Dortmund – Real Madrid (1-3): Sortie de crise pour la Merengue Academia

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Toujours plus de Ramos.

Souvenez-vous. La semaine passée, le Real Madrid laissait de nouveau échapper de précieux points en championnat en s’inclinant à domicile contre le Bétis Séville, plongeant ainsi toute la maison blanche dans une terrible crise. Nombreux étaient les supporters de la capitale espagnole qui rêvaient déjà d’un Gareth Bale transféré, d’un Zinedine Zidane licencié et d’un Karim Benzema … libéré.

Holà muchachos,

Ça y’est vous vous souvenez ?  Ok. Vous pouvez oublier.

Hé oui, parce que ce mardi, le Real retrouvait sa bien aimée aux grandes oreilles, son précieux, sa Ligue des champions avec un déplacement pourtant compliqué chez les allemands du Borussia Dortmund et son fameux « mur jaune » sur lequel les Madrilènes s’étaient systématiquement ramassés ces dernières années.

Zizou nous aligne un 11 très classique où seuls les blessés Marcelo, Théo Hernandez et Benzema manquent à l’appel. Du coup c’est Nacho qui joue à gauche.

Real Madrid C.F. 4-3-3 football formation

 

El partido :

Pour être honnête avec vous chers lecteurs et lectrices, en tant qu’académicien qui se respecte, j’avais foi en mon équipe pour son retour en Champions league. Qu’on se le dise, le Real s’est véritablement promené sur le terrain du Borussia et a affiché la même maîtrise qu’un Kilian Jornet courant à poil sur le sommet du Mont Blanc. C’est dire si Madrid était plutôt facile et après sa déconvenue inaugurale, la Merengue Academia s’en satisfait pleinement.

Si d’entrée de jeu la jeune équipe allemande semblait déterminée à presser très haut son adversaire, le petit crochet de Super Keylor sur Aubameyang en disait long sur la facilité et le sang-froid des Madrilènes à effectuer leurs sorties de balle. C’est d’ailleurs sur l’une d’entre-elles que Gareth Bale inscrit une merveille de reprise de volée à la suite d’un centre de l’infatigable Carvajal pour ouvrir la marque. (17 ‘) Dortmund (0-1) Real Madrid.

Alors oui je sais ce que vous allez me dire, mesdames messieurs les experts du football. « Sergio, et le penalty non sifflé sur la main de Ramos, tu n’en parles pas HEIN ? » Niéniéniéniénié. Bande de jaloux. A mon humble et impartial avis, je pense que cette action illustre tout simplement le dévouement total d’un défenseur pour son gardien. Puisque l’on parle de Sergio Ramos c’est même plus que ça : c’est le sacrifice d’un capitaine pour son équipage, le sauvetage de tout un peuple, tout un pays même… Le dépassement de fonction dans le foot, y’a rien de plus beau. En y repensant j’ai même la petite larme au creux de l’œil. Sergio, ce héros. Les rageux diront que Sergio Ramos est une salope, les vrais qu’il est le meilleur défenseur au monde. (Malgré tout : mention spéciale à l’arbitre de surface qui avait au moins un ou deux pichets de sangria de trop dans le pif.)

Pour le reste, Madrid n’a jamais vraiment tremblé et a plié l’affaire dès le début de la deuxième période puisque Ronaldo est venue doubler la mise à la suite d’un très beau mouvement collectif avec Kroos et Bale (49’) Dortmund (0-2) Real Madrid. Pas la peine de préciser que c’est encore Monsieur Cristiano Ronaldo qui vient planter le troisième but madrilène après un beau service de Modric et parachever ainsi la première victoire Merengue au Signal Iduna Park (On parle d’un stade qui porte le nom d’une marque de dentifrice, ça fait tout de suite moins peur).

Another brick in the wall pour le Real de Zidane.

Las notas:

Navas (3/5) : Il n’a pas eu un arrêt à faire mais ce n’est pas grave. Il nous a fait le coup du gardien qui fait des dribbles et ça c’est drôle.

Nacho (3/5) : Il fallait bien mettre quelqu’un arrière gauche.

Ramos (5/5) : Son arrêt décisif des deux mains en début de match aurait rendu jaloux un Luis Suarez au sommet de son art. Et puis comme d’habitude il n’est pas loin de planter son but sur corner. Un défenseur pas comme les autres.

Varane (4/5) : Certains diront qu’il est trop passif sur le but d’Aubameyang et d’autres qu’il a fait le match parfait. Les vrais savent.

Carvajal (4/5) : Une passe décisive pour Bale classée au patrimoine mondial de l’Unesco et une activité sur son couloir droit digne d’une attaque de Valverde dans le mur de Huy.

Casemiro (3/5) : Le boucher brésilien n’a pas semblé dans son assiette. Il n’a commis quasiment aucune faute et n’a pas même pas pris de carton jaune. Il devrait lui aussi consulter l’un de ces célèbres médecins du sport allemand pour connaître la nature exacte de ce trouble du comportement.

Kroos (3+/5) : Une voiture de sport allemande toute équipée pas trop clinquante, histoire de pouvoir sortir les poubelles en toute tranquillité.

Modric (4/5) : Joueur de très grande classe. Même lorsqu’il s’agit de mesurer les 9 mètres réglementaires sur un coup franc de Borussia.

Isco (3-/5) : Il ne semble toujours pas s’être remis de son match exceptionnel avec la Roja contre l’Italie début septembre. Une gueule de bois qui dure un peu plus longtemps que prévu mais qui passera.

Bale (4+/5) : Un but d’anthologie et une passe décisive millimétrée, Gareth Bale est décidément en train de fermer pas mal de bouches du côté de Madrid.

Cristiano Ronaldo (4+/5) : Sa majesté CR7 a encore frappé. Donald Trump n’a qu’à bien se tenir, le vrai patron de la Maison Blanche est portugais et on préférerait presque que ce soit lui qui gère le conflit nord-coréen.

Et puis bon Zidane nous a fait trois petits changements dans le dernier quart d’heure : Asensio à la 75ème qui revenait de chez l’esthéticien, son copain Lucas Vasquez est rentré 10 minutes plus tard et Ceballos en toute fin de match qui méritait effectivement de passer à la télé après son doublé contre Alavès samedi dernier.

Prochain match du Real Madrid dimanche contre l’Espanyol Barcelone où il faudra impérativement renouer avec la victoire devant le Bernabéu pour dire définitivement adieu à la crise… Ahhh la crise… Je l’avais déjà presque oubliée.

Hasta lugeo

2 thoughts on “Dortmund – Real Madrid (1-3): Sortie de crise pour la Merengue Academia

  1. Bonjour. Il me semble avoir repéré une légère, une infime coquille à la note du gardien. Les lecteurs auront sans doute rectifié d’eux-mêmes, mais je préfère rappeler, si vous me le permettez, qu’il faut bien y lire : « Keylorgasme (5/5) : Impressionne tant les attaquants qu’ils n’osent plus lui soumettre de tir, révèle des qualités de dribble qui feraient honte à la mère de Cristiano Ronaldo. Une performance masturbatoire, comme à l’accoutumée ».

    1. Merci Kimberly d’être toujours aussi vigilante à l’égard de Super Keylor. C’est bientôt la trêve internationale, je te le rends bientôt !

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