Clermont-Nancy (1-2) : la Chardon à Cran Académie se convertit au christianisme.

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La victoire rend Marcel optimiste. Limite gentil.

Salut les péquenauds,

Si, la Consanguine académie est revenue, elle a même posté un truc le 5 août ; depuis, elle fait jouer du banjo à son petit frère, assis sur ses genoux. La coquine.

Toujours est-il qu’on n’a pas revu Valéry Theilard de Chagrin depuis longtemps, mais que contrairement à ses habitants, les footballeurs de Clermont n’ont pas chômé entre-temps. Ils ont même cumulé les bons résultats, avec un nul à l’extérieur chez le promu de Ligain Evian, et deux victoires face aux Crocos Nîmois (échappés de leur enclos de natianal, mais ils y reviendront bientôt, qu’on se rassure) et au stade de la Coquille Vide à Havre. Quoi, on dit au Havre ? Quand tu vas faire tes courses, tu dis « je vais au Cora » ? Quand tu vas te faire tailler le buisson, tu dis que tu vas au coiffeur ? Ah ben oui tiens, c’est vrai qu’en Lorraine, on dit comme ça. Mille excuses, lecteur.

Mais revenons-en à nos chardons. Après une défaite aux tirs au but à Gueux-gnon (stade réquisitionné par Bourg-en-Bresse pour nous accueillir étant donné que le stade de Bourg est en fait un poulailler municipal à peine capable de loger 12 spectateurs avec port des bottes obligatoire) qui nous voit sortir glorieusement de la coupe Moustache, l’ASaNaL se présente au Montpied bon pied bon œil afin d’affronter les troupes de la Corinne Diacre et leur bon début de saison. 3 déplacements en trois matchs pour nos vaillants gladiateurs, voilà qui promettait de porter préjudice à notre niveau de performances…heureusement, les gars ont bien choisi leurs matchs pour se sortir les doigts du fondement.

De sa boîte à malices, le patriarche Pablo a sorti une composition toute fraîche, que personne n’attendait :

Hormis l’anomalie ontologique Stéphane Guy Roland Ndy Assembé, la ligne de défense habituelle est reconduite malgré les quelques errements du stage commando dans la bouillasse de Nîmes : Cétout à droite, la charnière Chrétien-Lenglet dans l’axe, le boucher Muratori à gauche.

Au milieu, la belle paire que forment Youssef Ait Bennasser et Dialo Guide-les devrait encore donner des sueurs froides aux milieux adverses. Promis, Youssef, j’essaye de ne conserver qu’une seule orthographe à ton nom cette fois, contrairement aux quatre tentatives différentes de ma dernière académie.

La nouveauté vient du choix de placer le très juvénile Alexis Busin derrière Youssouf Hadji en attaque. Le blondinet est tellement frais qu’il devait entrer en primaire quand je donnais sa première fessée à ma sœur, mais que voulez vous… Comme Arsène Wenger, lui aussi adulé sur ce site, Pablo fait confiance à la jeunesse, ce qui lui rappelle l’insouciance de ses vingt ans et l’esprit aventureux de son adolescence, quand il planquait d’autres petits blonds dans sa cave afin qu’ils échappent à de vilains espions mossades.

Sur les côtés, Anthony Robic garde sa place, et Maurice Junior Dalé semble la regagner petit à petit, après un début de saison un peu long à l’allumage, façon Trabant par moins 40 dans Berlin Est.

EUL MÔTCH.

-15 On constate que la pelouse a fait de gros efforts à Consanguinland : on l’avait laissée la saison dernière dans un état proche de la mort clinique, et on la retrouve toute fraîche et verte comme lors d’un printemps radieux. À l’époque de notre dernier voyage en Clermont-Ferrandie, Romain Grange, dit « le pathologique », seul joueur de notre effectif à l’aise sur un gazon aussi contagieux, avait inscrit l’unique but de la rencontre, dans les ultimes secondes. Il joue maintenant au Paris FC, en Ligue d’Eux.

-10 En face, on a un type chaud du cul, en la personne de Famara Diedhiou, meilleur buteur de ligdeu à ce jour. Faudrait peut-être voir à lui coller un gnon d’entrée, histoire de lui faire comprendre que c’est pas non plus Arles-Avignon en face.

-5 Le stade du Montpied accueille aujourd’hui une jauge moyenne/haute de 7 spectateurs. L’arbitre a toutefois décidé de faire jouer le match tout de même, malgré le fait que l’organisateur peut demander l’annulation de la représentation si le nombre de spectateurs est inférieur au nombre de comédiens sur scène. L’arbitre a pris en compte la jauge du parcage visiteur, qui compte tout de même quelques joyeux lurons du Saturday FC.

1 Coup d’envoi pour Nancy. En moins de vingt secondes, l’ASaNaL perd le ballon, et Dialo Guidileye commet une faute à l’angle de la surface à droite. Les bases d’un match épique sont posées.

