Lille – Montpellier (0-0) : La Paillade académie ne veut plus.

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Marcelin in (Vágner) love.

 

 

– Fleur, unique, belle, vite, j’ai besoin d’exprimer mon transport.

– Pour le transport, vaut mieux la brouette !

 

Mais merde à la fin. J’ai eu beau retourner le problème dans mon esprit, rien à faire, rien à tortiller, pas même le fion, aucune issue ne semblait s’offrir à mon pauvre cas. Moi le pauvre hère, enguenillé de pied en cap, tendant une main tremblante à qui voudrait bien jouer les Samaritains, j’étais alors ignoré comme un vulgaire produit de la déféquée d’un clébard. Il aurait fallu que je déploie mes plus sombres atours pour l’attirer, pour la happer bien à l’intérieur de mes bras sales. Femme, ne veux-tu pas goûter encore un peu de mon calice, prendre le flacon profane que je suis et t’en enivrer, te parant d’un manteau charognard ? Pourquoi fuis tu cette couche qui t’a tant (elle fait des flans) donné, qui t’attend (qui t’emmène à la mer pour te noyer) encore, pour peu que tu veuilles encore d’elle. Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire sans toi, je vais être obligé de retourner me gratter les couilles devant le foot, baillant par tous les trous en attendant le but. Oui mais merde, je suis supporter de Montpellier moi, je n’ai pas le luxe de me payer des 3-0 toutes les fins de semaine.

C’est dur de se lever le matin sans entendre le bruit de camion citerne en fin de vie sur la nationale Mende – Carcassonne qui signale que tu vas bientôt toi aussi te réveiller. Dur de ne plus te voir engloutir ton camembert fait à coeur imbibé de café au lait en guise de petit déjeuner. Je ne sais pas si je pourrais supporter de ne plus te retrouver échouée sur le sofa, un paquet de chips vide et un autre entamé à tes côtés, un pack de bières vide renversé sur le tapis, attendant patiemment mon retour pour faire une de tes spécialités culinaires, comme les tripes aux trois saindoux arrosées au cognac ou encore le magret de canard confit à la graisse de jambonneau et frit au beurre. La vie normale m’effraie, le silence éternel sans toi pour le combler, ces espaces infinis qui ne demandaient qu’à se remplir avant que tu arrives, et qui crient désespérément en écho depuis que tu es partie. Samedi et dimanche, deux jours rimant avec un bonheur indicible lorsque tu occupais cette place à mes côtés, sage et fidèle, m’emmenant dans des sorties qui s’envolaient très vite en épopées délicieuses, me parlant des jours, du temps qui passe et des nuits qu’on passait à s’aimer.

Ce samedi je n’ai eu rien de tout ça. J’ai regardé le multiplex. Ce dimanche je ne suis pas parti en excursion merveilleuse. J’ai regardé Lille- Montpellier. Putain reviens.

 

 

Les notes : 

Jourdren (4/5) : solide comme un roc, ensemble comme un roc, poussé à bloc. Nananananana.

Hilton (3/5) : rattraper les conneries d’un connard, passe encore, mais deux ? C’est du suicide.

El-Kaoutari (1/5) : déjà que je pouvais pas blairer la défense en basket, voilà que cet enculé la transpose sur une pelouse. Pédé.

Congré (2/5) : aura au moins eu le mérite de dégager du centre en deuxième, autrement c’était la potence.

Tiéné (3/5) : la fausse patte du pays de la gale, et de toutes les maladies virales en fait. De toutes les maladies en fait.

Deplagne (2/5) : ouais bon. Pas dégueulasse mais c’est pas pour autant que tu me feras bander. Enculé.

Martin (2/5) : oui alors oui, ok, mais à un mendonné, faut pas pousser. Salope.

Lasne (3/5) : il s’est bien projeté, mais pas de quoi fouetter un frère Lumière non plus hein. Bon. Voilà quoi.

Bérigaud (3/5) : très remuant en première, immobile (pas celui-là, non) en deuxième. Voilà. Pine.

Mounier (2/5) : il bouge beaucoup mais on comprend pas grand chose. Putain de danseuse contemporaine.

Montaño (2/5) : j’ai jamais vu une charrette pareille montée sur un cul sans déconner. La lenteur du bonhomme, c’est à la limite de l’opération escargot.

 

Entrés :

Sanson : plus remuant que Francis (La)Lasne.

Marveaux : mais vous êtes pas mort espèce de connard ?

Camara : wallah dis la mecque, Souley c’est la magie du football.

 

 

 

Le bisou vigneron,

Marcelin.

 

4 thoughts on “Lille – Montpellier (0-0) : La Paillade académie ne veut plus.

  1. Euh vu certains titulaires (c’quoi c’te compo seriously?) , et surtout vu la 1ère mi-tps on s’en tire bien.

    Même si je crois que il y a 2 pénos (sur Tiene) sifflables.. enfin bon..

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