Mexique – Cameroun (1-0) : La Picaros Académie se frise la moustache

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Le Général Analcazar soigne ses cheveux et sa présentation

Note à Béné : Académie corrosive qu’il est conseillé de lire avec une voix rocailleuse pour une meilleure compréhesion. Amen.

(Langue originale : Guttural – Traduction : Rigobert Pirès)

Sonnent les trompettes.

La Picaros Académie est fière de vous présenter son auteur :

Qui je suis ? Je suis le Général Analcazar et je vous emmerde. En vrai, je ne suis plus Général mais si un seul d’entre-vous m’appelle autrement je lui arrache les couilles avec les dents et avec plaisir. Bande d’ingrats. J’ai tant oeuvré pour la guerre, que je mérite qu’on continue de m’appeler Général. Salope de paix. Depuis que c’est la paix, c’est la merde. Y’a plus de boulot pour les vrais hommes. Les guerrieros. Ceux qui portent haut la moustache. Pas les petites putes bien-pensantes qui ont permis à la paix de devenir un idéal moral qui suinte le foutre arc-en-ciel. La paix ça pue la merde, je déteste la paix. Je préfère la guerre. La guerre c’est plus sanglant, c’est plus funky. Je ne comprends pas cet engouement de petite connasse pour la paix. En plus, moi la paix, ça me fout vraiment dans la merde. Pas de guerre, pas de bagarre ; pas de bagarre, pas de butin ; pas de butin, pas de palais ; pas de palais, pas de palais. Or, moi, Général Analcazar, je veux un palais. Un putain de palais en or, avec des domestiques noirs, des fauves dans des cages, des piscines de partout, et de la cocaïne. J’aime la cocaïne.

Je préfère vous prévenir directement, je ne suis pas là pour rigoler. Je ne suis pas un type marrant. Tout me casse les couilles, et particulièrement cette excitation de petite salope partout dans le monde à cause du Mundial. Mais putain, où sont passées vos couilles madre de dios ? Avec le Mundial, les gens sont excités comme un petit chinois devant de la matière première et moi, l’excitation, ça m’irrite. Donc, pourquoi je vous parle ? Je vous parle parce que je suis Mexicain. Je suis même Mexicain professionnel. Et c’est pour ça que peu avant le Mundial, un ancien ami à moi est venu me chercher. C’était un ami qui s’appelait Rigobert, un type un peu bizarre, pas net dans sa tête mais un bon gars que j’aime bien. Il m’a dit « Salut vieux frère, tu veux baiser de la pute de luxe ? » Je lui ai répondu que je ne voyais rien contre, et c’est comme ça que je me retrouve à bosser dans ce taudis qu’on appelle Horsjeu.net. Je préfère vous le dire honnêtement tant que je suis calme, si j’ai été recruté pour vous raconter les matchs du Mexique, je ne suis pour autant pas là pour vous faire marrer ou pour vous faire plaisir. Je ferai ça de la manière la plus désagréable possible. Ce sera sec et violent.
Maintenant, bande de trous du cul espiègles, je vous présente quelques exigences que j’ai eues et qu’on m’a accordées pour ce travail :
– Quiconque souhaiterait lire cette Picaros Académie, tout en étant une sorte de hipster maladif, devra retourner sur le champs d’où il vient, et aller sucer des gros nœuds bien sales dans l’ombre de sa cave. Pas de Hipsters ici.
– Le racisme n’est pas intolérable comme essaient vous le faire croire les éminentes petites salopes corrompues de la FIFA : toute parole raciste mérite d’être examinée avec gentillesse et compassion.
– Durant ma vie, j’ai été longtemps en prison et en prison au Mexique, il n’y a pas ce liche-merde de faux mexicain, cet Alexandre Ruiz et sa tête de semi-garçon de café pour vous montrer le football dans sa sainte émission de putes soumises. Et comme en plus au départ, je préfère les flingues au football, c’est possible que je fasse quelques confusions. Donc si je confonds un Torres avec un Ramirez, pardonnez-moi ou sucez un zèbre.

 

La Picaros Académie est heureuse de vous raconter le premier match :

Premier match du Mundial. Et qu’est ce qui nous tombe dessus ? Une délégation d’esclaves serviles à peine domestiqués avec des maillots de vainqueur du Tour de France. Pas très sérieux. Apparemment ils ont un chef, Samuel le Melon pris dans Eto’o ou quelque chose comme ça. Il a une sorte de vulve en guise de coiffure. Je ne comprends rien à la mode et encore moins à la mode de noir. Ce qui me choque le plus dans cette histoire, c’est que notre capitaine, Rafa Marquez, est obligé de serrer la main à cette créature. Putain le monde va mal. D’abord l’hymne mexicain, puis l’hymne camerounais. Gouffre culturel abyssal. Vivement le début du match qu’on déflore un peu tout ça.

