La PL Academy vous présente la vingt-et-unième journée

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c’est fini ces matchs qui se jouent ? On ne s’y retrouve pas dans les annulations.

Verra-t-on le bout du tunnel Omicron un jour en Angleterre ? Rien n’est moins sûr, alors que l’on nous promet déjà Deltacron, et c’est même pas un scénar Marvel. Bon, maigre satisfecit : l’alopécie ne semble pas encore être ajouté à la liste des symptomes. Les blagues sur les cheveux de Pep vont donc pouvoir continuer dans ces lignes.


Les reportés du jour : Leicester – Norwich et Southampton – Newcastle. Qui a dit « deux matchs de merde » ?


Arsenal 1 – 2 Manchester City

Sentiments mitigés pour les Gooners à la fin de la rencontre. Si l’on veut voir la pinte à moitié pleine, on retiendra qu’Arsenal a tenu la dragée haute à l’homme qui valait trois milliards. Tant et si bien que City n’a réussi que deux tirs cadrés au cours de la rencontre, pour le résultat que l’on connaît…

Mais restons positifs comme vos tests Covid, voulez-vous. La première mi-temps d’Arsenal est tout simplement la plus aboutie de l’ère Arteta (peut-être parce qu’il n’était pas sur le banc ? Allez savoir). Du mouvement, des combinaisons et une organisation défensive qui empêche Manchauvester de produire quoique ce soit. A la clé, l’ouverture du score de Bukayo Saka, à la suite d’une action tranchante. De quoi faire frissonner Arsenal comme rarement ces dernières années.

Mais Arsenal n’est jamais autant Arsenal que quand tout va bien. Granit Xhaka s’illustre ainsi en inventant une faute, consistant à retenir Bernardo Silva par le maillot pour l’empêcher de plonger en pleine surface. Résultat, carton jaune et pénalty transformé par Ryad Mahrez. Dans la foulée, Gabriel prend un deuxième avertissement pour un coup de la corde à linge et est expulsé. Mais même à dix, les Gunners tiennent le choc et obligent les Citizens à balancer de longs ballons au petit bonheur la chance. Et ça finit par payer, comme un symbole, c’est Rodri, qui aurait dû lui aussi voir rouge quelques minutes avant, qui hérite d’un contre favorable pour fusiller Aaron Ramsdale. Voilà, le football c’est de la merde.


Watford 0 – 1 Tottenham

Dans ce championnat bien particulier opposant Tottenham à Manchester United pour le titre de l’équipe la plus dégueulasse parvenant malgré tout à engranger de gros points, les Spurs ont effectué ce week-end une bonne opération. Quatre-vingt-dix minutes de pur néant, vaguement entrecoupé d’un plaquage de Juraj Kucka sur Eric Dier en pleine surface non sanctionné, et au bout du temps additionnel, un coup-franc de Heung-Min Son déposé sur la tête de Davinson Sanchez pour le but de la victoire. Une victoire sous le signe de la Juve, dont la Premier League se serait bien passée.


Crystal Palace 2 – 3 West Ham

Une mi-temps et puis rideau. Ainsi pourrions-nous résumer la performance des hommes de David Moyes. Deux buts en trois minutes de Michael Antonio (avec en prime une célébration fifesque) et Manuel Lanzini lancent les Marteaux vers les trois points. Juste avant la pause, Milivojevic tente un contrôle de la main en pleine surface juste devant l’arbitre. Après un brin d’hésitation, notamment pour savoir si ce comportement relève d’une bouffée délirante non sanctionnable, Michael Oliver finit par accorder un pénalty aux visiteurs, que Lanzini transforme sans trembler.

3-0 à la mi-temps, c’est bien suffisant pour les Hammers, qui lèvent complètement le pied. Odsonne Edouard et Michael Olise en profitent pour réduire le score en fin de rencontre, mais trop tard pour égaliser. Les Marteaux reviennent à la cinquième place, les Aigles sont onzièmes.


Brentford 2 – 1 Aston Villa

On ne voudrait pas l’enterrer trop vite, mais on a connu meilleur départ pour un coach que celui de Steven Gerrard (on attendra aussi pour vous poster l’inflation de son visage). Tout avait pourtant bien commencé pour les Villans avec un très beau but, Danny Ings profitant d’un superbe travail de Buendia au milieu de terrain pour aller croiser sa frappe.

Les problèmes se présentent lorsque, bénéficiant d’une belle paresse défensive birminghamienne, Yoane Wissa claque une enroulée qui bat Martinez des seize mètres. C’est Mads Roerslev (qui ?) qui donne la victoire en fin de matchs aux Bees en s’y reprenant à deux fois.

