Montpellier-Amiens (1-1) : la Paillade Académie pluie mais ne rompt pas

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Amiens vaut mieux que deux « tu l’auras ».

Chante la grive, la pluie arrive.

 

La pluie d’automne est une traditionnelle amie du Clapas. Les alertes orange et rouge sont des sœurs bien connues du pays héraultais. Quand viennent les cordes d’eau, les fleuves, veines du poumon sudiste, se rengorgent, parfois débordent, et font couler leur hémoglobine transparente dans tous les quartiers des villes.
La pluie d’automne forcit et se radoucit à discrétion des nuages, démiurges de vapeur. Elle choit avec douceur sur les espaces verts des communes méridionales, irriguant la plus petite parcelle de pelouse. Mais, sur celle de la Mosson, elle ne rassure personne. Nous sommes en zone inondable, rappelez-vous. Souvenez-vous de 2014, où les petits durent s’exiler au stade Yves du Manoir, antre de l’ovalie, avec la qualité du gazon laissant encore plus à désirer que dans le carcan originel.
Et c’est sous cette avalanche liquide que le Mhsc affronta Amiens, avec la qualité idoine à ce genre de conditions. Merdique, donc. Beaucoup n’avait pas chaussé les pneus pluie et s’en allaient souvent au sol comme un poisson qui tente de regagner le fleuve. Quelques fulgurances apportèrent le danger, dont l’ouverture du score. Et ce latéral brésilien qui trouve le moyen d’envoyer l’un des buts de l’année pour égaliser. Monde de merde.
Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville. Quelle est donc cette langueur qui pénètre mon cœur ?

Titulaires :

Lecomte (2/5) : peu assuré sur ses appuis tout au long du match, il prend certes un joli but, mais il semble un peu trop avancé sur la reprise.

Mukiele (2/5) : souvent en retard, il se repliait à la vitesse d’une limace qui veut faire de l’aquaplaning mais qui a oublié le frein à main.

Mendes (3/5) : un des seuls à ne pas avoir glissé, rien que pour ça c’est cadeau le point en plus.

Hilton (2/5) : pas grand-chose à se mettre sous la dent vu la pauvreté du match, il s’est donc contenté de balancer des grands ballons, ce qui, sous une pluie qui gâche la visibilité, relève de la farce. Il faut nonobstant le saluer bien bas car c’était son 400e metch dans l’élite, dont plus de la moitié dans les rangs pailladins, alors, rien que pour ça : merci, Super Vito.

Congré (2/5) : lui aussi a envoyé des saucisses devant, ce qui, on le répète, est d’un burlesque sans comparaison aucune.

Poaty (3/5) : jet-ski turbo planeur sur certaines courses, il a apporté la quasi-majorité des ballons chauds dans la surface adverses. Prometteur.

Skhiri (3/5) : a fait le boulot en ratissant ce qu’il y avait de ballons et a contribué à l’écoulement sous le gazon.

Lasne (2/5) : le champion de glissade intertoto toutes catégories, c’est lui. Et c’est pas un compliment.

Sessegnon (1/5) : va vraiment falloir fournir une explication sur son placement en 10, parce que, plus ça avance, plus ça ressemble à une blague de Rémi Gaillard.

Mbenza (2/5) : longtemps l’espoir de le voir accélérer sur deux appuis pour planter a subsisté. Tout est dit.

Camara (1/5) : le Souley n’est point amphibie.

Entrés :

Aguilar : un nom glissant.

Sambia : un nom dansant.

Sio : un nom marquant.

 

Il faut écrire chez nous. C’est une obligation vitale pour qui se targue d’être auteur. Viens.
Apparemment, c’est aussi de bon aloi de faire sa propre réclame. Je suis sur le maillage communautaire à l’oiseau bleu. Si j’y suis, si toi aussi, si tu me suis, suis-moi. .

 

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert.

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