Tant va la cruche, qu’à la fin l’Europe s’échappe.

 

Il y aurait pu y avoir un sursaut, quelque chose de l’ordre de la prise de conscience. Une réaction idoine à un tel contexte. Cinq matches, cinq équipes collées comme le pain et le beurre. Curieux hasard, cruel hasard. Malgré tout, malgré ce fatum, il fallait attraper fermement les manches et les tirer brusquement vers l’arrière. On appelle ça « retrousser ». Foutre les mains dans le cambouis dès ce dimanche après-midi et ramener trois points ô combien utiles pour se hisser à la cinquième place, avec un petit édredon d’avance sur les autres.

Mais non. Quand est venu le temps de s’empoigner les parties pour les faire jaillir au monde adverse, quand a surgi l’heure de se bouger l’arrière-train et de faire tout péter, eh bien, eh bien, rien. Wallou. Que tchi. Des cacahuètes sans sel.

Parce que personne n’a rien fait. Bordeaux nous a tendu un piège et personne n’a rien fait. Ou du moins à moitié. Maladresse, envie céphalopode, largesses quintuple XL, n’en jetez plus. Et, même lors du sortir tardif du lit, cinq minutes avant l’embauche, on dérapa encore.

Si ce scénario se reproduit, adieu fille d’Agénor. Si de telles performances sont renouvelées lors de ces quatre matchs contre autant de concurrents directs, adieu Europe. Et ce ne sera qu’un mal amer.

 

Titulaires :

Lecomte (2/5) : impuissant comme un grabataire sur les buts, et un peu incontinent sur les relances. Du viagra, et vite !

Aguilar (2/5) : de l’envie et du peps, de la course et du swing, mais il n’a pécho personne au sortir du dancing.

Mukiele (2/5) : élève plus que doué mais qui de temps en temps décide de se payer du bon temps et ne révise pas.

Mendes (3/5) : a tenté de prendre en main les choses défensives, mais chat esseulé craint l’eau froide.

Congré (2/5) : cancre parfait qui surprend parfois son monde en récitant sa poésie sans faute.

Cozza (1/5) : moulin à vent que le meunier a abandonné.

Lasne (2/5) : rocher fragile.

Skhiri (3/5) : caillou poli, s’il vous plaît.

Mbenza (1/5) : pas de numéro 10 dans ma team.

Ikoné (0/5) : beh écoute mon gars, si t’as pas envie, tu dégages. Dolly (2/5) fera très bien l’affaire.

Sio (2/5) : il doit en fait souffrir d’amnésie fugace en oubliant parfois qu’il est nul et en jouant au football.

Entrés en jeu :

Dolly, r’gardez au-d’ssus.

Camara : toujours du respect, mais des insultes quand même pour ce pénalty de merde.

Ninga : putain qu’est-ce qui t’es arrivé ?

 

 

Il faut écrire chez nous. C’est une obligation vitale pour qui se targue d’être auteur. Viens.
Apparemment, c’est aussi de bon aloi de faire sa propre réclame. Je suis sur le maillage communautaire à l’oiseau bleu. Si j’y suis, si toi aussi, si tu me suis, suis-moi. .

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert.

 

1 thought on “Montpellier-Bordeaux (1-3) : y a-t-il une Paillade Académie ?

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