Villa reste englué dans les profondeurs du classement tandis que sans faire beaucoup de bruit, Brentford leur passe devant à la 12e place.


Everton 2 – 3 Brighton

Si on se réjouit souvent de la qualité des matchs de Brighton dans nos articles, on ne peut pas en dire autant d’Everton. Même quand ce n’est pas le Liverpuldien qui s’y colle, les rédacteurs ont tendance à anticiper d’insupportables moments de hourra football comme les Anglais ne savent que trop nous en abreuver.

Ce sont donc les Mouettes qui font le spectacle à Goodison Park en ouvrant le score dès la troisième minute par Mac Allister à la conclusion d’un joli mouvement collectif. Un quart d’heure plus tard, ils mènent 2-0 grâce à une défense toffees inspirée de Stonehenge sur un corner : absolument seul au deuxième poteau, Dan Burn n’a même pas besoin de sauter pour tromper Pickford.

Anthony Gordon saisit sa chance en marquant un doublé mais entretemps, Mac Allister a inscrit l’un des buts de la journée d’une demi-volée toute droite qui siffle aux oreilles du gardien. Les Caramels très mous sont 15e tandis que les Seagulls remontent à la 9e place.


Leeds 3 – 1 Burnley

Complètement décimée par le COVID, l’équipe de Bielsa peut enfin rejouer au foot (les deux derniers matchs ont été reportés). Sans victoire depuis fin novembre et la confiance dans les chaussettes après les branlées de décembre (14 buts pris face à City, Chelsea et Arsanal), Leeds doit vaincre dans un “match de la peur” pour ne pas laisser des Clarets relégables revenir à portée.

Dominateurs, les Whites ne parviennent pas à tromper le portier de Burnley pendant quarante minutes jusqu’à ce que Jack Harrison trouve enfin la faille en deux temps. Las, au retour des vestiaires, le fantastique Maxwell Cornet envoie un coup-franc des 25 mètres en lucarne. Tout est possible dans le football. La pression monte à mesure qu’elles descendent dans les travées (infox : l’alcool est interdit en tribunes). Stuart Dallas fait sauter la soupape en reprenant du plat du pied un ballon de Mateusz Klich à 15 minutes du terme. Le petit Daniel James, un garçon qu’on aime bien malgré son CV récent, clôt la marque dans le temps additionnel. Trois points et de l’air avant d’aller visiter David Moyes dans 15 jours.


Chelsea 2 – 2 Liverpool

Il paraît que les Reds menaient 2-0 à la quarantième et se sont pris deux buts cons avant la mi-temps pour bien faire n’importe quoi. Il paraît aussi que certains n’ont vu que la seconde période et ont donc raté les quatre buts de la rencontre.

Tout avait donc bien commencé : une erreur du défenseur Trevor Chalobah, un Sadio Mané qui rôde, récupère le ballon, crochète Edouard Mendy et ouvre le score au bout de dix minutes de jeu. S’ensuit une passe en profondeur d’Alexander-Arnold pour Mohamed Salah qui laisse sur place Marcos Alonso et trompe le portier des Blues. Tout s’est mal poursuivi : un but venu d’ailleurs de Mateo Kovacic remet Chelsea dans le vent à la 41e, une égalisation de Christian Pulisic bien servi par Kanté à la 45e annule l’avantage pris par les Reds.

La deuxième période a été plus neutre malgré quelques occasions de part et d’autre. Deux points laissés en route par Liverpool, deux points de plus manqués par Chelsea : bravo à Manchester City pour son titre de champion (10 points sur les Blues, 11 sur les Reds qui ont un match en moins).


Manchester United 0 – 1 Wolverhampton

Allez hop, terminée la période d’essai. Première défaite pour Rangnick et le moral mancunien descend plus bas que terre. C’était peut-être contre une des équipes “en forme”, une des meilleures défenses de PL et surtout avec des joueurs impliqués, mais déjà l’entraîneur trinque alors qu’il n’a pas vu grand monde courir côté Raides et Vils, un peu comme nous.

Les Wolves passent devant au profit de cette victoire chez United, qui compte tout de même pas mal de matchs en retard contre des équipes “abordables”. Mais on ne sait jamais avec cette équipe…

Prochaine purge tentative face à Villa samedi, d’ici là United aura peut-être un nouvel entraîneur ?


The table : toujours plus ou moins faussé par les nombreux matchs non joués, l’essentiel est en première et vingtième places : City est déjà quasiment champion (on enlèvera peut-être le quasiment après la réception de Chelsea samedi) et Norwich aime beaucoup visiter les stades de Premier League, mais quand même, en Championship c’est plus sympa, ça fait moins de bruit.

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