Laval – Red Star (2-1) : La Jules Rimet Académissionne

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Ils ont le pull, mais ont-ils les épaules pour la Ligue 2 ?

Le Red Star, c’est avant tout de l’innovation. Vous pouvez me croire.

D’abord, c’est faire croire que Beauvais c’est bien (un peu comme une certaine compagnie aérienne). C’est aussi réussir à être encore plus désorganisé qu’en National. Non, vraiment, fallait le faire. C’est remplacer son entraîneur à succès par un mec qui n’a jamais été entraîneur principal (et qui, j’en suis persuadé, n’a jamais été dans le football mais dans la vente de parfums). Mais surtout, l’innovation c’est d’avoir inventé le match de 45 minutes.

Parce que là, au bout de quatre journées, si on garde uniquement nos premières mi-temps, on a dix points (précisément : 0-0 contre Créteil, 1-0 contre Lens, 1-0 contre Tours et 1-0 contre Laval). Alors la grande question, c’est qu’est-ce qu’il se passe dans le vestiaire pour avoir paumé huit points sur nos deuxièmes périodes ??? Quelques saloperies exotiques de Mr. Almeida ? La coke de la direction ? Bouazza qui fait des grimaces ?

Allez savoir.

En tout cas, pour sortir complètement cramés d’une période de repos, il y a vraiment un truc qui cloche dans la caboche de nos joueurs. Ou alors peut être sont-ils tout simplement nuls

Quoique comme on dit, il y a du contenu (c’est en général ce qu’on dit quand on gagne pas mais que quand même on mérite mieux quoi). Et on disait ça pour Laurent Fournier je crois ; ceci dit on sortait des heures les plus sombres du doukantisme, mais là je digresse. Bref, c’est mal embarqué pour Mister Almeida.

Pour remédier à ce manque d’efficacité on a recruté un nouveau buteur. C’est un Auberwesh qui s’appelle Guacamole, il a marqué exactement 16 buts en 91 matchs au Grasshopper Zürich. Sont-ce de bonnes statistiques pour un buteur ? Comme à la question « qu’est-ce qu’un delco ? », ma réponse est : aucune idée.

Pour en revenir précisément au match à Laval. Tout avait si bien commencé, comme d’habitude. Un beau soleil sur la Mayenne (ne dit-on pas qu’en Mayenne on a le soleil qu’on a pas dans le cul, ou un truc comme ça), du rhum, la route nationale et nous voilà arrivé chez le Francis. Il est vraiment sympatoche (comme la chanson) ce stade, avec la tribune visiteur en cabane légèrement orientée dans le sens du terrain (à moins qu’il ait été construit en état d’ébriété, ce qui n’est pas l’hypothèse la moins crédible à Laval).
Le point positif suivant porte sur les sandwichs. C’est pas de l’arnaque comme à Beauvais, ils font des sandwichs bien chargés pour pas cher, la grande classe le Stade Lavallois. Petit point négatif sur les billets qui n’affichent pas le score en direct, ils doivent avoir des problèmes de réseau.

Le match en lui-même, comme d’hab.
On commence bien, très portés vers l’avant (la fameuse solution offensive), en face c’est juste des zizis oranges, comment on dit déjà… Des plots. Du coup, à la 17e minute Naïm Sliti ouvre le score d’une belle frappe croisée. Le Parichien n’arrête pas de l’appeler « le lutin du Red Star », franchement à la place de Naïm j’aimerais pas, en plus les lutins c’est juste des petites tafioles aux grandes oreilles.

Le match continue, on a encore des occases, mais devinez quoi ? On les foire. On peut pas se permettre de marquer deux buts en un match.

Et les Lavalistes, ils l’ont bien pigé qu’on y arriverait pas (ils ont dû étudier la vidéo). Alors ça presse de plus en plus, et la défense est de plus en plus fébrile. On se fait très peur deux fois sur la fin de première période, mais on s’en sort avec le 0-1. Et bien entendu, on savait que ça ne durerait pas.

Et à force, à la 66e minute, les Tangos égalisent. C’est le moment où on se dit « c’est là qu’on perd ». Notre équipe ne relèvera pas la tête, et le payera très cher à la 84e minute sur une sortie à la oineugaine de Planté qui est lobé et hop-là, hasta la vista bye bye.

On pourra noter le coaching gagnant de faire seulement deux changements, dont l’entrée de Bouazza à la 87e , c’est con ce soir là il avait envie de jouer et a mis pas mal d’impact. Et on pourra noter le mental d’acier de notre équipe. Le maintien tranquillou.

La bande de losers :

Vincent Planté (2/5) : c’était dur ce soir là.

Lloyd Palun (1/5) : si c’est Palun c’est l’autre.

Pierrick Cros (3/5) : à l’image de l’équipe.

Rémi Fournier (2/5) : lui aussi. -1 point pour non-cheveutisme.

Jérôme Hergault (1/5) : tu as vraiment du mal ce début de saison, mon pilou.

Danilson Da Cruz (3/5) : bien fatigué, même cramé.

Florian Makhedjouf (2/5) : je ne sais pas quoi dire.

Xavier Chavalerin (2/5) : un carton jaune pour ouvrage de gueule, qui lui vaudra d’être puni par le mono d’un remplacement (et probablement une fessée déculottée au vestiaire).

Kévin Diaz (1/5) : alors lui il est vraiment bizarre. Non vraiment bizarre.

Naïm Sliti (5/5) : il le mérite. Vraiment. Avec quatre comme lui on monte en L1.

Kévin Lefaix (3/5) : n’a pas eu trop d’occases.. Mais n’a pas mis celle qui aurait pu tuer le match. +1 point pour faire plaisir à un tout petit Breton.

Les remplaçants :

Younès Kaabouni (pour Makhedjouf, 65′),  2/5 : n’a pas fait la différence.

Hameur Bouazza (pour Chavalerin, 87′), NN : le faire rentrer à ce moment c’est vraiment tard.

Pour les oufs, on enchaîne face à Valenciennes, dans le stade Buisson de Beauvais-sa-mère. Et là, ça commence à vraiment me saouler ces matchs. Y a intérêt de gagner merde.

Le Red Star c’est devenu pourri,

Jean-Claude Pied.

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