Manchester bleu / Paris SGEL (2-0) – La Porte de Saint-Cloud Académie n’a pas pu sauver le foute

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C’est la lutte demi-finale

 

On vous a déjà dit ce qu’on pensait de la Super Ligue – comme si tout le monde n’avait pas déjà assez dit en long, en large et en travers ce qu’il en pensait, en mal comme en mal – on va pouvoir s’épargner la corvée de revenir dessus encore une fois. Je me bornerai donc à vous rappeler brièvement ces simples faits pour vous contextualiser le mâche : Paris-Saint-Germain-en-Laye, c’est les gentils ; les autres, c’est les méchants. C’est pas moi qui le dit, c’est l’UEFA.

 


LA RENCONTRE


 

On va pas se le cacher, triompher du mal s’avérait une tâche bien compliquée pour Maurice Petitpochon et ses ouailles après le résultat du mâche aller. Le parcours était joli jusqu’à présent, mais la réussite de PSGEL face aux Barceloniais et autres Bayerniens était soudain passée dans l’autre camp. Malgré une première mi-temps réussie, deux coups du sort s’abattaient sur nos sympathiques parisiano-saint-germanois après la pause sous la forme de deux buts bien difficiles à avaler (n’essayez pas de le faire chez vous les enfants).

Habitué qu’il était à avoir un matelas confortable sur lequel s’appuyer pour le retour, le voici qui se retrouvait un peu sur la paille, Maurice. Il allait devoir se réinventer et nous sortir une maîtrise collective magique et inédite de sa fameuse poche à surprises pour espérer quelque chose du mâche. Autant dire qu’on comptait pas trop dessus. Surtout qu’il pouvait compter ni sur Idrissa, ni sur Kiliane. Obligé (?) donc de se coltiner Andrérrerra et Icardoche. Alors qu’il faut marquer au moins deux buts, hein. Ne me demandez pas où son passés Moïse, Rafignoute ou même la Drax : j’en sais fichtre rien, et apparemment Momo non plus.

 

Ça fait du mal rien qu’à regarder

 

Et de miracle il n’y eut point : sous l’averse, après la grêle, Manchestreville a maîtrisé, a vite marqué en contre (1-0), puis s’est simplement fait modérément peur sur une tête de la Marquigne qui fait trembler la barre et sur deux-trois frappes du Néné ou de l’André bien bloquées par des défenseurs pour qui ce job c’est la chance de leur vie et qui y croient à mort – y a qu’à voir comme ils se congratulent à la première parade venue. Avec ce peu d’occasions de trembler, on peut dire que Pepolito ne risquait rien, la preuve il a une prime de risque.

Mais on est jamais trop sûr alors voilà que ses pepbois en remettaient une couche à l’heure de jeu avec un contre rondement mené et terminé par le Sarcellois d’en face, celui-là même qui était allé chatouiller les poignées d’amour de Pressenelle et Léandre sur le coup franc du mâche aller, et qui y allait donc de son petit doublé pour clouer une bonne fois pour toutes le cercueil européen de PSGEL (2-0).

Je vous passe les détails sordides des trente dernières minutes, le traditionnel coup de sang parisiano-saint-germanois – qui nous indique toujours avec autant d’exactitude le moment où l’on peut s’autoriser, à l’instar des joueurs, à ne plus en avoir rien à branler – l’expulsion de l’Angelito, le « fuck you » arbitral, le tacle de demeuré de Pressenelle, tout le tremblement. PSGEL n’a pas encore réglé tous ses petits troubles du comportement, mais on progresse. Un jour on pourra peut-être même faire une double confrontation de coupe d’Europe sans que la moitié de l’équipe type ne soit suspendue dès le mâche aller. Tant qu’y a de l’espoir…

Pendant ce temps, ironie de l’histoire, quelques ex qui sont jolis dans les bras d’autres amant.e.s nous font repenser aux belles années passées ensemble : Unaï le huileux revient prendre une nouvelle part de finale de sa petite coupe d’Europe préférée – devenant ainsi le dernier représentant du bien face aux méchants séparatistes qui squattent les autres places de finalistes -, où il retrouvera notre bien-aimé barbudo Edinson, qui empile toujours les buts sous la liquette des Manchestriens rouges ; tandis que Thomas der Verrückte (ça veut dire le fou en allemand) nous fait le sacré pied de nez d’enchaîner une deuxième finale européenne consécutive, cette fois avec les Bleus-bites de Chelski, bien encadrés par Titi Silva, un autre ancien bel homme de PSGEL. Mais le karma, même quand il est complètement claqué, finit toujours par se rééquilibrer : Benjamin Stambouli, pour sa part, vient de finir bon dernier du championnat allemand. Si le foute n’en sort pas grandi, au moins son honneur est-il lavé.

 


LE SOVIET À QUI L’ON DIT D’ALLER SE FAIRE FUCK


 

Kélore Navasse (2/5) : C’est comme quand on nous fait goûter à une bière triple artisanale d’abbaye belge : après ça, forcément, on a du mal à revenir à la 8.6 tiède.

Alex Groflenzi (1/5) : Bêtement pris dans le dos sur le dégagement qui mène au premier but, auteur d’une perte de balle diantrement naïve à l’origine du second… Je ne donnerais pas cher de sa peau s’il participait à une convention nationale des Républicains.

Remplacé à la 75e par Dagbin Cola, soda béthunois.

Marquignosse (3/5) : Encore une fois possédé par le démon de la gagne, il ne passe pas loin d’un nouveau but sur sa tête qui heurte la barre au quart d’heure de jeu, et multiplie les sauvetages in extremis dans l’autre sens. Malheureusement pour lui, il semble que plus il s’acharne à vouloir gagner, et plus ses coéquipiers se vident progressivement de toutes leurs capacités physiques et mentales. À croire qu’il a besoin de drainer leur énergie vitale pour jouer à ce niveau.

Kimpénervé (2/5) : Je saurais plus trop dire s’il est toujours bon, en fait.

Abdiallo (1/5) : Par deux fois, il lâche le marquage sur Riyez Marade. On connaît la suite.

Remplacé à la 83e par Michel Baqueure, perdu pour perdu…

Léandre Paredesse (2/5) : Décidément, quand on ne lui laisse pas 10 mètres d’avance pour prendre le temps de jouer, ça se complique sacrément.

Remplacé à la 75e par Daniel Pereire, histoire de tenir le résult- ah ben non, en fait.

Andrérrerra (1+/5) : Quand on nous a habitué à la pils sans goût, une 8.6 tiède, finalement, c’est pas si mal que ça.

Remplacé à la 62e par Julot la Drache, ersatz allemand du regretté Ravière.

Marcoco (2+/5) : Bien trop seul au milieu pour réussir à changer le cours des choses, comme un flic intègre (sic) dans un comico du 93.

Ange de Marie (2-/5) : Il fallait bien que ça tombe sur quelqu’un : le pète au casque annuel de l’élimination, ce soir, c’était pour AnrrRhel.

Némarre (1/5) : Quand on ne carbure qu’à la 8.6 tiède, on ne s’étonne plus de chier mou.

Icartruc (?/5) :

 

 

Remplacé à la 62e par Moïse, le sequel de la série originale dont on espère qu’il ne tournera pas comme Boruto.

 

Allez, laissons les honneurs de cette finale salie par l’argent aux affreux séparatistes, on reste les champions du vrai foute dans les cœurs emplis d’espoir de ces petits orphelins malades qui tâtent le cuir au pied des grands ensembles des favelas de Besançon,

Hasta le vrai fouteballe siempre,

Georges Trottais

 

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