2 Clermont tire sur le poteau ! Au ralenti, on découvre en fait que Ndy n’avait pas seulement plongé pour les caméras, ce qui est confirmé par l’attribution d’un corner aux paysans. De ce côté des Vosges, on se frotte les yeux pour y croire.

4 Enorme occasion pour Bousin, qui part dans le dos de la défense, bien servi par Robic (même si de manière plutôt chatteuse). Le blondinet croise trop son tir, qui passe tout près.

8 Nouvelle double occasion pour Nancy. Dalé trouve une ouverture à droite, il centre pour Hadji qui bute sur le gardien ; puis Buson renvoie la balle de la tête à son capitaine. Ce dernier s’essaye à une détente « ô temps, suspends ton vol ! » dont il a le secret, mais se fait tout de même contrer.

13 Le niveau technique de Clermont est plutôt ésotérique. Ceci dit, même en interne, les mecs n’ont pas l’air d’y saisir grand-chose…

20 Bonne sortie de Ndy sur un centre. J’ai du mal à croire que j’écris ça, mais c’est réellement la seule chose intéressante qui se soit passée en cinq minutes.

22 Dis, eh, dis, où ? : à côté, semble comprendre Diedhiou, la terreur de Clermont, qui balance sa frappe en sortie de but.

24 N’empêche, ça sent un peu l’aligot dans le surface de Guy Roland. Le même Diedhiou se fait enlever le ballon in extrémiste par Chrétien juste avant que la frappe fatidique parte, et il faut une nouvelle démonstration de maladresse de je-ne-sais-quel-random-tocard-d’en-face pour que le score reste vierge : sa tête passe à côté.

27 Etant donné qu’on joue le soir, l’arbitre ne doit pas juger nécessaire d’accorder une pause fraîcheur aux joueurs. Mais quand les gardiens se passent la balle sans intermédiaire, c’est le signe reconnaissable entre tous qu’il est grand temps de s’ouvrir une bouteille de picabelle.


Soigne l’ennui morbide, l’angoisse existentielle, et la chtouille purulente. Même la gueule de bois.

29 Robic semble s’être estourbi tout seul sur un débordement. Le poids de son corps a fait céder sa voûte plantaire. La Lorraine retient son souffle : c’est quand même le seul joueur de notre effectif à être un peu dangereux depuis le début de saison…

31 Magnifique tacle sans effusion de bris d’os de la part de Vincent Muratori, qui enlève un nouveau ballon dangereux des pieds d’un adversaire. La possession est nancéienne, les occasions clermontaines.

33 Alexis Busard, touchant son second ballon du match, file au but une nouvelle fois, mais cette fois-ci, il n’a même pas le temps de frapper qu’il est repris devant le gardien.

34 37e hors-jeu de Junior.

35 88e hors-jeu de Hadji.

41 Busin centre depuis la gauche, mais c’est repoussé en corner par la défense de Clermont. Au cœur d’une petite période down, Robic le tire comme une merde.

44 Encore Robic sur coup de pied arrêté : cette fois, il tire un coup-franc de trente mètre, à gauche de la surface, obtenu par Dalé qui a été stoppé dans sa course. Tout le monde s’attend à un centre, mais le Tony choisit la frappe directe, qui passe juste à côté de la cage. C’est dedans, c’est du génie. Mais dans la vraie vie, ça reste pourri.

Mi-temps.

46 Le stade est encore plus vide qu’en première mi-temps. La MJC locale a semble-t-il rapatrié son groupe d’animateurs, lui rappelant qu’une journée commémorative de toutes les finales perdues de l’ASM était prévue demain matin de bonne heure en compagnie des U-8, U-11 et handisports du club. De 7, on passe donc à 4 spectateurs dans la tribune principale. La seule, oui.

48 Sinon, à la reprise, il n’y a que deux matchs sans buts sur huit matchs de Ligue d’Eux en tout, et c’est un de ces deux là que je regarde.

49 Frappe sans conviction de Espinosa pour Clermont. C’est 15 mètres à côté, mais cela a le mérite de sortir un peu tout le monde de sa torpeur.

52 Muratori semble avoir cassé un Clermontien. Est-ce une mauvaise interprétation du plan de jeu dicté par Pablo ? En tout cas, il s’est fait mal aussi, ce qui lui fait échapper au carton tandis que sa victime se vide rapidement de son sang sur la touche.

56 But pour Clermont. Belle prise de balle de Nom-Diedhiou, qui élimine Lenglégu d’un crochet puis frappe fort directement sur Ndy (le meilleur moyen de marquer). La tribune Volvic explose de joie. 1-0.

