Kaixo Lagunak.

Alors, y a rien qui te choque ? Allez dis-le. Eh ouais, on a gagné. Putain on a gagné. Je commençais sérieusement à perdre espoir. Depuis le lancement de l’acad’, la cata. 5 défaites en autant de matchs et tout Saint-Sébastien qui réclamait la démission de Montanier. Comment on va parler de nous en France s’il part lui ? Déjà que c’est pas énorme… Du coup, cette semaine j’ai prié. Mais pas n’importe comment. Je me suis fait et refait notre hymne, j’ai vu et revu nos titres de champions (ouais on a été champion, et alors ?) à l’époque où l’équipe était encore made in Euskadi. Et j’ai prié. Deux fois plus en sachant qu’on jouait à Malaga. Déjà qu’on perd chez nous contre le dernier, j’appréhendais le déplacement chez le 4ème qui explose en ligue des champions. Sans parler de nos 0 victoire en déplacement cette saison. Et ça a marché ! Du coup après le match, c’était grosse fête, digne d’un titre de champion. Faut savoir rentabiliser la victoire quand on gagne peu. Au passage, la commande pour la statue de Xabi Prieto a été faite. Pour le jour férié à sa gloire, ça devrait pas tarder aussi. Deux choses encore. J’ai vu que Arteta avait raté un péno décisif. Nous ça nous fait bien marrer. Et pour la suspension de Griezmann, on s’en tape. Tant qu’il est bon chez nous.

Pre-jokoa :

« Encore une défaite la semaine dernière, et ma femme qui veut toujours pas de moi. Sérieux les gars, on a perdu contre les derniers, et chez nous en plus. Comme si on passait pas assez pour des branqu’ comme ça. Toute la ville veut ma peau. Aujourd’hui c’est Malaga. Bonne occasion de couler ou bonne occasion de briller, avec une première victoire à l’extérieur chez les 4èmes. Comme d’hab, je reconduis pas la même équipe. Ce serait trop facile de gagner avec de la stabilité.

Chory, tu reviens, Xabi  aussi. Ma vie devenait trop dangereuse en te laissant sur le banc. Ruben et Diego (Ifran, ndlr), vous êtes titulaires. Patxi se plaignait de jamais pouvoir vous noter avec 10 minutes par match. Et puis bon, Antoine (Griezmann, ndlr) est blessé aussi. Pas de défaite !  »

Jokoaren :

1’ : Chory Castro récupère au milieu de terrain côté gauche et lance Ifran dans la profondeur. Rentré dans la surface, il sert Vela aux 6 mètres qui reprend du gauche. Bam, 1-0.

24’ : Ah tiens, il joue Toulalan.

36’ : Belle combinaison de Malaga ponctuée par une reprise d’Eliseu contrée qui termine en corner.

37’ : Le corner arrive dans les pieds de Saviola qui contrôle sur 5 mètres latéralement et frappe petit-filet, le tout dans les 6 mètres. Comme la semaine dernière. Des rumeurs disent que Ben Laden aurait passé 15 ans caché dans les 6 mètres de la Real Sociedad sans être aperçu.

39’ : Zubikarai repousse une frappe contrée d’Isco.

Mi-temps : Hormis les deux buts, c’était une bien pauvre 1ère mi-temps. La Real a su mettre en difficulté Malaga dans la première demi-heure avant un quart d’heure à l’avantage des blancs et bleus. Oui, car la Real jouait en orange.

48’ : Pas de doute, Toulalan est bien sur le terrain. Encore une faute pour lui, et un carton jaune.

56’ : Xabi Prieto conclut un mouvement en une touche de la Real. Dans les gants de Caballero.

59’ : Xabi Prieto, encore lui, remonte un ballon du milieu de terrain. Tout le monde pense qu’il va mettre en profondeur à Vela. Mais tel un génie du XXIe siècle, il écarte à l’opposé pour Chory Castro qui foire son une-deux avec Ifran. Onyewu contre et remet la balle plein axe pour Xabi Prieto qui récupère, dribble sereinement le gardien et s’en va marquer pépère. Oui, Xabi Prieto est un Dieu. Et la Real mène 2-1.

