Comme le dirait Jean-Michel Blanquer, « Nous sommes prêts ».

Alors oui, évidemment, j’aurais pu faire la rentrée sous de meilleurs auspices si j’avais académisé le match contre Brest, que nous dominâmes de la tête, des épaules et du pénis (4-0 collègue, et le NO restera pour l’éternité le premier leader de l’histoire de la « Ligue 1 Uber Eats », paye ton sponsor de FDP), mais voilà je n’ai pas vu le match. Et comme je suis honnête, voilà où j’en suis rendu.

C’est joli, Nantes. C’est rempli de Parisiens qui trouvent que Montreuil est devenu trop cher, mais c’est joli. Et au-delà de ces profondes considérations psycho-géographiques, c’est tout à fait le genre d’équipe contre qui l’on devra prendre des points cette année si l’on veut s’éviter les frayeurs de l’an passé. Incroyable fin de saison, d’ailleurs. 18e et non relégués, merci la Covid et la bise aux Toulousains et Amiénois qui endossent le rôle de cocus de l’histoire. On est de tout coeur avec vous les mecs, on sait ce que c’est.

Côté coulisses, on a perdu l’illustre Bernard Blaquart à l’intersaison. C’est peut-être un détail pour vous, mais le parcours mérite un hommage. C’est dommage que l’idylle se termine un peu en eau-de-boudin, avec une conclusion sur une saison pénible tant sportivement qu’au niveau de l’ambiance dans le club, mais il aura à nouveau assuré le maintien, et on se souviendra de lui comme de l’homme de la remontée en Ligue 1, comme le gars qui nous aura redonné la patate après des années de bouillie et de purges. Chapeau et merci, bel homme.

Nous voilà donc repartis avec le caporal-chef Jérôme Arpinon en chef d’escadrille, l’ex-adjoint devenu mâle alpha, on va dire qu’on attend un peu avant de juger mais je crains qu’il n’y ait pas grand chose à attendre en matière de football champagne et autre tiki-taka. Tant qu’on tape Montpellier, peu importe.

Nantes, donc. Equipe quasi-type sauf Roux et Briançon, qui se sont démerdés pour choper la gastro qui traîne ces jours-ci.

Allez hop, on va noter ces zgègues tout de suite, parce que je suis colère.

Les collègues

Reynet (3/5). Planté au sol sur le 1er but, un peu hésitant sur quelques centres. De belles parades quand même.

Meling (3/5). On peut donc avoir une tête de fasciste et inspirer la confiance.

Martinez (2/5). En fait, quand tu sens que tu as merdé, tu n’es pas obligé de l’ouvrir, tu vois ? Demande à Loïck, il a compris lui.

Landre (1/5). Voilà, tu fais profil bas en fait.

Ripart (2/5). Ohé ohé, capitaine abandonné.

Deaux (3/5). Plus de projection que son compère, malgré une technique hasardeuse.

Cubas (1/5). Comment on dit « sors-toi les doigts » en argentino-paraguayen ?

Benrahou (2/5). Si tu voulais retourner à Bordeaux te faire bronzer la raie, fallait le dire.

Philippoteaux (1/5). Du gasoil à la place du sans-plomb.

Ferhat (4/5). Juste pour ce but aussi improbable que sublime.

Denkey (3/5). Du coffre, de l’envie, des appels, et franchement c’est déjà bieng.

La note d’équipe (2/5).

Une première MT affreuse en terme d’engagement et de sérieux défensif. On a cru à un retournement de situation après le but de Ferhat, et surtout après les DEUX EXPULSIONS NANTAISES. Ne pas réussir à planter est un PUTAIN de problème à ONZE CONTRE NEUF. Plusieurs grosses occases en fin de match, va falloir régler la mire ou mettre plus de pastis dans le Powerade, je sais pas. Vous avez réussi à me foutre en rogne dès la deuxième journée. Allez, la bise, je suis content de vous revoir quand même, tas de pitres.

Karoud

1 thought on “Nantes-Nîmes (2-1) : La Crocro Académie fait sa rentrée

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