63 Robic tente une réaction en s’essayant à une frappe en angle fermé. Il n’obtient qu’un corner qui ne donne rien. Ça joue mal, c’est ignoble. Ça picole fort et dru en Lorraine.

65 Busin est remplacé par Pedretti, qui va jouer en 10. Pablo, les pupilles très dilatées, voit des éclairs lumineux autour de son milieu de terrain.

67 Dalé croit pouvoir aller au but balle au pied, puis il est repris par un type beaucoup plus jeune que lui. Notre numéro 9 ne serait-il pas un peu LENT ?

70 Clermont nous attend pour mieux nous prendre en levrette en contre. Heureusement, ils n’ont de cesse de confirmer au monde entier de la ligue deux qu’ils sont nuls. On peut même affirmer sans trop se mouiller que leur but est issu d’un improbable coup de moule.

71 Un bon jeu en mouvement avec Robic permet à Hadji d’adresser une frappe, certainement sa première de la seconde période. Si une telle tribune existait au Montpied, le ballon aurait certainement atterri au troisième étage.

74 Diedhiou, encore cette catin, passe tout proche du doublé suite à une récupération haute à mettre sur le compte du talent en berne de l’un de nos relanceurs (je n’ai pas vu sa gueule, ma vue s’est troublée à ce moment). Ça passe de très peu à côté. Sur ces entrefaites, Pablo sort Lenglet au profit de Maouassa.

76 Quitte à perdre, Muratori se dit que bon, eh, autant se prendre son jaune. Il tente le tout pour le tout avec ce tacle à la jugulaire, mais rien n’y fait. Le Clermontiste a la peau dure.

78 Faute sur Robic dans la demi-lune de Clermont. C’est un très bon coup-franc à suivre, mais à ce stade de la partie, on se dit que cela sera sûrement saccagé comme il se doit.

80 Le coup-franc est enfin tiré, et ce salopard de Robic se complaît à me faire mentir ! Légèrement décalé par Dalé, le gros Tony cogne de toute ses forces dans la chique et ça rentre. 1-1.

81 Maouassa, spécialiste des entrées fracassantes, veut tout de suite donner l’avantage à Nancy, mais sa frappe est captée. L’espoir a quitté les reliefs abrupts de l’Auvergne pour venir se reposer un peu sur les rivages paisibles de la Meurthe.

82 Le jeune gredin tente d’honorer son prénom en adressant cette fois un centre à ras de terre, que Muratori ne peut reprendre. Enfin, dans le jargon footballistique, on dirait plutôt qu’il le croque.

86 Faitout fait encore mal à Clermont, avec un départ dans le dos de la défense qui lui permet d’obtenir un corner. Robic le tire, mais c’est repoussé vers la touche opposée. C’est cependant sans compter sur Cétout, qui traînait là ! Le latéral tente un centre aérien au premier poteau que Chrétien le moine-guerrier catapulte d’une tête sacrificielle dans les filets clermontais ! Le héros a perdu une grande partie de sa barre de vie dans l’action, puisqu’un défenseur a tenté de dégager le ballon du pied, mais n’a réussi qu’à dégager un œil et environ 35 mille neurones de notre central. Pas ingrat, à Nancy on rebaptise la place Stanislas « place Michael Chrétien ». 1-2.

89 Robic est rappelé sur le banc au profit de Joffrey Cuffaut. Vincent Hognon serre notre sauveur dans ses bras et lui brise toute la cage thoracique.

90 On s’attend à un siège façon Assault (le vrai), mais Nancy défend en bloc, comme une vraie équipe. Il y a bien Faitout, un peu trop confiant, qui flambe à la relance, ce qui le force à concéder un dernier corner. C’est dégagé.

Alors qu’il reste encore un peu de temps, Pédétriste perd son football et commet une faute con bien comme il faut, ce qui lui vaut un carton con, bien comme il faut. Heureusement pour sa tête d’éternel demeuré, le dernier coup-franc de Clermont est aussi fécond que le terreau de la pelouse de Nîmes.

Mais le clou du spectacle est à mettre à l’actif de Ndy, qui sur une dernière frappe de la dernière chance de la dernière seconde, sauve Nancy en sortant le ballon d’une parade décisive ! Après relecture de cette phrase, j’en ai encore le tournis. Et pourtant, j’ai décuvé depuis le match.

LES NOTES DES HEROS.

Ndy 4/5 : Si même lui est au niveau, on n’a plus d’excuse : cette année, c’est ligain ou rien, les copains malins.

Cétout 4/5 : On pense de plus en plus à du football et de moins en moins à des jeux de mots pourris quand on le regarde jouer. À tel point que le jeu penche à droite désormais, alors qu’on ne jouait qu’à gauche avant. Quand Muratori n’avait pas besoin d’être pacifié à la Ritaline avant d’entrer sur le terrain.

