrain perdant trop de ballons et ratant tout ce qu’il a entrepris. Le Pastore du pauvre (Damien Degorre, si tu me regardes). Il a joué le rôle du pauvre con qui sort à cause de l’expulsion. Sa seule accélération du match.

Maoulida (2) : Trimbalé en équipe réserve la semaine dernière, il est revenu dans le groupe (dans le 11 même) pour ce match de fin de mois d’août. N importe quoi. Il s’est pas trop mal comporté mais le poids des années commence à se sentir. Il tente bien deux ou trois accélérations sur son côté mais c’est très timide. On risque de ne plus voir beaucoup de bandelettes à Furiani.

Keserü (4) : Poussif dans la première demi-heure, il s’est plus lâché après l’exclusion et a été le bastiais le plus dangereux offensivement par ses courses vers l’avant, ses remises et sa qualité de frappe. Un but et une passé dé, bien pour lancer sa saison et être l’invité de BeInSport le lendemain après-midi. Classe.

 

Les remplaçants rentrés :

Harek (2) : Entré pour pallier au carton rouge de Palmieri, il a fait son taf’, même s’il se fait prendre dans le dos sur le but toulousain. De quoi entretenir encore un peu plus son surnom de couteau algérien.

Raspentino (3) : Du mieux.

Sablé : Entré à la 88ème, il pourra offrir son maillot à sa fille.

 

Nous nous retrouverons (ou pas) après la mini-trêve à la con. Un programme chargé nous attend. Trois déplacements (Guingamp, Monaco et Saint-Etienne) sur les quatre prochaines rencontres plus la réception de ces pd de l’OM entre temps.

D’ici là n’oubliez pas, Forza Bastia !

 

Ici Furiani, à vous Paris.

 

Fistellu.

4 thoughts on “La Furiani Académie note Bastia- Toulouse (2-1)

  1. Je ne te permets pas de parler mal d’Adama.
    Certes, il a une tête de con et n’a aucune vision du jeu mais il court vite (enfin je crois) et bouge beaucoup devant. C’est le meilleur buteur du club, alors respect.

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