62’ : La fin d’un mythe. Joaquin n’est plus ce crack à la carte panini brillante pour ses coup-francs avec le Betis. Oui, car les cracks en Espagne avaient droit à une carte brillante. Un pallier dans la carrière du joueur, cette carte.

71’ : 28ème grand pont et 7ème carton jaune obtenu par Vela. Il a beau avoir une palette limitée de gestes, ça marche à chaque fois. Plus c’est gros, plus ça passe.

73’ : Isco hérite d’un ballon sur le côté gauche de la surface. Sa frappe croisée est captée des pieds par Zubikarai. Génie.

84’ : José Angel tente une frappe des 30 mètres. Pleine barre après avoir été contrée.

Fin du match : ENFIN ! Enfin une victoire, et une première à l’extérieur. La Real a joué en contres avec des remontées de balle très rapides et un jeu en une touche. Première fois que je voyais jouer Malaga cette saison. Sans être mauvais, j’ose imaginer qu’ils ont été en deçà de d’habitude. Bon match techniquement, mais affreusement vide en occasions. Mais tant qu’on gagne, on va pas se plaindre.

Jokalari :

Zubikarai (3/5) : Il enchaîne les bons matchs.  Encore abandonné par sa défense sur le but, il nous sort les deux arrêts qu’il fallait (39’ et 73’). Décisif.

C.Martinez (3/5) : Deuxième bonne prestations après celle de la semaine dernière et le bagne d’Estrada sur le banc risque de se prolonger encore un peu.

M.Gonzalez et I.Martinez (3/5) : Concentrés avec quelques moments de panique.

De La Bella (2/5) : Comme d’hab il oublie de défendre, mais en plus il n’a rien apporté devant. Triste.

Rubén Pardo (3/5) : Match rassurant pour sa deuxième titularisation de la saison.

Illaramendi (3/5) : Toujours serein, propre à la récupération et à la relance. Métronome.

Vela (4/5) : Sa finition lui fait à chaque fois défaut. Cette semaine, en plus d’avoir percuté, provoqué, il a marqué. Match complet.

X.Prieto (5/5) : Dans tous les bons coups, il a joué vite, souvent en une touche. Son association avec Vela était mirifique, tout autant que son but (59’), au départ, et à l’arrivée. Dieu vivant.

Chory Castro (3/5) : Le même reproche à chaque fois. Il tente, il provoque et apporte de la rapidité, mais il est souvent trop gourmand.

Ifran (2/5) : Le poste d’avance centre à la Real est ingrat. Parce qu’on reçoit peu de ballons des milieux offensifs qui avancent beaucoup balle au pied, et on passe la plupart de son temps au pressing. Agirretxe dézone pour pallier à ce manque, pas lui. Du coup, malgré sa passe décisive sur le premier but, on l’a très peu vu.

Ordezte :

José Angel (Chory Castro, 69) : Une frappe sur la barre (84’).

Agirretxe (Ifran, 80) : Montanier fait toujours les mêmes changements au même moment. On dirait qu’il se sent obligé, c’est dingue.

Estrada (Rubén Pardo, 90+3’) : Le changement gain de temps.

Bonus :

Parce que je le gardais pour une grande occasion mais qu’il a porté chance :

L’hymne officiel de la Real. Tais-toi et écoute.

Parce que tu ne me crois pas, les images du premier titre de champion de la Real. Pour ta culture gamin.

Et enfin, parce qu’on gagne, les images du match que tu es obligé de regarder parce qu’il y a un but de Xabi Prieto dedans.

Prochain match à domicile contre le Rayo Vallecano. Lundi 23 novembre, 21h30. Ça me laisse deux semaines pour fêter cette victoire.

Muxus,

Patxi

3 thoughts on “Malaga-Sociedad (1-2) : La Txuri-Urdin académie note et fête sa 1ère victoire

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