Montpellier-Ajaccio (2-0) : la Paillade Académie a la barre bien droite

Pardonnez-moi cette démonstration de force, mais j’ai horreur qu’on me marche sur les pieds.
L’avantage de ces cadences rentrées dans le rythme au chausse-pied, c’est qu’il nous reste bien le temps d’en dire quelque chose. Peu importe qu’on ait raté un coche, un autre viendra bien assez tôt. C’est le choix de la vitesse, l’accaparante vitesse qui n’a pas le temps de regarder sa propre course.
Peut-être bien qu’on a même le droit de tomber en chemin. S’écorcher les paumes en pensant pouvoir se rattraper. Mais il n’y a pas de chute qui ne se pardonne pas, il n’y a que des relèves assurées. Il y a le vent qui tourne, qui a envie de coiffer ou d’ébouriffer en fonction de son humeur. On avance avec ou contre lui. Mais il y a mouvement. Et donc vie.
Pas mieux ? Se contenter c’est être lucide. L’extraordinaire a quelques droits sur la réalité que veut bien donner la psyché. Voilà le savant mélange qu’on nomme souffle vital.
Le onze qui démarre
Omlin (2/5) : à charge de revanche.
Sacko (3/5) : posté et affranchi.
Estève (4/5) : Vitorinhinho.
Cozza (3/5) : apprenti repenti.
Sainte-Luce (?/5) : pauvre diable. Suivi de Sakho (4/5) : FFP3.
Chotard (3/5) : couleur menthe à l’eau.
Ferri (3/5) : el buen patrón.
Nordin (4/5) : a trouvé la boussole.
Germain (2/5) : sans nom ni blason. Suivi de Carvalho (3/5) : boulot ingrat.
Maoussa (3/5) : cataclop.
Wahi (4/5) : Wahou.
Ceux du cours de route
(hormis les ajustements de mesure cités plus haut)
Tchato : pas acheté en Espagne.
Leroy : sent le divertissement.
Souquet : est attaché.