Bon, dix minutes de jeu, il n’y aura pas de match. Les Africains sont nullissimes. On dirait une équipe féminine dans des déguisements de noirs. C’est ridicule. Leurs grandes pattes ne leur permettent pas de contrôler le ballon, du coup ils essaient de tirer vers l’avant et de courir derrière. A part une fois le fumeur de Marie-Jeanne sur son côté, pas un n’arrive à faire quoi que ce soit qui puisse être assimilé à ce sport. Cinquante ans de retard, ça me révulse. De notre côté, on joue pas mal mais on est un peu timide. J’aime pas la timidité. C’est un truc de Français ça, c’est pas pour les Mexicain.

Goal de Giovanni ! Mais hijo de puta d’arbitre assistant lève son torchon de touche et annule la volée de Giovanni. Je ne suis pas content. Goaaal de Giovanni !! Ah non, encore annulé. Mais qu’est ce que c’est que cette histoire ? C’est la LICRA qui a organisé le scenario du match ou comment ça se passe ? On fait quoi nous ? Je suis fou de rage. Je suis obligé de buter un môme qui passe dans la rue sur sa bicyclette avec vos conneries de tricheurs. On ne triche pas devant le Général Analcazar madre de dios. Impossible, zéro à zéro à la mi-temps.

C’est la reprise. Oribe Peralta qui butte sur le sauvage qui garde les buts africains ! Il s’en est fallu de peu. Oribe est chaud bouillant. GOOOOOOAAAAAALLLLL !!!! Goaaal pour le Mexique ! Oribe Peralta, dans ton gros cul cambré de noir salace ! C’est fini. Remonte dans l’avion, pas de prime pour toi Samuel le Fils d’Eto’O. Je reprends mon souffle, restent quelques minutes, il faut tenir. Et la parade d’Ochoa ! L’envolée Christique sur cette tête sarrazine. Victoire méritée. Je vois que la déception de celui qui s’appelle Moukandjo rend fou de joie mon ami Rigobert resté avec moi pour vivre son premier match. Je lui demande pourquoi, il me répond en criant « On piétine le chardon, oh que c’est bon oh que c’est bon ». Ce gars là, que Dieu le protège, je crois qu’il va pas bien dans sa tête de blanc.

 

FOOTBALL : Nouvelle Zelande vs Mexique - Eliminatoires Coupe du Monde - Barrages retour - 20/11/2013

La Picaros Académie est ravie de vous faire découvrir les notes du match :

Guillermo Ochoa, 4/5 : Saut de l’ange. Au bon endroit au bon moment. Rigobert me suggère d’écrire : « Chaud chaud chaud Guillermo, chaud chaud chaud Ochoa ».

Rafa Marquez, 3/5 : El Patron bien dans ses baskets. Aurait pu jouer en costard.

H. Moreno, 3/5 : Hector Moreno ou le grillage anti-noir du Mexique. You shall not pass, ou avec une fracture ouverte, c’est à toi de voir Choupo-Moting rhésus.

F. Rodriguez, 3/5 : Stoppeur à l’ancienne. Plus déterminé tu imploses.

J. Vazquez, 3/5 : Discret, travailleur. Pas fou. Crève.

H. Herrera, 4/5 : Hector est content d’être au Mundial. 24 kilomètres en un match c’est beaucoup. Le caméraman de la caméra isolée sur Herrera a eu un point de côté.

A. Guardado, 3/5 : Plein de bonnes choses et de bonnes intentions. Tout le reste c’est du déchet. A commencer par ce visage sale : le combo cheveux longs + calvitie ne paie plus cousin. Change de style ou abats-toi.

M. Layun, 3/5 : Alcoolique. Elles sont où les mines des matchs amicaux ? Tire dans ton ballon. C’est un ordre.

P. Aguilar, 3/5 : Pas vu pas pris.

O. Peralta, 4/5 : Est entré dans la cage des gorilles (N’Koulou – Chedjou) et a foutu un de ces bordels de Dieu ! Souvent Horsjeu.net mais quand il ne l’est pas c’est but. Confirmation mondiale d’une belle saison avec Santos Laguna, Oribe Peralta je vous aime.

G. Dos Santos, 3/5 : Un doublé pour du beurre. A ce qui paraît la FIFA les compte pour Neymar dans le classement des buteurs quand c’est comme ça.

On a également eu le loisir d’apercevoir Fabian, Hernandez et Salcido sans grandes conséquences. Mon chouchou est resté sur le bord. Mais attention tout le monde, je préfère vous prévenir, le jour de Carlos Pena va arriver et ce jour-là, attention les vélos.

 

Le Général Analcazar

5 thoughts on “Mexique – Cameroun (1-0) : La Picaros Académie se frise la moustache

  1. Le match contre le Brésil promet d’être un festival d’enculade arbitrale, que comptes-tu faire en représailles ? (J’ai entendu dire que Neymar te traitait de « petite bite » aussi)

  2. Déjà je compte sur Moreno et Rodriguez pour corriger cette petite coquine de Neymar quand il le faudra.

    Sinon je m’en chargerai.

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