Chretien 5/5 : Héros tragique ou martyr stendhalien, notre moine guerrier est parti en croisade dans les derniers instants du match pour donner la victoire à ses ouailles, et confirmer par un prêche vibrant son excellent début de saison. Tremblez, laïcs ; pleurez, mécréants ; pompez la queue de votre fiston, fins de race de la manif pour tous : le vrai Chrétien est de retour.

Lenglet 2/5 : Pas franchement dans son assiette, le jeunot. Voir tous ses copains partir en ligue hein lui pèse peut-être sur le moral… Fautif sur le but, il se fait enrhumer comme un poussin par Diedhiou, et reste un peu à la bourre sur ses interventions. Faudra lui racheter un mental vite fait, si la DNCG est d’accord. Remplacé par Maouassa (75e).

Muratori 3/5 : Un peu plus au niveau que lors des derniers matchs, surtout en première mi-temps. Bizarrement, il échappe toujours au carton malgré de nouvelles victimes, tel un Van Bommel trop malin pour se faire tomber dessus par l’arbitre.

Ait Bennasser 3/5 : Toujours propre et serein. Il a eu du mal à s’exprimer pour remonter le ballon, condamné qu’il était à jouer bas par le pressing adverse.

Guidileye 3/5 : Au four et au moulin, mais son jeu a souffert de pas mal de déchet. En particulier, il a commis beaucoup de fautes qui ont haché le jeu.

Busin 2/5 Oh, le jeune courant d’air ! Il court vite, mais pas toujours en ligne droite, malheureusement. Au moins, il va vers le but, pas vers l’Eglise. N’est-ce pas, Jonathan ? Remplacé par Pedretti (66e).

Dalé 3/5 Avec sa citerne de ciment attelée au cul, pas facile de se défaire du marquage. Il a quand même réussi à trouver Hadji une ou deux fois sur des centres, et son décalage sur le coup-franc de l’égalisation donne juste ce qu’il faut d’espace à Robic pour marquer. C’est bieng.

Robic 4/5 : Encore lui qui sonne la révolte. On ne l’avait pas beaucoup vu du match, mais sa persévérance a payé. Clairement le meilleur joueur de l’ASaNaL en ce début de saison. Remplacé par Cuffaut (89e).

Hadji 1punité/5 : Youssouf paraît manquer de souffle en ce début de saison. C’est vrai qu’il n’a plus 20 ans, l’ancien. Ouvrir son compteur but lui ferait le plus grand bien. Contre Niort à la maison, vendredi prochain ?

SORTIS DE LA CAVE

Pedretti NN : Entré pour jouer derrière l’attaquant, il n’a pas pesé des masses. En phase défensive ensuite, il a bien pesé sur les roustons de l’arbitre quand il s’est agi de tenir le score de manière fair-play.

Maouassa NN : Chacune de ses entrées est un feu d’artifice. Pablo le lance, puis paraît transcendé, comme après un shoot maousse de LSD. Comme nous, il ne sait pas trop où il doit jouer, alors il joue partout.

Cuffaut NN : « Tu rentres, tu défends. On prend un but, tu dors à la cave » Les consignes de Vincent Hognon étaient claires, et Joffrey n’avait pas envie de décevoir son tortionnaire habituel. Et encore, je ne vous répète pas ce que lui a dit Pablo : il y a des âmes sensibles qui me lisent.

NOTE ARTISTIQUE DE L’EQUIPE : 5/5

Toujours pas résignés à perdre un match quand il a de l’importance, les chardons ont encore une fois joué jusqu’à la fin, et putaindenomdedieudebordeldeputenègre, ça fait du bien.

On s’accroche au classement, on reste parmi les candidats sérieux à la montée, on découvre avec stupeur qu’on peut aduler un mec qui s’appelle Chrétien, et on montre même à la concurrence qu’on est capable de gagner contre une équipe meilleure que nous dans le jeu. Oui parce que clairement, le 5/5, c’est pour l’ascenseur émotionnel, pas franchement pour la qualité du spectacle…

Toujours est-il que les voyants sont au vert, et qu’on revient de trois déplacements d’affilée avec un nul et une victoire là où ça a de l’importance pour la montée, et une défaite là où même le plus acharné des supporteurs de l’équipe peut se permettre de penser à ses factures pendant le match.

Et si cette fois, ce ne sont pas les entrants qui ont été décisifs, si le plan de jeu a semblé tenir dans le fait de subir et marquer un peu comme on pouvait, si Pablo a encore cédé à son pêché mignon des drogues chimiques, si une performance médiocre a tout de même réussi à faire triompher les copains au prix de nombreux cul-secs de mirabelle tranquillisante, si la vie est toujours la même catin aigrie, rien, non, rien ne peut m’empêcher de l’affirmer de ma voix empesée d’une haleine chaude de victoire et de munster géromé :

Je crois en Pablo Correa.

Marcel Picon.

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