L’En Avant de Guingamp est premier à l’envers comme le slip du roi Dagobert. Ou comme le slip de n’importe quel académicien un jour sur deux. Économie de lessive. Balayés par l’ogre bastiais sur un doublé de la pulga de l’île de beauté, les Bretons reçoivent un concurrent direct pour le maintien : l’Olympique de Marseille, son effectif de fond de tiroir et son entraineur obsédé par les phallus. Tout est réuni pour passer un franc moment de rigolade.

Ce n’est pas pédé s’il n’y a pas de sentiments.

D’autant que pour composer son groupe, Gourvennec a lu la dernière Paysan Breton Académie et a sorti les joueurs qui avaient obtenu 1/5. Adieu Giresse, adieu Baca. Maxime a d’ailleurs été envoyé au studio de la Paysan Breton Académie dans un petit Colissimo pour un stage punitif d’une semaine à la suite de son csc et de sa performance anale.

la Paysan Breton Académie élargit la maniabilité de Maxime.

Jocelyn Gourvennec n’a pas froid aux yeux de la tête et aligne : Lössl – Lemaître Sorbon Kerbrat Jacobsen – Bénézet Sankharé Diallo Coco – Briand Privat. En effet, Jocelyn doit se passer de Lévêque à nouveau blessé. Sur les ailes, visiblement insatisfait du rendement de Salibur et de De Pauw, le jeune Marcus Coco est lancé dans l’arène. En neuf, retour de Privat au détriment de Dembélé. Retour de blessure de Bénézet côté gauche.

Le labourage À peine le temps de s’enfiler la première bière derrière la cravate que l’En Avant me fait chavirer. Pressing très haut de Sankharé qui dépossède Nkoulou du ballon. L’OM gagne la touche mais reperd immédiatement le ballon avec Privat qui mange Manquillo au duel. Il sert Briand dans la surface qui se fait déséquilibrer par Lassana Diarra. Sloan Privat ne se fait pas prier pour dévoiler tout ses talents de buteur en tirant dans Steve Mandanda. EAG 0-0 OM.

SPLENDIDE ENCULÉ. L’ascenseur émotif est plus dérangeant qu’un cinq à sept avec un shemale et Guingamp ne s’interrompt pas dans les sensations, à la 22e, Bénézet est au corner, Diallo est au duel et colle son casque devant Nkoulou mais ne cadre pas. Puis c’est au tour de L’OM d’illustrer sa domination territoriale. Barrada profite d’un placement approximatif de nos milieux pour s’infiltrer et servir Batshuayi sur la gauche. Le Belge rentre dans l’axe, se fait contrer moult fois et sur un malentendu Alessandrini parvient à être en situation de frappe mais c’est Romain Alessandrini. 5 minutes plus tard, Batshuayi est à nouveau dangereux, il se défait du marquage de Kerbrat pour frapper dans les bras de Lössl. Juste avant la mi-temps le Belge met à nouveau mes sphincters à l’épreuve en réceptionnant un centre de Cabella et en frappant tout près du montant guingampais.

Si la première période était globalement maîtrisée par les olympiens, les Guingampais affichent plus de justesse au retour des vestiaires. Le jeu est plus posé et d’entrée Privat dévie pour Briand qui ne cadre pas sa frappe du gauche. 10 minutes plus tard c’est Bénézet qui alerte Mandanda sur un centre manqué de l’exter’ qui prenait la direction de la lucarne. Puis vient la sainte 72e minute. C’est difficile à retranscrire. Je n’ai pas les mots. Déjà, il y a Moustapha Diallo, première cause de décès chez les 15 – 35 ans, qui tente de briser Lassana Diarra. L’action se poursuit et l’ancien international sert Cabella. Moustapha trouve le temps de se relever, de rattraper tout le monde pour faire une faute grossière sur Cabella (pour le plus grand bonheur de tous). Et envoi un bijou d’ouverture en direction de Jimmy Briand. Jimmy n’a que faire de la parodie de retour défensif de Manquillo et colle un petit-pont à Nkoulou avant de servir Privat qui est plus prompt que Rekik (sorte d’Antonio Banderas du pauvre, aux cheveux gras, footballeur de série B). Sloan n’a plus qu’à pousser la balle au fond. EAG 1-0 OM.

L’OM réagit immédiatement par le biais de Batshuayi qui profite de contres favorables pour défier Lössl, mais le Danois remporte le face-à-face. Dans les 5 dernières minutes l’OM est désorganisé. Mathis décale Bénézet devant la surface qui décoche une frappe pied gauche, imparable pour Mandanda. EAG 2-0 OM.

Réaction de la Paysan Breton Académie sur le second but guingampais (allégorie).

ENFIN ! Après des années de domination olympienne, on parvient à glaner des points face à l’OM. On avait plus gagné depuis qu’on avait Didier Drogba devant, rendez-vous compte s’il vous plaît. Ce qui est dommage c’est qu’il a fallu attendre que ce sous-homme de José Anigo dégage pour une telle performance. Beaucoup de satisfaction comme on va le voir dans les notes, on peut se féliciter que l’équipe soit récompensée de ses bonnes phases de jeu entraperçues notamment face à Lyon. Reste à confirmer face à Nice dans 15 jours. Avant de passer aux notes, je vous propose un petit interlude musical reprenant les plus belles analyses de René Malleville lors de la remontée de l’En Avant de Guingamp il y a maintenant deux ans.

Ben oui gros con, ça fait 10 piges que ton club ne ressemble plus à rien et empile les joueurs moyens, servant de cobayes aux Vanessa en CAP coiffure et menuiserie. Fallait bien que ça arrive. On aurait presque pu faire un featuring avec Romain Canuti expliquant que Saber Khalifa c’est plus fort que Yatabaré au cours de la même émission.

Les Paysans notés :

Lössl (4/5) : Décisif, puis super-décisif. Jonas a livré un match de super-héros dont il a le secret. Galvanisé par les grosses rencontres il est. Fernando Nandrolonas aime lui aussi les grosses rencontres.

Lemaître (3/5) : Plutôt costaud il a combattu tout le match et a tenu son rang. Pas le plus adroit en phase offensive mais il a au moins essayé. Sa plus belle action du match :

Gueugnonnais, Clermontois, Rennais et Marseillais applaudissent.

Sorbon (3/5) : Bon comme toujours, il a fait preuve de sang froid et de beaucoup de maîtrise. Rien à lui reprocher.

Kerbrat (3/5) : Plutôt à l’aise dans les anticipations et dans ses relances il a été parfois en difficulté dans le placement pour tenir Batshuayi.

Jacobsen (3/5) : Bon match, le Jaco il fait son taff sérieusement et dans la sobriété. On dirait un British à l’heure du thé tellement que c’est sobre et classe.

Sankharé (4/5) : Des fourmis dans les guiboles, le Younousse est possédé en ce début de saison. Hyper-actif, il veut tout faire : organiser, délivrer, défendre. Il n’a pas tout réussi cependant. Mais quelle belle attitude par rapport à sa saison passée.

Diallo (4/5) : il ne craint ni la mort ni les ténèbres, Moustapha est chasseur d’âmes et a emporté dans son sillage Rémy Cabella, cliniquement mort après son intervention. Tout Olympien ayant évolué dans son secteur doit faire suivre un programme psychologique appuyé. Abattage défensif impressionnant, grosse présence dans les duels. Je ne le pensais pas capable de telles ouvertures (cf sur le second but). À 29 ans Moustapha serait-il à son meilleur niveau ? Impensable de le stopper dans son élan.

Bénézet (3/5) : Il a alterné le très bon et le moins bon. Il ose beaucoup et c’est son point fort, mais il s’est dispersé à simuler (et mal) sur des phases où il pouvait aller au bout. Il a aussi raté des choses simples par moments. Brouillon mais volontaire pour résumer. Mais ce but… J’ai frotté mon sexe contre les murs pour manifester ma joie.

Coco (3/5) : Une première demi-heure panique avec deux premiers ballons perdus dans son camp, il semblait stressé par l’enjeu et je voyais pas sortir la tête du sac. Puis est venu ce premier dribble face à Mendy où, malgré un dribble raté, Marcus a pris le dessus à l’épaule pour ensuite se retrouver en position de centre. Par la suite il a joué libéré et livré une copie quasi-parfaite. À 19 ans, Marcus est déjà bien développé et possède un bon volume de jeu. Il a tout pour percer dès cette année.

Briand (4/5) : Il effectue le même travail de besogne que Mandanne les saisons passées. Avec, par définition, un peu plus de justesse technique. Je pense qu’on va bien s’entendre. Gros travail de liant entre le milieu et l’attaque, il a cherché à faire briller ses partenaires à de maintes reprises.

Privat (2/5) : Un peno très mal tiré, il sauve sa performance par ce but. Mais l’arbre ne cache pas le gros popotin de Sloan. On attend un peu plus d’un si grand caramel, même s’il a gagné davantage de duels que contre Lyon.

Alors Sloan, il est grand comment l’anus des olympiens ?

Les paysans qui pelaient des châtaignes :

Dembélé : Porté vers l’avant, sans être dangereux pour le moment.

Mathis : Son entrée nous a apporté une meilleur assise défensive et plus de sérénité. Plus de putasseries aussi. Hop, je t’écrase le mollet puis je te frotte mes crampons.

L’important c’est de le faire très discrètement sans laisser transparaître aucune émotion.

De Pauw : Oui ? C’est pour quoi ?

Bonus : Au détour de l’internet, une curiosité gênante découverte par la Paysan Breton Académie. Malaise.

Gwen Tagrenmer

3 thoughts on “Guingamp (2-0) Marseille, la Paysan Breton Académie livre ses notes

  1. Briand, « un peu plus de justesse technique » que Mandanne? Putain, ça a dû être compliqué l’année passée.

  2. Aux chiottes l’OM!
    Toujours agréable de supporter les petits du Graet face à des pseudo fans olympiens perdus dans le 18ème.
    Et maintenant je file sur le parvis de Beaubourg draguer avec un marqueur. Ca sent la pisse, zéro fois…qu’est ce que c’est que ces conneries?

  3. Briand a 4/5. Avec ce qu’il mange depuis 4 matchs, je considère que Beauvue a eu 5/5 à tous ses matchs l’an dernier. Faut pas déconner, Jimmy Briand quoi!

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